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Lundi, 11 Juillet 2016
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Marion Maréchal Le Pen : «Je veux instaurer une grande fête populaire dans le Sud»
Emmanuel Galiero
Politique
Marion Maréchal Le Pen, députée du Vaucluse, mobilise une centaine d'élus et attend mille cinq cents militants dans la ville frontiste du Pontet, samedi. Pour ce rassemblement des fédérations, elle renoue avec les « BBR » historiques du parti, les fêtes Bleu Blanc Rouge. Entretien.


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Certains observent la restauration des fêtes Bleu Blanc Rouge comme un message politique. Quelle est votre ambition?

Certains ne peuvent s'empêcher de voir des messages politiques extrapolés. Je ne suis pas certaine que cela soit juste. Je n'ai jamais renié la filiation politique avec Jean-Marie Le Pen, laquelle est d'ailleurs assez évidente au Front national. En revanche, ce qui est vrai est mon souhait d'instaurer, à long terme, cette tradition de fête populaire autour des neuf fédérations du Grand Sud.

Pourquoi?

Ce territoire s'est distingué par des scores particulièrement élevés. La totalité de nos parlementaires nationaux en sont issus, comme la majorité de nos maires et élus régionaux. Il s'agit donc d'un enjeu politique majeur. Je trouve intéressant de créer de la cohésion et de mobiliser les troupes car si le sud est performant sur le plan militant, on sait très bien qu'une partie non négligeable des parlementaires de 2017 viendra de cette région où l'implantation du FN est la plus ancienne.

Pourquoi avez-vous souhaité reprendre le titre «BBR»?


Les gens connaissent cette appellation. Les fêtes Bleu Blanc Rouge sont très ancrées dans l'inconscient collectif du FN. Je suis très fière de cet héritage qui incarne bien l'esprit du parti. Notre honneur est de rester un parti populaire quand les autres partis préfèrent souvent les petits fours, canapés et champagne.

Quelles sont les particularités locales du FN?

La fédération du Var est la meilleure fédération du Front depuis très longtemps. Le Vaucluse fut l'un des territoires où le vote poujadiste était aussi l'un des plus importants. Le manque de stratégie locale de Jean-Marie Le Pen explique sans doute que nous ayons tardé à avoir des élus. J'ajoute que, dans les années 90, des villes comme Toulon et Nice avaient enregistré de très bons score, fruits de la stratégie locale de Bruno Mégret, finalement abandonnée pour des raisons financières. La volonté de Marine Le Pen de revenir à cette stratégie d'implantation locale a eu immédiatement des effets, dès les municipales en 2014.

Vous voyez le sud comme une sorte de laboratoire de la recomposition politique en France. Pourquoi?

J'espère que ce territoire pour impulser cette recomposition, sauf à faire comme Christian Estrosi lors des régionales durant lesquelles il a choisi de se saborder avec la gauche. Une partie de la droite ne pourra pas faire autrement, sauf à se renier, que de travailler avec nous car nous sommes devenus incontournables. Ici, peut-être plus qu'ailleurs, il existe une très forte porosité des électorats. Nous avions déjà décidé des désistements réciproques avec l'UDF aux législatives en 1995. Il existe une sensibilité souverainiste, identitaire, anti-gaulliste parfois… Bref, la sociologie de l'électorat de droite est plus compatible avec le Front qu'ailleurs. Quand l'offre FN est plus performante, incarnée comme elle l'est aujourd'hui avec ses élus locaux, cela porte ses fruits et force l'UMP à aller se chercher une sorte de néo-électorat communautariste, comme le fait la gauche.

Dans l'entourage de Jean-Marie Le Pen, Lorrain de Saint-Afrique a remarqué que le site du Front national n'a pas annoncé les fêtes du Pontet. Normal?

C'est peut-être une erreur de notre part. Il n'y faut pas y voir nécessairement une manipulation. D'autant qu'il n'y aucune raison particulière car cet événement s'inscrit dans le cadre de la stricte discipline du Front. C'est une fête de réconciliation, pas de division.

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