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Mardi, 14 Octobre 2014
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Hollande tente de calmer les ardeurs réformatrices de son aile droite
François-Xavier Bourmaud
Politique
Après la polémique sur les indemnités chômage, le président a cherché l'introuvable synthèse à gauche.


Erreur


Des sujets explosifs pour des débats insolubles, un affrontement de lignes divergentes, une pincée de querelles d'ego et une improbable synthèse pour emballer le tout… Cela ressemble à un congrès du PS, ce sont les socialistes au pouvoir. Que ce soit sur les allocations familiales ou l'assurance-chômage, ils ont offert ces derniers jours un spectacle assez incompréhensible laissant place à toutes les interprétations possibles. La séquence se déroule en trois temps: une proposition iconoclaste formulée par un tenant de l'aile droite du PS, une montée au créneau de l'aile gauche, une mise au point du président de la République. Le tout, sur fond d'injonctions de Bruxelles à Paris d'accélérer le rythme des réformes et de menaces de rejeter son budget 2015.

C'est ainsi que François Hollande a repoussé lundi les velléités de réformes de l'assurance-chômage exprimées dimanche par le ministre de l'Économie Emmanuel Macron dans Le Journal du dimanche . «La négociation sur le sujet viendra le moment venu, pas immédiatement», a déclaré l'Élysée avant que le ministre du Travail François Rebsamen ne tente de fermer, momentanément, le débat en assurant qu'«il n'y a pas lieu dans l'immédiat de renégocier quoi que ce soit et d'ailleurs, ce n'est pas possible».



Il faut dire qu'il y avait le feu. Déjà la semaine dernière, le premier ministre avait exprimé depuis Londres la même volonté d'engager une réforme de l'assurance-chômage avant que François Hollande ne tente, déjà, de clore le débat depuis Milan. L'épisode avait accrédité l'idée d'une première dissonance entre François Hollande et Manuel Valls. Mais en abordant à nouveau le sujet ce week-end, Emmanuel Macron a provoqué une polémique d'autant plus importante que ses propos intervenaient au moment même où se tenait un conseil national du PS à Paris. «Cela s'est sans doute enflammé à cause de ça, assure un conseiller du président de la République qui minimise la portée des propos d'Emmanuel Macron. Sa réponse était équilibrée et il reconnaissait que le sujet n'était pas d'actualité.»

«Un marché du travail catastrophique»

Il n'empêche, cela n'a pas raté, les socialistes se sont tout de même emportés, qui pour dénoncer les propos du ministre, qui pour lui apporter son soutien. Si bien que la ligne de fracture que François Hollande et Manuel Valls s'étaient efforcés de camoufler la semaine dernière est réapparue. À Matignon, on veut croire que «le sujet est clos» et l'on assure que «le président de la République, le premier ministre et Emmanuel Macron disent la même chose: que le sujet se pose dans le cadre des négociations entre partenaires sociaux. La prochaine étape est prévue en 2016. Nous sommes en 2014. Donc ce n'est pas dans l'immédiat».

Au-delà de cet aspect formel, il y a aussi une question de fond: à quoi bon réformer l'assurance-chômage pour inciter les chômeurs à retrouver du travail s'il n'y a pas d'emplois? Sur ce point, les blocages sont connus et essentiellement liés aux rigidités du marché du travail, comme l'a d'ailleurs rappelé lundi Jean Tirole. «Le marché de l'emploi français est assez catastrophique, a déclaré le nouveau lauréat du prix Nobel d'économie pour sa première prise de parole. Je pense qu'il va falloir changer les choses si on veut donner un avenir à nos enfants.» Pour l'heure, le gouvernement n'a mis en discussion que l'assouplissement des seuils sociaux. Les socialistes qui ont salué lundi le prix Nobel de Jean Tirole, à l'instar de François Hollande et de Manuel Valls, pourraient aussi se pencher sur quelques-unes de ses propositions pour réformer le marché du travail, comme celle d'instaurer un contrat de travail unique avec période d'essai où les entreprises peuvent licencier sans taxes. «Ce n'est pas à l'ordre du jour», élude-t-on à l'Élysée. Quant à réformer l'assurance-chômage à l'échéance prévue, cela tombera un an avant l'élection présidentielle.

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