Carl-Gustav Jung (1875-1961), lorsqu’il fonda la psychologie analytique, le fit en rupture et en contradiction avec l’école psychologique de son mentor Sigmund Freud. L’école jungienne et l’école freudienne reflètent l’opposition entre les visions-du-monde germanique et juive dans le domaine de la psychologie. En effet, il semble que les observations de Freud ont été faites principalement sur des patients juifs.
Jung commenta : « ... C’est une erreur assez impardonnable d’accepter les conclusions d’une psychologie juive comme généralement valables. »
L’esprit qui anime le freudisme a été remarqué par d’autres observateurs qualifiés, aussi bien juifs que non-juifs. L’historien juif Howard Sachar considère que la motivation principale des freudiens juifs est « le désir inconscient des Juifs de détruire la respectabilité de la société européenne qui les rejetait ... La loge viennoise de la Bnaï Brith, par exemple, se délectait en écoutant Freud exposer ses théories. » (H. Sachar, Le cours de l’histoire juive moderne)
Thomas Szasz, professeur de psychologie, de l’Université de l’Etat de New York, écrivit que « l’hostilité de Freud envers les non-juifs » était « un aspect important de sa personnalité et de ses prédilections. »
L’inconscient collectif
Jung apporta une importante contribution à la science avec sa théorie selon laquelle il n’existe pas seulement un inconscient individuel mais aussi un inconscient collectif, incluant un inconscient racial et ethnique, qui a un impact important et qui détermine l’Etre profond et l’identité [de cette race ou de cette ethnie]. Ce fut un développement scientifique et une élaboration du concept soutenu par des philosophes allemands tels que Herder, postulant
que chaque peuple, ou chaque nation, possède sa propre « âme ».
Jung affirma : « Il n’y a pas de doute qu’à un niveau antérieur et plus profond du développement psychique, où il est encore impossible de distinguer entre une mentalité aryenne, sémitique, chamitique ou mongole, toutes les races humaines ont une psyché collective commune. Mais avec le début de la différenciation raciale, des différences essentielles se sont aussi développées dans la psyché collective. »
Jung indique ce que cela signifie en termes pratiques, comme par exemple quand des politiciens et des leaders religieux essayent d’imposer une société multiraciale. Jung écrivit : « Pour cette raison, nous ne pouvons pas transplanter en bloc l’esprit d’une race étrangère dans notre propre mentalité sans dommage important pour cette dernière, un fait qui cependant ne dissuade pas les natures faibles d’être émues par la philosophie hindoue et
par ce genre de choses ».
L’Ombre
Une autre contribution majeure de Jung fut sa théorie de l’individuation, c’est-à-dire de
l’Etre Total amené dans la réalité en intégrant son inconscient refoulé dans le Soi conscient.
A ce processus qui est central dans la thérapie jungienne, Jung appliqua le mot allemand de Heilweg, la « voie sacrée » de la guérison. Sur la route vers l’individuation, on est confronté
à l’inconscient refoulé, ou Côté obscur du Soi, défini par Jung comme « l’Ombre du Soi ».
Selon le thème jungien de l’inconscient collectif, non seulement un individu mais une nation ou une ethnie entière, possède sa propre et unique « Ombre » collective. C’est ce que Jung exprima à la nation germanique lorsqu’il écrivit :
« Nous ne pouvons peut-être pas aller au-delà de notre niveau actuel de
culture, à moins que nous ne recevions une puissante impulsion venant de
nos racines primitives. Mais nous la recevrons seulement si nous retournons
en arrière de notre niveau culturel, donnant ainsi à l’homme primitif refoulé
en nous-mêmes une chance de se développer. La manière dont cela doit être
fait est un problème que j’ai essayé de résoudre depuis des années ... L’édifice
existant est pourri. Nous avons besoin de quelques nouvelles fondations. Nous
devons creuser jusqu’au primitif qui est en nous, car c’est seulement en dehors
du conflit entre l’homme civilisé et le barbare germanique que sortira alors ce
dont nous avons besoin : une nouvelle expérience de Dieu ... »
Le mouvement völkisch
Jung considérait que le primitif – ou Ombre – du peuple germanique était réprimé par un millénaire d’esclavage moral chrétien. Quand ce qui est naturel pour un individu ou pour
un peuple entier est réprimé, il ressortira finalement sous une forme ou sous une autre. La préoccupation de Jung était que l’Ombre germanique puisse arriver à la conscience, avec pour résultat l’individuation collective de tout le peuple. Il avait déclaré en 1919, l’année même où Hitler adhéra au nouveau Parti des Travailleurs Allemands (DAP) : « Comme la vision-du- monde chrétienne perd de son autorité, la plus grande menace viendra quand on entendra rôder la ‘bête blonde’ dans sa prison souterraine, prête à tout moment à jaillir avec des conséquences dévastatrices ».
