Xavier Renou, un multicarte de la subversion
Lundi 3 novembre, pendant qu'une vingtaine de ministres européens étaient réunis, à Vichy, à l'occasion d'une conférence ministérielle européenne sur l'intégration, quatre personnes qui manifestaient en pyjamas rayés à l'appel du groupuscule Les Désobéissants étaient interpellées.
Mercredi 5 novembre, on jugeait à la 24ème chambre du palais de Justice de Paris, les agresseurs d’Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, qui avait été pris a parti, en novembre 2007, par deux extrémistes de gauche qui l’accusaient de complicité dans le génocide rwandais.
Dans ces deux affaires on retrouve un même individu, figure montante de l’ultra-gauche radicale : Xavier Renou.
Au milieu des années 1990, celui-ci s’était fait remarquer en fréquentant le Scalp, un groupuscule qui doit sa célébrité à ses violences anti-Front national. En formation de journalisme à Paris-II Assas, il avait fait une fixation sur les étudiants nationalistes du GUD auxquels il avait consacré son mémoire de DEA en 1996. Ce travail extrêmement médiocre avait aussitôt été publié par un éditeur gauchiste.
Depuis, notre homme est devenu un véritable VRP multicartes en subversion. Il est responsable de la campagne « Désarmement nucléaire » de Greenpeace France, responsable du mouvement « Sortir du nucléaire », membre fondateur du groupuscule « Les Désobéissants », porte-parole du collectif « Génocide Made in France » et, comme « formateur à l’action directe non-violente », il a animé ces deux dernières années une quarantaine de stages de « désobéissance civile » et de « médiatisation d’actions subversives » suivie par des étudiants grévistes, des faucheurs volontaires, des membres du Réseau éducation sans frontière, etc.
S’il y a bien une constante dans toutes les actions de Xavier Renou, c’est son hostilité au fait national et son engagement dans des combats en apparence généreux mais dont il est aisé d’appréhender l’instrumentalisation par les multinationales et les puissances hostiles à la France. Que ce soit par son hostilité au nucléaire ou à l’action de la France au Rwanda Renou recoupe les positions du Département d’État américain et des multinationales qui veulent maintenir la France dans une dépendance énergétique et la chasser d’Afrique. Et quand il lutte en faveur d’une immigration sans entraves, il répond aux souhaits des trusts qui veulent pouvoir disposer d’une main-d’œuvre encore moins chère car plus abondante, etc. On est donc en droit de se poser la question : Xavier Renou est-il un idiot utile ou un agent d’influence ? Pour notre part, la réponse est évidente…