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Lundi, 11 Juillet 2016
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Autriche : la présidentielle sera un duel sur l'UE, affirme Van der Bellen
Rédaction
Étranger
Vienne - Alexander Van der Bellen, candidat écologiste à l'élection présidentielle autrichienne, a accusé vendredi son adversaire d'extrême droite de jouer avec le feu en évoquant un possible référendum sur la place du pays dans l'UE, assurant qu'il mènerait la bataille contre ce projet.

Lorsque le parti FPÖ et Nobert Hofer imaginent une sortie de l'Autriche (de l'UE, ndlr), ils jouent un jeu dangereux avec le feu, a déploré le candidat des Verts dans le tabloïd Österreich.

Le FPÖ flirte depuis des années avec une sortie de l'UE et de l'euro, a insisté M. Van der Bellen, jugeant les prises de position du parti d'extrême droite imprudentes et irresponsables. Il promet aussi d'en faire un sujet (de campagne, ndlr), que cela plaise ou non au FPÖ et à M. Höfer car c'est extrêmement important.

L'ancien patron des Verts autrichiens avait battu de peu Norbert Hofer lors du second tour du 22 mai mais le scrutin a été annulé par la Cour constitutionnelle en raison d'irrégularités dans le dépouillement de plusieurs milliers de bulletins et une nouvelle élection sera organisée le 2 octobre entre les deux hommes.

Cet économiste de 72 ans devait être investi vendredi à la tête de l'Etat en vertu de sa victoire du second tour mais l'annulation de la présidentielle a changé la donne : un intérim est assuré collégialement par trois parlementaires, la présidente et les deux vice-présidents du Conseil national, la chambre basse du parlement.

Norbert Hofer est l'un des deux vice-présidents et il a rejeté les appels de l'opposition à renoncer à cet intérim présidentiel en raison de la bataille électorale.

Lors d'une cérémonie de passation de pouvoirs, vendredi au parlement, le président sortant Heinz Fischer, social démocrate, a insisté sur la vocation européenne de l'Autriche.

Eurosceptique, le FPÖ n'avait pas fait de l'Europe un thème central de sa campagne lors du précédent round électoral, n'évoquant une possibilité de référendum qu'en cas d'intégration de la Turquie. Depuis le référendum britannique Nobert Hofer a fait monter les enchères, affirmant que si l'UE évolue dans la mauvaise direction (...), vers plus de centralisme, et si elle intègre la Turquie, ce sera le moment d'interroger les Autrichiens sur l'appartenance à l'Union.

Dans une interview à paraître samedi dans le quotidien Die Presse, ce cadre du FPÖ affiche cependant une position plus modérée : je ne veux pas que l'Autriche sorte de l'UE car ce serait une erreur, affirme-t-il. Il n'en tient pas moins pour nécessaire un référendum dans le cas d'une entrée de la Turquie ou de traités renforçant la centralisation, mais cette consultation serait un dernier recours.

Et il se dit moins jusqu'au-boutiste que le Front national français, avec lequel le FPÖ est allié au sein du parlement européen et a organisé récemment une manifestation commune à Vienne : Le Front national a une ligne extrêmement critique sur l'UE, fortement en faveur d'une sortie. Ce n'est pas la ligne du FPÖ, assure-t-il.

La quotidien Österreich a publié également vendredi un sondage, sur un échantillon de 600 personnes, selon lequel 52% des Autrichiens interrogés sont contre une sortie de l'UE, 30% pour et 18% se disent indécis. Ils sont 60% à se dire hostiles à l'idée du référendum.

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