Le nouveau chargé de mission de Sarko est un policier israélien !
Nicolas Sarkozy a décidé de confier une "mission" après la polémique née autour de la loi du 23 février sur le rôle positif de la colonisation à un certain Arno Klarsfeld dont la famille s'est fait un nom dans "la chasse aux criminels de guerre nazis". Lui même a joué un rôle dans le procès Papon où il représentait la Fédération française des fils et filles des juifs déportés de France.
Immédiatement, Arno Klarsfeld a proposé de modifier l'article 4 de la loi du 23 février sur ledit "rôle positif". Il s'est insurgé contre les appels d'historiens et d'intellectuels proposant la suppression de toutes les lois interdisant la libre recherche et la libre discussion et a bien marqué son intention de tout faire pour le maintien de la loi Fabius-Gayssot.
Chouchou de la Ligue de Défense Juive et autres nervis sionistes auteurs d’agressions anti-nationalistes, Arno Klarsfeld n’a pas hésisté à aller prêter main-forte aux forces de répression israéliennes. Il a ainsi effectué pendant près d’un an un « service militaire » sous l’uniforme des Gardes Frontières, c’est-à-dire une troupe dont la fonction, depuis sa création, consiste uniquement à réprimer, torturer et humilier les populations palestiniennes occupées, et non à défendre les « frontières » d’un pays qui n’a au demeurant jamais voulu s’en fixer.
Champions toutes catégories en matière de racisme et de brutalité contre les civils , les « Mishmar Ha-Gvul » chers à Arno Klarsfeld sont désignés sous divers sobriquets dans les milieux libéraux israéliens , dont le moins anodin est celui de « Gestapo ».
Et c’est à l’ex-Garde Frontières israélein Klarsfeld (dont on aimerait d’ailleurs connaître la nationalité réelle) que le chef de l’UMP, vient de confier « un travail approfondi sur la loi, l’Histoire, et le devoir de mémoire » !
D’où vient l’idée ? Peut-être bien des dirigeants de la police israélienne, que Sarkozy a accueilli la semaine dernière à Paris, officiellement, pour prendre conseil auprès d’eux en matière de « maintien de l’ordre ». Arno Klarsfeld, quand il était sous leurs ordres, aura sans doute été un matraqueur de Palestiniens méritant.
On sait que Sarkozy a été l’un des principaux meneurs du chantage à l’antisémitisme, notamment lorsqu’il a, en sa qualité de ministre, accrédité des rumeurs sur de faux actes antisémites (dans l’affaire de l’auto-mutilation d’un rabbin, ou dans celle de l’incendie mensongèrement qualifié d’antisémite de l’école juive de Gagny, en particulier) ou lorsqu’il est allé se faire délivrer un certificat de bonne conduite par une organisation sioniste américaine qui appelait en même temps à « boycotter la France » !
Mais l’activisme de Sarkozy au service d’Israël va bien au-delà de tels comportements, observés chez ces innombrables politiciens français, de droite comme de gauche qui ont progressivement cessé d’exprimer la moindre réserve vis-à-vis de la politique israélienne, de peur de se faire traiter d’antisémites.
De fait, les initiatives de Nicolas Sarkozy, dont la réception des ministres de la police et la mission confiée à leur protégé Arno Klarsfeld ne sont que les avatars les plus récents, traduisent une allégeance, directe, aux réseaux et officines les plus bellicistes issus de l’appareil d’Etat israélien.