Merci qui, Air (si peu) France
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15/01/03 |
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15.21 t.u. |
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François-Xavier Massa |
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Lorsque le 777-300ER rattrape l'A340-600, il a forcément anguille sous roche…
Car comme l’écrit la presse spécialisée, " Lancé trois ans après l'Airbus A340-60o, le Boeing 777-300ER a néanmoins réussi à rattraper son retard en terme de ventes réalisées. Le très long-courrier américain totalise désormais 49 commandes fermes contre 53 pour son concurrent européen. L'avance de ce dernier s'est en effet réduite sous le coup des annulations du défunt SAir Group, dont les neuf exemplaires ont été repris par Iberia (3) et South African Airways (6). Et la décision d'ILFC de transformer trois de ses A340-500 en A340-600 permet au quadriréacteur de garder tout juste une courte tête. Par contre, en terme d'options, le 777-300ER dépasse désormais l'A340-600 avec respectivement 32 et 10 unités placées. Là encore, Flightlease (10) mais aussi Virgin Atlantic Airways (8) ont fait fondre les options sur l'A340-600 "(1).
Comment ne pas noter, une fois encore, l’irresponsabilité du transporteur (théoriquement) national, Air France (sic), qui, parmi les compagnies de lancement du 77-300ER, est celle qui a commandé le plus d’appareils de ce type (10 fermes + 10 options), pourtant concurrent direct de l’Airbus A310-600.
Morale de cette affaire, même après le départ de l’américanolâtre Blanc (recyclé à l’UDF, c’est tout dire), une sévère purge reste encore d’actualité au sein de la compagnie supposément nationale, espionnée (pour ne pas dire raxketée) par ECHELON, gangrénée jusqu’à l’os par les syndicats et lestaupes US et/ou par les “compagnons de route” du camarade Gayssot, passé (depuis son périple outre-atlantique) du statut de “cosaque” du Don, à celui du Potomac…
Note
(1) Air & Cosmos n°1869 (13 déc. 02).
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