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:::::::: textes idéologiques :: yockey ::

Parasitisme de la culture

02/06/04 11.29 t.u.
Francis Parker Yockey

Dans le chapitre sur la vision de la politique, la condition dans laquelle des personnes pensant à titre privé affectent les affaires publiques a été appelée politique parasite. L’exemple a été donné de La Pompadour jetant la France dans une guerre contre le Grand Frédéric parce qu’il l’avait gratifiée d’un nom peu flatteur devant toute l’Europe. Dans cette guerre, la France perdit son empire outre-mer au profit de l’Angleterre, parce qu’elle combattait en Europe et consacrait moins d’efforts à la grande guerre impériale qu’à la guerre européenne locale. C’est le résultat habituel de la politique parasite.

Une nation est une Idée, mais elle est une simple partie de la plus grande Idée de la Culture qui la crée dans le processus de sa propre réalisation. Mais précisément comme une nation peut être l’hôte de groupes et d’individus puissants qui pensent en complète indépendance de la réalisation de l’Idée nationale, une Culture peut l’être aussi.

Chacun est familier de la politique parasite dans une nation, et chacun la comprend lorsqu’il en devient conscient. Quand le Grec Capodistria était Secrétaire aux Affaires Etrangères en Russie, on ne s’attendait pas à ce qu’il exécute une politique anti-grecque. Pendant la Révolte des Boxers en Chine, aucune puissance occidentale ne pensa à donner un commandement à un général chinois. Dans la guerre américaine contre le Japon, 1941-1945, les Américains n’utilisèrent pas de conscrits japonais, tout comme l’Europe découvrit dans les deux premières Guerres Mondiales qu’elle ne pouvait pas utiliser les Slaves de Bohême contre la Russie. Les généraux américains n’oseraient pas utiliser leurs Mexicains contre le Mexique, ou leurs Nègres contre l’Abyssinie. Dans la période de préparation de la guerre contre la Russie, un sympathisant avéré de la Russie n’aurait pas non plus avoir un poste public en Amérique. Les Américains remettraient encore moins tout leur gouvernement à des immigrants russes reconnus.

Des phénomènes de ce type reflètent le fait général qu’un homme ou un groupe reste ce qu’il est même s’il est pris dans un autre groupe, à moins d’être assimilé. L’assimilation est la disparition d’un groupe dans un groupe. Le flux sanguin des individus qui le composent continue, mais le groupe a disparu. Tant qu’il était un groupe, il était étranger.

Dans notre examen de la race nous avons vu que les différences physiques ne sont pas des barrières à l’assimilation, mais qu’une barrière Culturelle l’est. Des exemples sont les Allemands baltes et les Allemands de la Volga, isolés dans la Russie primitive, les Chinois et les Japonais en Amérique, les Nègres en Amérique et en Afrique du Sud, les Britanniques en Inde, les Parsis en Inde, les Juifs dans la Civilisation Occidentale et en Russie, les Hindous au Natal.

Le parasitisme de la Culture surgit de la même manière que le parasitisme surgit en politique. Un parasite est simplement une forme de vie qui vit dans ou sur le corps d’une autre forme de vie, à ses dépens. Cela implique donc qu’une partie de l’énergie de l’hôte soit dirigée dans une direction étrangère à ses intérêts. C’est complètement inévitable : si l’énergie d’un organisme est utilisée pour quelque chose d’autre que son propre développement, elle est gaspillée. Le parasitisme est inévitablement nuisible à l’hôte. Le mal s’accroît en proportion de la croissance et de la diffusion du parasite.

Tout groupe qui ne prend pas part au sentiment de la Culture, mais qui vit à l’intérieur du corps de la Culture, implique nécessairement une perte pour la Culture. De tels groupes forment des zones de tissu anesthétique, pour ainsi dire, dans le corps de la Culture. Un tel groupe, en se tenant en dehors de la nécessité historique, le Destin de la Culture, milite inévitablement contre ce Destin. Ce phénomène n’est en aucune manière dépendant de la volonté humaine. Le parasite est spirituellement extérieur, mais physiquement à l’intérieur. Les effets sur l’organisme-hôte sont néfastes à la fois physiquement et spirituellement.

Le premier effet physique des groupes non-participants à l’intérieur du corps de la Culture est que le chiffre de la population de la Culture est ainsi réduit. Les membres du groupe étranger prennent la place d’individus appartenant à la Culture, qui ainsi ne pourront jamais naître. Il réduit artificiellement le chiffre de la population de la Culture en proportion du chiffre du groupe parasite. Dans le parasitisme animal et humain, l’un des nombreux effets sur l’hôte est la perte de nourriture, et le parasitisme Culturel est analogue. En réduisant le nombre des individus de la Culture, un parasite Culturel prive l’Idée Culturelle de la seule forme de nourriture physique dont elle a besoin – un apport constant de matériel humain approprié pour sa tâche vitale.

C’est seulement à la lumière d’études récentes des tendances de la population que cet effet anti-reproducteur des groupes immigrants a été établi. Ainsi, de l’étude comparative des tendances de la population américaine, il est apparu que les 40 millions d’immigrants en Amérique venant des autres continents de 1790 jusqu’à aujourd’hui n’ont pas du tout servi à accroître la population de l’Amérique, mais seulement à changer sa qualité. Une Idée supra-personnelle, revêtue de la force du Destin, doit accomplir sa tâche de vie, et si cela implique une population d’une certaine taille, s’accroissant jusqu’à un certain niveau, ce supplément viendra à exister.

