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Mercredi, 9 Avril 2008
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Entre Tibet et Kosovo, la Palestine
Daniel Vanhove
Étranger
En ces temps où les médias dominants font et défont les causes auxquelles ils pressent les citoyens à l'adhésion ou la condamnation, comment ne pas s'interroger sur ce qui anime ceux-là dans leurs choix arbitraires ? En effet, qui ne serait pas surpris d'assister à tant d'insistance pour déclarer hier le Kosovo indépendant, et de remue-ménage pour réclamer aujourd'hui un boycott des prochains JO en Chine ou au minimum de sa cérémonie d'ouverture, quand dans le même temps, le silence sur la situation pourtant toujours plus détériorée en Palestine rend ces mêmes médias complices d'un tel état de faits ?... Quand les choses vont de ce train, ne conviendrait-il pas de se demander de quelles manipulations nous faisons l'objet ? Et force est de constater qu'à l'analyse des trois cas, les Etats-Unis et son bras armé l'OTAN, se trouvent impliqués dans les manouvres.

Au Kosovo, la récente et plus grande base armée américaine hors du territoire US (Bondsteel Camp, décrit comme une version réduite de Guantanamo[1]) est le produit de la firme Halliburton (celle-la même dont Dick Cheney, le vice-président américain est ou a été l'un des administrateurs) ; au Tibet les fiches de transferts de fonds de la CIA attestent d'un soutien au Dalaï Lama himself, pour un montant de 180.000 US$ par an[2] ; et en Palestine, faut-il encore s'étendre sur les manouvres de l'administration américaine pour empêcher toute avancée de paix négociée par les Palestiniens eux-mêmes, malgré les gesticulations diverses pour tenter de tromper l'opinion publique en se faisant passer pour de généreux donateurs voire même pour des artisans d'une paix qu'ils torpillent par tous les moyens.

Il convient donc de souligner qu'encore et toujours, rien ne change dans la politique extérieure des Etats-Unis : le but est et reste bien la domination absolue d'un maximum de zones d'influence dans le monde. et la volonté de diviser pour affaiblir la résistance et ainsi mieux contrôler les forces en présence. Particulièrement là où les enjeux économiques se révèlent indispensables à leur hégémonie. Que ce soit au Kosovo, pour diviser et morceler un peu plus encore les Balkans et ainsi mieux contrôler l'acheminement pétrolier du Caucase tout en se rapprochant sans cesse des frontières russes ; au Tibet pour contrer la puissance montante d'une Chine qui à moyen terme risque bien de les reléguer à l'arrière plan ; et en Palestine où les enjeux pétroliers dans la région moyen-orientale par leur soutien inconditionnel à Israël n'est plus à démontrer.

Plus que jamais, il convient donc de dénoncer l'hypocrisie de ces médias qui nous relatent des faits sans nous expliquer clairement le dessous des cartes. Ainsi que d'interroger les responsables politiques quand ils se précipitent par leurs adhésions dociles (pour ne pas dire serviles) à suivre aveuglément les injonctions américaines. L'on nous dit souvent (et avec quelle fierté !) que l'Europe est devenue la première zone économique du monde, devançant les Etats-Unis. Mais comment dans le même temps, n'est-elle pas capable d'un minimum de politique commune et distanciée des USA dès qu'il s'agit de l'extérieur ? Est-ce vraiment le hasard ? Ou au contraire, une telle situation arrange-t-elle assurément les uns comme les autres ?

Nombre de ces questions mériteraient bien d'être adressées à nos responsables politiques tant qu'elles n'auront pas obtenu de vraies réponses. Et face à la situation qui prévaut en Palestine, il ne faut cesser de mettre et remettre sur la table le statut et les droits inaliénables du peuple palestinien, tant qu'une juste solution ne sera pas négociée avec eux, sans préalable ni exclusion de quiconque, quant à leur reconnaissance.
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