Mongols insulaires
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06/12/04 |
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7.43 t.u. |
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Dume Filippi |
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L’apparition en Corse, il y a quelques mois, d’un groupe - « les Clandestins corses » - pratiquant des attentats anti-immigrés avait réjoui tant les journaleux que les partisans continentaux de la Grande Mongolie.
Les uns avaient pu à bon compte « casser du Corse » et pisser de la copie sur le racisme insulaire. Les autres, s’étaient extasié sur « un peuple qui se réveillait », en clair sur des insulaires qui faisaient ce dont ils rêvaient en France sans avoir les couilles pour le réaliser : plastiquer l’épicier arabe du coin...
Malheureusement pour nos pousses au crime, l’enquête de la PJ a abouti à des arrestations qui remettent l’affaire à sa juste place. Ont, en effet, été incarcérés (puis libérés) quelques jeunes maghrébins qui avaient utilisé le sigle Clandestini corsi pour régler un différent avec une bande rivale de trafiquants de drogue et - les véritables « terroristes » - une poignée de lycéens de première et de terminale sans motivations politiques bien précises mais dont la rumeur publique affirme qu’ils étaient manipulés par des maffieux qui voulaient chasser quelques familles arabes les gênant pour réaliser une opération immobilière...
Bien entendu, les juges anti-terroristes parisiens suivent la « piste politique » et tentent au maximum de mouiller le mouvement nationaliste corse en lui attachant les casseroles du racisme et des liens avec l’extrême-droite.
Dans le même temps, sur l’île de Beauté, les provocations continuent et le récent attentat contre l’imam de Sartène (signé Arabi fora avec une croix gammée) arrive à point nommé. Tant et si bien que nombreux sont ceux qui estiment que l’Etat français pourrait bien se retrouver demain avec une nouvelle « affaire des paillotes ».
Quoiqu’il en soit, tout cela confirme que, à Bastia, à Calvi ou à Sartène, comme à Paris, le racisme anti-arabe ou antisémite a une fonction bien précise : détourner l’attention du peuple des problèmes réels et neutraliser ceux qui gênent.
Dume Filippi
Note de vonxr : En écrivant « les partisans continentaux de la Grande Mongolie » notre collaborateur fait bien évidemment allusion à l’extrême-droite française - de Présents aux débris du MNR - inspirée par Del Valle, Faye et les thèses d’Huntington. On notera qu’il s’est même trouvé un groupusculet pour laisser entendre, sans le dire vraiment, que les « terroristes » auraient pu avoir des liens avec lui.
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