Pour avoir cru, à tort, que la France était bien une « terre de liberté » et « la patrie des droits de l’Homme », Georges Theil, un retraité, qui contestait la version officielle de l’Histoire récente, vient d’être condamné à six mois de prison ferme.
Vu l’état des geôles françaises, ce n’est pas une perspective réjouissante. Mais ce genre de peine est aménageable, et, au-delà de la symbolique, elle est supportable.
C’est sans doute pour cette raison que les tribunaux ont complété l’emprisonnement par de très fortes sanctions financières.
Au total, pour deux procès, et en incluant ses frais d’avocats, Georges Theil doit débourser 130.000 euros (soit +/- 850.000 francs).
On peut contester la nécessité du combat que mène Georges Theil et ses amis, on peut douter de son utilité, mais on ne peut pas rester sans réagir face à une telle condamnation et face à une telle volonté de réduire un homme âgé au silence et à la pauvreté.
Georges Theil dit tout haut ce qu’un certain nombre de Français n’osent même plus murmurer.
Georges Theil est à ce titre un symbole, celui d’une France qui croit à la liberté de pensée et de parole, celui d’une France que l’on bâillonne judiciairement pour la faire taire.
A ce titre Georges Theil, que l’on approuve ou non ses thèses et son combat, doit recevoir notre soutien. C’est une question d’honneur.
Je ne peux donc que conseiller une chose aux lecteurs de cette chronique : aidez financièrement le condamné et aidez le généreusement ! (son adresse est : BP 50-38, 38037 Grenoble Cedex 2.)
Je me souvient, au moment de conclure, de cette phrase d’un grand Italien : « Que celui qui ne donne pas son sang, donne son argent ! ». Je souhaite qu’elle vous inspire.