Un seul choix possible : soit Nathalie Arthaud soit … Marine
Ce sont les deux seules personnes à vouloir réellement défendre ceux de nos compatriotes qui, de plus en plus nombreux, s’enfoncent dans la misère.
Ce qui peut paraître étonnant, c’est que Nathalie aura évidemment ses signatures, alors qu’il est possible que Marine ne les ait pas.
La raison en est simple : ce que propose Nathalie Arthaud n’a aucune chance de se réaliser : faire payer les riches si cela peut apparaître nécessaire, n’est évidemment pas suffisant. De plus, par idéologie, Nathalie Arthaud prône la lutte ouvrière – ce qui est une autre forme de mondialisation – au lieu de la lutte nationale que propose, à juste titre, Marine. Pour Nathalie Arthaud, les « riches » et les « patrons » sont à mettre dans le même sac, celui des profiteurs. Ce slogan a un double mérite, celui de la simplicité », et celui de détourner la solution des vrais problèmes vers un bouc émissaire commode, les « capitalistes ».
Nathalie n’est donc pas dangereuse pour le système, ni pour la pensée unique. Elle en est un simple alibi, avec les 4 ou 5 % de voix qu’elle pourra éventuellement recueillir : elle sera la « preuve » que la liberté d’opinion peut s’exprimer en France.
Il en est de même pour l’énarque-HEC … je veux parler de Jacques Cheminade. Lui aussi aura ses 500 signatures, il ne risque pas d’être au second tour, il ne gênera donc ni le PS, ni l’UMP. Avec ses quelques dizaines de milliers de voix, il aura réussi son pari, faire parler de lui, et paraître lutter contre le système, alors qu’il n’en est qu’un « idiot utile » : il est trop intelligent pour ne pas le savoir. Mais l’avenir de la France, il n’en a que faire.
Certes, en dehors de Marine, peut-être que d’autres non plus n’auront pas leurs signatures : il faut éviter que Marine paraisse la seule à être ainsi mise à l’écart. Christine Boutin, dont certaines positions peuvent déranger – que ce soit sur le concept de revenu universel ou sur certaines de ses positions morales – n’aura peut-être pas non plus ses signatures. Cela peut aussi permettre aux maires de « botter en touche », en feignant d’hésiter entre tel ou tel candidat ou candidate.
Il est certes encore temps pour que des milliers de maires changent d’avis : pourraient-ils d’ailleurs encore se regarder dans la glace si Marine était empêchée de se présenter. Oseront-ils assumer le rôle historique de collaborateurs du système, à l’instar des millions de Français qui se sont tus entre 1940 et 1945, certains de bonne foi, d’autres en profitant du marché noir, quand ce n’était pas, comme l’un de nos présidents défunts, en tentant de ménager la chèvre et le chou.
Messieurs les maires, pensez à la désespérance de vos compatriotes, à leur misère grandissante, et faites votre devoir, en conscience. Demandez-vous aussi pourquoi l’on veut museler la seule véritable voix « anti-système » ?