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Lundi, 31 Janvier 2011
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Le test du marché
Christian Bouchet
Éditorial
Le test du marché
Ceux qui, comme moi, ont un long passé militant (1) savent qu’il n’y a rien de plus cruel que d’aller à la rencontre des Français là où ils vivent et tout particulièrement sur les marchés. C’est un sondage d’opinion en temps réel, tant des intentions de vote que de la sympathie ou de l’antipathie que nous inspirons.

J’ai ainsi connu, au temps des groupuscules, l’indifférence glaciale, puis plus tard, quand le temps des hautes eaux électorales fut venu pour le mouvement national, l’hostilité ouverte allant parfois jusqu’à l’agression.

Tant et si bien que j’ai eu, pendant longtemps, une réticence forte à participer à des tractages sur les marchés, leur préférant un militantisme de terrain plus discret et moins exposé.

Or, je me rends compte, depuis quelques temps, que notre présence parmi les stands des commerçants forains d’anxiogène devient agréable…

Si je ne situe pas clairement le moment où la tendance s’est inversée (2), je constate ses effets à chaque marché et j’en identifie clairement la cause puisque ceux à qui je remets mes tracts électoraux ne cessent de l’évoquer : cette sympathie nouvelle est entièrement due à Marine Le Pen et à son message.

Il fait encore bien froid dans l’Ouest, mais malgré les pieds gelés et l’onglée, c’est maintenant presque avec plaisir que j’effectue mes « marchés » hebdomadaires, certain de rencontrer sur ceux-ci de multiples manifestations de sympathie et de soutien qui se concrétiseront sans doute par des votes le moment venu.

Bien sûr, il y a toujours des grincheux : crasseux et punks à chiens, bobos des quartiers chics et enseignants prônant la tolérance et l’accueil de l’autre… Mais même eux semblent avoir changé de registre, comme s’ils avaient compris qu’ils ne pouvaient plus rien et que leur antifascisme ostensible était devenu aussi inopérant qu’obsolète…

Les sarkozystes et les partisans de l’Union des maquereaux et des pourris quant à eux ne se manifestent pas, vivant leur choix comme une maladie honteuse que l’on taît et que l’on cache…

Mais si les antifas et les partisans du nain hongrois se taisent, il reste le peuple, tous ces Français du commun qui eux ne sont pas silencieux, eux qui de plus en plus souvent nous réclament des tracts pour leur famille ou leurs amis, nous font part de leurs difficultés, de leurs peurs, de leurs espérances, ainsi que de leur amour de leur pays et de la souffrance que leur cause son état actuel.

Il y a tout cela, et il y a encore plus d’une année de campagne…

Alors, bien que je sois un éternel pessimiste, je finis par me convaincre : « Oui, un 21 avril à l’envers est possible » et j’en attends presque le marché suivant avec impatience.


notes

1 – Ma première action militante remonte au second semestre 1969. Il y a, déjà, quarante-et-un ans !…
2 – Il me semble que c’est lors des régionales de l’an passé.
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