Le Matérialisme se retrouve avec les données des tendances de population dans les mains mais sans en avoir l’explication. Ces données ont montré un accroissement graduel pour les nations occidentales, atteignant rapidement un apogée, et ensuite une stabilisation et une lente diminution. La courbe qui décrit ce mouvement de la population des nations – c’est la même courbe, à peu près, dans chaque cas – sera la même pour décrire le mouvement de population d’une Haute Culture. Au stade où une Haute Culture se transforme en Civilisation – le stade marqué pour nous par Napoléon – l’accroissement du nombre est rapide et s’élève jusqu’à un chiffre qui dépasse tout ce qui a précédé. Le même Esprit de l’Epoque qui a extériorisé toute l’énergie de la Culture en un industrialisme et une technique massifs, de grandes révolutions, des guerres gigantesques, et un impérialisme illimité, a aussi appelé ce nombre [de population] à l’existence. La tâche de vie de la Civilisation Occidentale est la plus puissante que le monde ait jamais vue, et elle a besoin de ce nombre pour pouvoir l’accomplir.

Les groupes culturellement parasites ne sont pas disponibles pour l’Idée. Ils utilisent l’énergie de la Culture vers l’intérieur et vers le bas. De tels groupes constituent des points faibles dans le corps de la Culture. Le danger de cette faiblesse interne pour la Culture s’accroît en proportion directe avec les menaces venant de l’extérieur. Au 16ème siècle, quand l’existence de l’Occident était menacée par les Turcs, il aurait été parfaitement évident pour chaque Occidental que des groupes intérieurs importants de Turcs – s’il y en avait eu – auraient été une sérieuse menace.

Une seconde manière pour le parasitisme de la Culture de gaspiller la substance de la Culture est par les frictions internes que sa présence crée nécessairement. Dans le corps de la Culture Arabe vers l’époque du Christ, un grand nombre de Romains était présent. Leur stade culturel était celui de la Civilisation Tardive, de l’extériorisation complète, et le stade culturel de la population araméenne qui était ici chez elle était celui de la Culture la plus précoce. La tension qui était naturellement engendrée – raciale, nationale et culturelle – culmina finalement avec le massacre, en 88 av. JC, de 80.000 Romains. Cela entraîna les guerres de Mithridate, dans lesquelles des centaines de milliers de gens périrent en 22 ans de lutte.

Un autre phénomène plus proche de notre époque est celui des Chinois en Californie. Ici la tension raciale entre les populations blanche et chinoise aux 19ème et 20ème siècles entraîna persécution mutuelle, haine, émeutes et excès sanglants.

La population nègre en Amérique tout comme en Afrique du Sud a donné lieu a des explosions similaires de haine et de violence des deux cotés.

Tous ces incidents sont des manifestations du parasitisme de la Culture, de la présence d’un groupe qui est totalement en dehors de la Culture. Ces phénomènes n’ont absolument aucun lien, contrairement à ce que pensait l’approche analytique du Rationalisme, avec la haine ou la méchanceté de part et d’autre. Le Rationalisme regarde toujours vers le bas : il voyait simplement un groupe d’individus de chaque coté. Si ces individus se massacraient les uns les autres, c’était le désir de ces individus particuliers à ce moment particulier de s’entretuer. Le Rationalisme ne comprenait même pas le simple phénomène organique de la foule, et encore moins les formes supérieures, le peuple, la race, la nation, la Culture. Il ne vint jamais à l’idée des Libéraux que puisque ces tensions s’étaient toujours manifestées ainsi pendant 5.000 ans d’histoire, c’est qu’une certaine nécessité était à l’œuvre. Les Libéraux ne pouvaient pas comprendre l’instinct, le rythme cosmique, le battement racial. Pour eux une émeute raciale était la manifestation d’un manque d’« éducation », de « tolérance ». Un oiseau survolant une manifestation dans la rue la comprendrait mieux que les matérialistes, car ils adoptaient volontairement le point de vue du verre de terre et le soutenaient avec détermination.

Ainsi, loin que ces excès soient le résultat de la méchanceté ou de la malice, c’est le contraire qui est vrai, les démonstrations de bonne volonté et de « tolérance » accroissent en réalité la tension entre groupes totalement étrangers, et la rendent plus mortelle. Focaliser l’attention sur les différences entre des groupes complètement étrangers transforme ces différences en oppositions, et accélère l’explosion. Plus les deux groupes sont mis étroitement en contact, plus la haine mutuelle s’accroît insidieusement et dangereusement.

Théoriquement il semble parfait de dire que si chaque individu était « éduqué » dans la « tolérance » il n’y aurait pas de tension raciale ou culturelle. Mais les individus ne sont pas les unités de ce type d’événement ; les individus ne sont pas la cause de ces choses, ce sont les unités organiques supérieures qui le sont, et qui contraignent les simples individus. Le processus n’a rien à voir avec la conscience, l’intellect, la volonté, ou même les émotions, dans son déclenchement. Tout cela entre en jeu seulement comme des manifestations de défense de la part de la Culture contre la forme de vie étrangère. La haine n’est pas à l’origine du processus, et la « tolérance » ne le stoppe pas non plus. Ce genre de discours applique la logique de la table de billard à des organismes supra-personnels. Mais la logique n’est pas à sa place ici. La vie est irrationnelle, et toutes ses manifestations le sont : naissance, croissance, maladie, résistance, auto-expression, Destin, Histoire, Mort. Si nous voulons conserver le mot logique nous devons distinguer logique inorganique et logique organique. La logique inorganique est la pensée de la causalité ; la logique organique est la pensée du destin. La première est consciente, éclairée ; la seconde est rythmique et inconsciente. La première est la logique de laboratoire de l’expérimentation physique ; la seconde est la logique vivante des êtres humains qui se livrent à cette activité, et qui ne sont en aucune manière sensibles, dans leurs vies, à la logique qu’ils appliquent dans leurs ateliers.

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