Plusieurs sites “nationaux” se sont enthousiasmé, ces derniers jours, pour Robert Redeker, professeur de philosophie exerçant dans un lycée près de Toulouse. Cet ardent défenseur des valeurs occidentales aurait été menacé de mort par des extrémistes musulmans et serait actuellement placé sous protection policière après avoir publié, mi-septembre, une tribune attaquant l’Islam dans le plus français des quotidiens sioniste, à savoir Le Figaro.
Peu soucieux d’informer leurs lecteurs, ces sites ont oublié de préciser qui était ce Robert Redeker qui se la joue actuellement à la Salman Rushdie.
De même, sans chercher à aller plus loin que les apparences, le MPF du vicomte de Villiers a lancé une pétition en ligne pour soutenir le « courageux » enseignant.
La réalité est un peu différente… et Robert Redeker n’est nullement un partisan de la liberté de pensée ou un défenseur de notre indépendance nationale.
Bien au contraire, chroniqueur au quotidien L’Humanité, il s’y montra un ennemi acharné du Front national dont les initiales signifient pour lui France négative…
Collaborateur des Temps moderne, de L’Arche, et de nombreuses autres revues vertuiste, il y construisit sa réputation en y dénonçant sans relâche, et avec une haine non dissimulée, les partisans de la liberté en matière de recherche historique.
Ajoutons que notre homme qui ne supporte pas les femmes voilées n’hésite pas à apporter son soutien au groupe Prochoix qui milite en faveur de l’avortement, du lesbianisme, etc.
Robert Redeker ? Je peux résumer ma pensée en écrivant que je le prends pour une belle ordure, bien digne d’être admirée par les villieristes et autres nationaux-mongoliens qui n’ont pas l’intelligence de comprendre que derrière les islamophobes les plus acharnés, ce ne sont pas des partisans de l’identité française ou européenne qu’ils vont trouver mais ses pires adversaires. Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour saisir que quand un Robert Redeker, une Fiammeta Venner ou une Michèle Triballat, dénoncent l’islam, ils le font pour les mêmes raisons qu’ils combattent Le Pen et les nationaux : par haine de l’identité et de la différence.
Alors, quand je vois Robert Redeker, qui jusqu’alors pissait de la copie antifasciste, pisser de peur après s’être attaqué à l’islam, et demander la protection d’une police qu’il conchiait hier, je me dis qu’il y a une justice immanente. Que notre flic de la pensée déguisé en enseignant crève de trouille, est bien le dernier de mes soucis. Au contraire même, cela aurait plutôt tendance à ensoleiller ma journée.