Le désir de Jung de voir se réaliser « l’individuation » du peuple germanique l’amena au contact des énergiques mouvements völkisch qui avaient émergé pendant la fin du 19ème siècle, et qui étaient encore plus déterminés avec l’humiliation de l’Allemagne et de l’Autriche après la Première Guerre Mondiale. De la même manière, ces mouvements comprirent la compatibilité de la psychologie jungienne avec leur propre idéologie.
L’un des théoriciens völkisch était Jacob Wilhelm Hauer [1881-1962], fondateur du « Mouvement de la Foi Nordique ». Il s’impliqua dans des conférences et des associations jungiennes pendant les années 30. En 1934, il donna une conférence sur le symbolisme des nombres, qui avait une grande influence sur Jung, et pendant cette même conférence Hauer utilisa le concept jungien de l’inconscient collectif pour suggérer l’existence d’un inconscient racial associé à un symbolisme racial.
L’année précédente, les nationaux-socialistes étaient arrivés au pouvoir, et Jung écrivit son célèbre essai « Wotan » (1936), affirmant que le Reich national-socialiste était un appel à l’Ombre refoulée, ou inconscient wotanique de l’Allemagne. Il écrivit : « Les profondeurs
du caractère de Wotan expliquent mieux le national-socialisme que tous les facteurs économiques, politiques et psychologiques pris ensemble ».
Dans la querelle pour la souveraineté spirituelle sur l’Allemagne nationale-socialiste, entre
les « Chrétiens Allemands » qui avaient « aryanisé » Jésus, et le mouvement païen anti-chrétien, Jung condamna les premiers, et appela les Allemands à apporter tout leur appui
au mouvement de Hauer pour réaliser cette « nouvelle expérience de Dieu », de Wotan.
Il décrivit Hauer comme « possédé par Dieu » (c’est-à-dire par Wotan) et les activités de Hauer comme « les efforts tragiques et réellement héroïques d’un savant consciencieux. »
Pour Jung, la « Vieille Religion » [païenne] était toujours vivante, bien que souterraine et attendant de pouvoir resurgir. Il écrivit :
« Non, la mémoire de la vieille religion allemande ne s’est pas éteinte.
On raconte qu’il y a des barbes grises en Westphalie qui savent encore
où les vieilles images des dieux sont cachées ; sur leurs lits de mort, ils
l’enseignèrent à leurs plus jeunes petit-fils, qui détiennent le secret ... En
Westphalie, l’ancienne Saxonie, tout ce qui est enterré n’est pas mort ... »
A notre époque actuelle, où l’âme européenne est étouffée par le matérialisme et la superficialité, et par les reliquats moribonds et putrides d’un millénaire de répression spirituelle judéo-chrétienne, Jung apporte un éclairage grâce auquel le peuple européen en tant que collectivité pourrait retrouver son chemin vers un sens de l’existence. Comme ce grand interprète de l’Etre Européen, le philosophe existentialiste et favorable au national-socialisme, Martin Heidegger, écrivit :
« Le passé de l’existence humaine pris comme un tout n’est pas un vide,
mais ce à quoi nous retournons toujours quand nous avons établi de
profondes racines. Mais ce retour n’est pas une acceptation passive de
ce qui a été, mais sa transmutation. »