13/04/03 15.46 t.u. Christian Bouchet

Quand la guerre d’agression yankee contre le peuple irakien a débutée, j’avais indiqué sur ce site mon absence d’illusions.

Bien sûr, au fond de moi, je rêvais un peu...

J’espérais que Bagdad soit un nouveau Stalingrad ou que l’Irak soit un nouveau Vietnam.

Je rêvais, mais, je le répète, j’étais sans illusions.

L’Irak s’est effondré.

Après plus de dix années d’embargo et avec une telle disproportion des forces, comment aurait-il pu en être autrement ?

Durant ces trois semaines écoulées, j’ai difficilement pu suivre les informations à la TV ou à la radio, submergé comme je l’étais par un torrent de haine anti-yankee (et accessoirement de mépris vis à vis des journaleux).

Ces sentiments ne sont pas près de s’atténuer chez moi. Or la crise irakienne, n’est quand même qu’un élément très périphérique dans ma vie. Je peux donc m’imaginer sans mal ce que ressentent ceux pour qui elle est un élément central, ceux qui ont connu les bombardements et les deuils, et qui vont maintenant connaître l’occupation étrangère.

Rien n’est donc sans doute fini ni en Irak, ni dans le Proche-Orient, les USA ont gagné une victoire, ils n’ont pas gagné la guerre et, comme l’écrit mon ami Roland Gaucher dans une chronique publiée sur ce même site, si les Américains sont pour nous l’ennemi absolu, les arabes musulmans sont nos alliés objectifs.

Un jour Carthage paiera !

En attendant cela, il faut se former pour expliquer et pour dénoncer.

Je vous conseille donc de vous rendre sur la librairie en VPC liée à ce site et d’y acquérir quelques ouvrages dont la lecture me semble indispensable.

Il s’agit d’Irak, avant-poste de l’Eurasie du Père Benjamin (avataréditions) – lien – et des brochures présentant les thèses du Parti Baath (Editions Ars Magna) – lien.

A la fin de ce mois, nous vous proposerons de plus un Résistance hors série tout entier consacré à la question irakienne.

Bagdad est une victoire de l’ennemi. Il y aura d’autres combats et un jour la victoire sera nôtre. C’est en nous formant à la dénonciation de l’Empire du mal que nous y contribuerons.

Christian Bouchet