Aidez-nous à faire libérer Michel Lajoye
Il y a un an, presque jour pour jour, je consacrais cette chronique au cas de Michel Lajoye.
J’y expliquais comment, il allait pouvoir, en 2006, prétendre à une mise en liberté conditionnelle.
En 2006, Michel Lajoye aura effectué dix-huit ans de prison du fait d’une provocation policière qui n’avait occasionnée qu’un blessé très léger.
Tout cela a été relaté dans un livre autobiographique Michel Lajoye, 20 ans : condamné à la prison à vie (Dualpha, 2002), disponible sur www.librad.com) qui a été postfacé par le célèbre Carlos et par moi-même. Ceux qui ne l’ont pas lu devraient réparer cet oubli, ils y apprendront beaucoup sur les " services " qui assurent la police politique dans notre belle démocratie. Ils découvriront aussi que Michel Lajoye, issu d’un milieu politique favorable à toutes les provocations, a évolué progressivement vers des positions proches des nôtres. Ce qui l’a amené à collaboré à diverses reprises à ce site.
Quoi qu’il en soit, pour que Michel Lajoye puisse bénéficier de son droit à une libération conditionnelle, il fallait qu’il réponde à un certain nombre de critères dont le principal était d’avoir une offre d’emploi sûre et réelle.
Non sans mal, cet emploi a été trouvé et Michel Lajoye a signé récemment un CDI qui prendra effet au jour de sa libération.
Tout est parfait alors ?
Non pas.
Il y a en effet une autre condition à remplir pour être libéré : disposer - à la date du dépôt du dossier de demande de libération – d’un logement. En clair, cela signifie pour Michel Lajoye qu’il faut louer dès maintenant un logement pour ne l’occuper que dans six/sept mois quand son dossier aura été accepté (s’il est accepté).
C’est pour cela que Michel Lajoye m’a chargé de m’adresser à vous.
Il a besoin de deux choses :
1 – qu’une ou plusieurs personnes de confiance recherchent pour lui un appartement dans le département du Loiret (la zone exacte vous sera indiquée) car il est inutile de vous préciser que les agences et les particuliers ne se précipitent pas pour répondre à un prisonnier qui leur écrit d’une centrale…
2 – que des fonds soient recueillis pour payer la caution et les six mois de location où il ne l’occupera pas.
Pour le 1, vous pouvez contacter Michel Lajoye à n° 9653-MC-bat b, Centre pénitentiaire de Clairvaux, 10310 Ville sous la Ferté.
Pour le 2, vous pouvez nous adresser un chèque (à l’ordre de Troisième voie avec au dos la mention Lajoye) à Editions Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1.
N’oubliez pas que tout retard dans la constitution du dossier entraîne un retard dans la libération de Michel Lajoye et donc accentue encore l’injustice de la situation.
La solidarité, et l’amitié, nous font un devoir de nous mobiliser. Je compte sur vous. Michel aussi.
Christian Bouchet