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Dimanche, 4 Décembre 2011
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La victoire de Poutine sera la nôtre
Claude Bourrinet
Éditorial
La victoire de Poutine sera la nôtre
Vladimir poutine, il y a quelques jours, comparait les ONG à des Judas. Ce n’était pas mal vu. Les médias occidentaux n’ont pas manqué l’occasion d’agiter leurs sempiternels grigris, croyant par là déstabiliser un Etat qui tient tête à l’entreprise mondialiste d’asservissement des peuples. Sans conviction, toutefois. On voit bien que, pour cette fois, la partie est perdue, comme elle a fait long feu en Biélorussie, et même en Ukraine, où l’ancienne diva du libéralisme coloré, Ioulia Timochenko, ci devant championne du lobby sioniste dans le pays de Makhno, connaît de sérieux ennuis. On a bien essayé de poser en victime l’ONG Golos (la voix de qui ? de son maître ?), ou bien certains sites d’opposition bloqués. On a monté en mayonnaise la prétendue perte d’influence d’un Poutine qui aurait essuyé des sifflets d’un public mécontent, bronca plutôt adressée au compétiteur américain, semble-t-il. Et le politologue (Dieu sait si on en a à la pelle, de ces « spécialistes », ces « géopoliticiens », ces « experts » tirés du chapeau médiatique !) Dmitry Oreskhin déclare : "Les Russes ont vu les bénéfices de l'arrivée de Poutine au pouvoir. Mais ils constatent maintenant que l'isolement de la Russie s'est accru, que la Russie ne tient plus sur ses jambes, ils ont l'impression d'avoir été dupés". Sur quelles sources s’appuie ce membre Presidential Council for Human Rights and Civil Society, l’une de ces associations internationales dont on sait les liens avec l’empire américain et la CIA ?

Les critiques que l’on entend ici et là sur les chaînes de télévision ou de radio françaises ont de quoi provoquer le rire. D’un ton arrogant et sentencieux, les journalistes évoquent le « manque de démocratie », les « pressions » dont pâtiraient des opposants comme Limonov, que l’on cite maintenant volontiers depuis qu’il est devenu la coqueluche de Saint Germain. C’est aller vite en besogne, quand la France a vu sa place, dans le classement relatif à la liberté de la presse, dégradée au quarantième rang, que la pensée unique matraque les consciences, et que, contrairement au mode de scrutin russe, la proportionnelle n’est pas adoptée dans notre pays, condamnant un parti qui fait presque 20% des voix à ne détenir aucun représentant à l’assemblée nationale. On s’attendrait à plus de modestie de la part de ces donneurs de leçon.

A moins qu’ils ne soient des militants propagandistes, payés pour leur docilité (on ne parle guère des privilèges fiscaux dont jouissent nos journalistes, si moralistes…)
Du reste, Vladimir Poutine, comme une grande partie de la classe politique riusse, a compris depuis belle lurette le piège. Comme en ex Yougoslavie, en Roumanie, en Ukraine, en Géorgie, dans les Républiques Caucasiennes ou d’Asie centrale, comme dans les pays d’Afrique du Nord, ou bien récemment en Syrie, en Iran, et même en Chine, le système impérialiste occidentaliste à pénétré la société civile à l’aide de chevaux de Troie généreusement alimentés par des subsides caritatifs. A la suite de quoi leurs jérémiades sont relayées, amplifiées, par les médias complice, qui poussent leur connivence jusqu’à submerger le champ communicationnel des Etats par des informations déformées, des manipulations, des mensonges. Si bien qu’à les écouter, on a l’impression que les pays que le système vise sont en ébullition, en insurrection contre des régimes injustes.
Mais on ne n’avale pas un pays comme la Russie, au passé si prestigieux. La tentative a failli réussir avec Eltsine et sa mafia, moment critique de l’histoire post soviétique où le pays a manqué d’être dépecé et ruiné par une bande de prédateurs apatrides. Mais ce fut vain. Le pays a encore du ressort. Le peuple russe est fier, et lui, contrairement au nôtre, n’oublie pas ses heures de gloire. Poutine est là pour le rappeler, et pour prouver encore une fois qu’il ne faudrait pas, dans certaines officines, prendre les vessies pour des lanternes.
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