Tournantes - la solution islamique
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01/10/02 |
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8.36 t.u. |
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Aurora Uzas |
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En France, beaucoup, dans notre famille politique, ont été indignés, à juste titre, par le comportement des familles et proches des violeurs que vient d’à peine condamner la justice inféodée aux lobbies et fraternités maçonniques.
Il serait cependant erroné de tirer des conclusions hâtives de ces comportements indignes qui font de leurs auteurs de bien piètres croyants.
En terre d’Islam – entendez les pays appliquant une authentique justice islamique, la RI d’Iran, plus précisément – ce sont les familles elles-mêmes qui ainsi déshonorées auraient probablement livré leur insane progéniture au bras zélé du parquet local.
Car, là-bas, contrairement à notre Europe qui a perdu tous ses repères, le viol se paye au prix fort.
À meilleure preuve, cinq déviants, spectacle réjouissant à mes yeux de femme, ont été pendus, pour l’exemple, sur la place publique…
" Cinq hommes, convaincus de viols et de racket et condamnés à la pendaison, ont agonisé, plusieurs minutes pour certains, au bout de la corde qui les a hissés lentement à l’arrière de camions-grues, hier à l’aube sur des places à Téhéran. Quelque 5 000 personnes, parmi lesquelles des proches des condamnés, mais aussi de leurs victimes, ont suivi dans la touffeur du petit matin le macabre cérémonial sur les places Lavizan, dans l’est de la capitale pour trois d’entre eux, et Azadi, dans l’ouest pour les deux autres "(1), a rapporté la presse beyrouthine.
Conformément au droit iranien, les condamnés avaient vu leur peine confirmée, mardi dernier, par la cour d’appel de Téhéran.
Selon des sources judiciaires iraniennes, la bande des " vautours noirs " à laquelle ils appartenaient " trompaient la confiance de jeunes filles qu’ils emmenaient dans des parcs pour les ligoter, les dévaliser et les violenter sexuellement. Les condamnés ont ainsi abusé d’au moins une dizaine de jeunes filles, mais le nombre de leurs victimes est sans doute beaucoup plus élevé, étant donné la répugnance des femmes à dévoiler, en déposant plainte, une flétrissure qu’elles porteront à vie, selon les mêmes sources "(2).
Une justice par ailleurs proche de ses administrés, car comme l’a indiqué un juge place Lavizan, " Nous avions l’intention de les pendre en prison ", comme cela se pratique le plus souvent, a " mais nous avons été submergés par les appels de femmes nous demandant de les pendre en public "(3).
Justice, mais pas cruauté car, " à Lavizan, les autorités ont laissé la presse s’entretenir longuement avec les condamnés avant leurs ablutions et leurs derniers pas vers la mort. Deux d’entre eux ont protesté une ultime fois de leur innocence, un troisième a demandé pardon ".
A noter que " Le meurtre, le vol à main armée, le viol, l’apostasie et le trafic de drogue, à partir de cinq kilos d’opium, sont passibles de la peine capitale en Iran "(4). Curieux ces pays musulmans ou existent des lois que n’ont même pas osé évoquer partis nationaux (FN, MNR) dans leurs propositions programmatiques…
On devrait leur envoyer Perben et Sarkozy pour un stage, non…
Notes
(1) L’Orient-Le Jour (30 sept. 02).
(2) Idem.
(3) Idem.
(4) Idem.
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