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Lycée musulman d’Aubervilliers - Les finances ne suivent pas
Les écoles musulmanes n’ont pas la cote malgré la loi interdisant sur le port des signes religieux à l’école publique. Seules quelques centaines d’élèves ont rejoint ces établissements. Les parents sont plus sensibles aux résultats scolaires qu’à la religiosité.
Les responsables du collège-lycée musulman privé, Réussite, d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) font face à un déficit financier important. La situation financière de l’établissement les oblige à envisager l’hypothèse de ne pas donner suite à une classe de terminale. « Ce n’est pas une situation nouvelle mais ce n’est pas dramatique. Nous demeurons confiants. Nous nous interrogeons sur l’opportunité de l’ouverture de cette classe de terminale, nous ne voulons pas mettre nos élèves dans une situation embarrassante. Actuellement, nous n’avons que douze élèves, c’est insuffisant. Le budget d’une classe est de 120 000 euros par an. Toutes les classes sont déficitaires. Pour arriver à l’équilibre, il nous faut 22 élèves par classe », explique Fayçal Menia, directeur administratif.
Le collège compte sur le contrat d’association avec l’Etat pour sortir de la zone rouge. Le budget annuel s’élève à 700 000 euros par an et les responsables du collège arrivent péniblement à ramasser 500 000 euros avec les différents dons. Le déficit annuel de 200 000 euros plombe les finances de l’établissement. Les 120 élèves qui fréquentent les six classes du collège s’acquittent de 2050 euros de frais d’inscription. « Nous remplissons toutes les conditions pour que l’Etat signe enfin avec nous. Pour des raisons qui nous échappent, c’est repoussé de trimestre en trimestre. La dernière fois, on nous a dit que cela se fera après les législatives. On n’a toujours pas de nouvelles », se désole Fayçal Menia.
Les élèves de terminale, dont la plupart ont fait leur scolarité dans l’établissement dès son ouverture en 2001, se mobilisent et lancent un appel à l’aide par peur de l’année blanche. « Il n’y a pas de raison de s’angoisser. Si nous décidons de fermer cette classe, les élèves peuvent retourner aisément à l’enseignement public. Les élèves sont aussi inscrits à l’Education nationale », tempère le directeur administratif.
Seul problème : le collège est surtout fréquenté par des jeunes filles voilées, qui risquent l’exclusion dans l’école publique. « Ce n’est pas vrai ! Nous sommes un établissement ouvert à tout le monde. Il n’y a pas que des filles voilées. Seul un élève sur deux est musulman », précise Fayçal Menia. L’établissement dispense 4 heures d’arabe et une heure de morale religieuse par semaine.
Malgré la loi de 2003 interdisant le port des signes religieux à l’école publique, la multiplication annoncée des écoles musulmanes n’a pas eu lieu. En plus de La Réussite, l’Education nationale en comptabilise trois : l’école primaire Taalim-al-Islam, ouverte en 1990 à La Réunion, le lycée Averroès, ouvert en 2003 à Lille, et le collège-lycée Al-Kindi, fondé à Décines.
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