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Lundi, 1 Décembre 2008
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Les longs couteaux de la rue Solferino
Philippe Randa
Politique
Les longs couteaux de la rue Solferino
La crise au Parti socialiste a tenu en haleine médiatique la France une dizaine de jours durant. À croire qu’il n’y avait pas autre chose de vraiment important dans l’actualité.
Le Parti socialiste n’est même plus divisé, il est franchement fracturé. Il est étrange toutefois qu’un nom n’ait guère été évoqué durant ces dix jours : celui de Lionel Jospin. Qui peut oublier que cette crise interne date tout de même du fameux 21 avril 2002, soir du premier tour des élections présidentielles ?

Rappelez-vous, le candidat socialiste, alors Premier Ministre de la France, est devancé dans les urnes par Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac. Il n’est pas au second tour. La déconvenue est d’autant plus amère qu’il a mené bataille, assuré de sa qualification et voilà qu’il reste, échoué, sur le bord du champ de bataille électoral.

À la surprise générale, alors que personne ne le lui demandait, il déclare assumer cet échec en se retirant de la vie politique. On sait aujourd’hui qu’il s’agissait là d’un « coup » médiatique et qu’il entendait bien, comme il l’a prouvé cinq ans plus tard, être de nouveau candidat de son Parti à l’élection présidentielle. Mais n’étant plus rien, il le resta. La nature qui a toujours horreur du vide n’aura pas permis à ce tartuffe de se moquer du monde aussi impunément.

Peu ont compris alors les conséquences terribles de cette si douteuse tactique politicienne : en abandonnant ses troupes après la défaite, Lionel Jospin a transformé un simple, quoique douloureux échec électoral, en véritable dépôt de bilan politique pour celles-ci, ouvrant la boîte de Pandore des ambitieux socialistes, tout aussi nombreux qu’ailleurs.

Les adorateurs de la Rose seraient aujourd’hui calmés. Certains d’entre eux, en tout cas, l’affirment haut et fort, à l’image des deux dames qui furent en compétition pour le poste de Premier secrétaire. Mais Martine et Ségolène ne sont pas prêtes à se pacser, c’est l’évidence, même si elles n’en vinrent pas aux mains, encore moins aux coups de sacs ravageurs et se sont retenues de toute insulte ou injure.

Seulement les regards noirs qu’elles se décochent et les sourires de façade qu’elles affichent depuis hier, en disent suffisamment long sur l’avenir de leurs relations… et sur celles de leurs partisans en train d’affûter leurs longs couteaux sur les trottoirs de la rue de Solferino, peu enclin à faire contre mauvaise fortune majoritaire, bon cœur militant.

La faute à qui ? À Tartuffe !
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