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Mercredi, 28 Juin 2006
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C'est Galouzeau qu'il vous faut
Philippe Randa
Politique
C'est Galouzeau qu'il vous faut
Heureusement qu’on a Galouzeau de Villepin. S’il n’en sortait pas une « bien bonne » de temps à autre, de quoi parlerait-on ? De football encore et toujours… et les prestations de notre Bleu-Black-Rouge équipe nationale se situant entre le nul et le médiocre en attendant sans doute le grotesque, la France pourrait être triste, malgré le soleil revenu.

Donc, merci Dominique ! En traitant François Hollande de « lâche », il a provoqué un petit raffût. Petit comme l’incident. Petit comme les protagonistes. Petit comme ses excuses dès le lendemain, lorsqu’il a expliqué qu’il ne s’adressait pas au Premier secrétaire du Parti socialiste en particulier, mais à… on a toujours pas compris à qui et on s’en fiche d’ailleurs. Le soufflé de l’incident a sombré dans la minable retraite du Première ministre qui a pleurniché qu’il n’avait pas lui-même : « été épargné par les attaques personnelles, par la calomnie et par le mensonge ».

À croire que le marécage politique ne serait donc pas uniquement un long fleuve tranquille d’enrichissement personnel et de perpétuelle auto-satisfaction.

Et tout le monde, après cette nouvelle déconfiture villepinienne, de s’interroger sur le départ de l’intéressé. Lui veut tenir jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la prochaine élection présidentielle. Pourquoi ? Parce que les miracles existent, du moins si l’on y croit avec suffisamment de conviction.

Galouzeau sait bien, lui, qu’en politique française, on n’est jamais tout à fait mort tant qu’on n’est pas allongé dans un cercueil.

Les exemples abondent : de François Mitterrand à Jacques Chirac qui ont fini par décrocher le cocotier élyséen après moults « accidents de parcours »… à Jean-Marie le Pen dont les médias ont annoncé chaque année la « chute », deux décennies durant, puis carrément sa « mort » après que Bruno Mégret lui ait contesté en vain la direction du Front national. Aujourd’hui, ces mêmes médias en sont à se demander qui l’affrontera au second tour de cette fameuse présidentielle de 2007…

Même Nicolas Sarkozy, actuel Conducator de l’UMP, avait pourtant été hué par les militants du RPR pour avoir joué le mauvais bourrin balladurien en 1995. Il prouve, lui aussi, la vérité profonde de cette maxime immortalisée par Chevalier et Laspalès : « Tout est possible, tout est réalisable ! »

Galouzeau aurait donc bien tord de jeter l’éponge, d’autant qu’« il est un intime de la pensée du Président », a coutume de dire Jérôme Bonnafont, porte-parole de Jacques Chirac. Preuve aussi que ce dernier aurait une pensée et que quelqu’un l’a découverte… Reste encore à trouver ce qu’il pourrait bien en faire.

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© Les chroniques de Philippe Randa sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée son origine, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com.

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