Les deux fils, et un des petit-fils, de Saddam Hussein sont donc morts sous les balles yankees.
Ce qui m’a le plus surpris dans l’affaire est qu’ils étaient encore en vie, libres de leurs mouvements et cachés à Mossoul.
Cela montre au moins une chose : la difficulté qu’ont les troupes des USA a assurer un contrôle réel de la population et du territoire. Les attentats anti-américains qui ont lieu quasiment chaque jour dans l’ancienne Mésopotamie nous l’avaient déjà montré, ce fait tragique nous le confirme.
Cela écrit, on meurt - et on tue - en fonction de sa culture et de sa vue du monde... Durant la guerre d’agression contre l’Irak, il s’était trouvé sur un site « national » - ou prétendu tel - un éditorialiste pour écrire qu’il préférait les militaires américains aux « marchands de merguez baghdadis »... Il était étrange à mes yeux que cet homme, qui faisait pourtant preuve avec ostentation d’un racisme biologique obtus préféra une armée multiraciale à la composante afro-américaine marquée, illustration parfaite de la mixophilie yankee, à une résistance mono-ethnique. Mais je savais que la cohérence dans la réflexion n’est pas donnée à tout le monde et que l’occidentalisme tend à aveugler et à rendre idiot. Si je reviens sur cela, c’est que quand on admire les militaires américains, quelque soit leur origine ethnique, on admire une culture et une vue du monde qui n’est pas « européenne ».
C’est cette culture et cette vue du monde qui fait que contre quatre combattants légèrement armés, on envoie deux cent hommes aidés d’hélicoptères, qu’on attende plusieurs heures avant d’oser donner l’assaut et que celui-ci n’ait lieu qu’après l’usage de missiles...
A l’opposé de cette manière d’agir, il y a eu le comportement de Mustafa Hussein, quatorze ans. D’après Reuters : "Trois adultes gisaient près de lui, les soldats disent qu'il leur tirait dessus quand ils se sont rués dans les ruines. Ils l'ont abattu". Ce jeune adolescent savait qu’il vaut mieux mourir debout que de vivre à genoux.
Dans cette affaire ce sont les « marchands de merguez baghdadis » qui se seront comportés en hommes selon des critères indo-aryens, pas les GI’s même si certains sont de pure souche caucasienne.
Julius Evola mettait la race de l’esprit au dessus de la race du sang.
Il avait mille fois raison.
Christian Bouchet