presentation proposer convergences abonnmentsite abonnmentresistance soutien
 
actualite
blank
blank
Éditorial
Politique
Étranger
Tribune libre
theoriciens
Yockey
Thiriart
Douguine
Evola
Autres
histoire
France
Italie
Espagne
Amérique latine
Allemagne
Pays anglo-saxons
Europe de l'Est
Autres
imperialisme
Entretiens
Antiaméricanisme
Antisionisme
Varia
spiritualites
Alternatives religieuses
Tradition
Varia
liste
liste
detail
sites nc
snc
accueil
recherche
recherchez
avancee
Mardi, 21 Mars 2006
imprimer
mail
Quelques mots sur le CPE
Christian Bouchet
Éditorial
Quelques mots sur le CPE
« Le CPE est la mesure la plus sociale que le gouvernement ait pris pour les jeunes »
Dominique de Villepin.

Plus de vingt ans de gouvernements successifs de drauche et de goite ont fait se succéder les contrats de travail réservés aux jeunes : SIVP, TUC, CES, CIP, Emploi-jeunes, CJE, CIVIS, etc. Tout cela avec un succès remarquable : le taux de chômage de ces fameux « jeunes » est actuellement supérieur à 20 % !

Or, à l’évidence, rien dans le CPE, ne peux régler en quoi que ce soit le problème de ce chômage spécifique. Il ne s’agit que d’un pas de plus dans la déréglementation du travail, un nouvel accroc dans les protections prévues par le Code du travail.

Le CPE est un avatar « spécial jeunes » du CNE qui a séduit les employeurs pour la facilité de licenciement (c’est, selon l’IFOP, l’opinion de 97 % d’entre eux) et l’absence de prime de précarité.

L’un et l’autre se complétant faciliteront la flexibilité du travail qui ne bénéficie qu’aux employeurs.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, en 2005, les salaires n’ont augmenté que de 0.8 % en moyenne, le nombre d’allocataire du RMI a cru de 5 %, notre pays compte 7 millions de pauvres (personne gagnant moins de 750 euros par mois).

Dans le même temps, les entreprises françaises du CAC 40 ont engrangé en 2004 60 milliards d’euros de bénéfices et donné 22 milliards de dividendes à leurs actionnaires. En 2005, les bénéfices ont atteint 80 milliards…

L’argent existe donc bien pour créer de vrais emplois stables, former des salariés, augmenter les salaires et diminuer les heures de travail.

Mais l’accroissement du bien être des plus pauvres égratignerait celui des plus riches. Celui des amis de Dominique de Villepin (et de Ségolène Royal). Donc des mesures dans ce sens sont inimaginables, d’où le CNE et le CPE.

Tout cela écrit, on ne peut donc qu’être contre le CPE.

Doit-on pour cela soutenir les grèves et les blocus ?

Sans doute, mais avec la plus grande réserve et sans oublier d’être critique : le slogan « blanc bonnet et bonnet blanc » doit devenir pour nous un leitmotiv. En effet ceux qui organisent et manipulent le mouvement (PS et ses courroies de transmission) ont un passif social qui vaut bien celui de l’actuelle majorité, et il est évident que le CPE ne les concerne que parce qu’il permet de déstabiliser le gouvernement Villepin. C’est un peu court comme programme et comme motivation.
0
sujet activé par la rédaction :: 11 réponse[s]
depeches
Atavisme 12/10/06
abonnes
Niveau 1 :: Jeune dissidence
Niveau 2 :: La Lettre du réseau
Niveau 3 :: Résistance Hors Serie
 
 
© 2002–05 :: v2.0
dernieres actualité
La Russie et l'Allemagne dans le monde contemporain : mêmes défis et mêmes réponses :: 20/10/06
La chèvre et les deux bourricots :: 20/10/06
La véritable bombe coréenne :: 20/10/06
Airbus ou la défaite emblématique des nationaux-libéraux :: 20/10/06
C’est pas l’truc aux Turcs ! :: 20/10/06