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:::::::: textes idéologiques :: yockey ::

Parasitisme de la culture

02/06/04 11.29 t.u.
Francis Parker Yockey


II.

Le plus tragique exemple de parasitisme de la Culture pour l’Occident a été la présence d’une partie d’une nation de la Culture Arabe dispersée à travers tout le corps de l’Occident. Nous avons déjà vu le contenu entièrement différent de l’idée-nation dans cette autre Culture : ici les nations étaient tout à la fois Etat, Eglise et Peuple. L’idée d’une patrie territoriale était inconnue. La patrie était partout où étaient les croyants. Membre et croyant étaient des idées interchangeables. Cette Culture était parvenue à sa phase tardive de Civilisation alors que notre Occident Gothique émergeait simplement de l’état primitif.

Dans les petits hameaux – il n’y avait pas de cités – de l’Occident en train de s’éveiller, ces cosmopolites accomplis construisirent leurs ghettos. La pensée de l’argent, qui semblait mauvaise à l’Occident profondément religieux, était le point fort de ce peuple étranger hautement civilisé. Le prêt à intérêt était interdit aux chrétiens par l’Eglise, et cela conféra un monopole de l’argent aux étrangers. La Judengasse [en allemand : rue des Juifs] avait un millénaire d’avance sur le développement Culturel de son environnement.

La légende du Juif errant surgit à cette époque, exprimant le sentiment de malaise que l’Occidental ressentait en présence de cet étranger sans terre qui était partout chez lui, bien qu’il semblait à l’Occident qu’il n’était nulle part chez lui. L’Occident comprenait aussi peu sa Torah, sa Mishna, son Talmud, sa Kabbale et sa Yetsirah que lui-même comprenait le Christianisme et la philosophie scolastique. Cette incapacité mutuelle à se comprendre engendra des sentiments d’étrangeté, de peur et de haine.

La haine de l’Occidental pour le Juif avait une motivation religieuse, pas raciale. Le Juif était le païen, et avec sa vie civilisée et intellectualisée, il semblait méphistophélique et satanique pour l’Occidental. Les chroniques de l’époque racontent les horreurs qu’engendra la contact entre ces deux groupes totalement étrangers. Les Juifs furent massacrés à Londres le jour du couronnement de Richard 1er en 1189. L’année suivante 500 Juifs furent assiégés dans le château de York par la populace, et pour éviter sa fureur, ils s’égorgèrent mutuellement. Le roi Jean fit emprisonner des Juifs, arracher leurs yeux ou leurs dents, et massacrer des centaines en 1204. Lorsqu’un Juif à Londres força un chrétien à lui payer plus de deux schillings par semaine sur un salaire de 20 schillings, la colère de la populace tua 700 Juifs. Les croisés, pendant des siècles, massacrèrent des populations juives entières dans les villes, lorsqu’ils s’arrêtaient sur leur route de la guerre en Asie Mineure. En 1278, 267 Juifs furent pendus à Londres, accusés de frapper de la monnaie. L’arrivée de la Peste Noire en 1348 fut attribuée aux Juifs, et des massacres en résultèrent dans toute l’Europe. Pendant 370 ans, les Juifs furent bannis d’Angleterre, avant d’être réadmis par Cromwell.

Bien que la motivation de ces excès n’était pas raciale, elle créait la race. Ce qui ne détruisit pas les Juifs les rendit plus forts, et les sépara plus que jamais des peuples-hôtes, physiquement et spirituellement.

Pendant les siècles de notre histoire occidentale, les problèmes et les développements qui soulevèrent une excitation fondamentale en Occident ne touchèrent pas le Juif insensible, dont la vie intérieure était passée dans la fixité avec l’achèvement de la Culture qui créa cette Eglise-Etat-Peuple-Nation juive. Vides de sens étaient pour lui le conflit de l’Empire et de la Papauté, la Réforme, l’Age des Découvertes. Il les regardait purement en spectateur. Sa seule préoccupation était de savoir ce qu’ils signifieraient pour lui. L’idée d’y prendre part, ou de faire des sacrifices pour un camp ou un autre, ne lui vint jamais. Les Britanniques en Inde regardèrent du même œil les troubles parmi les populations indigènes.

Dans ses ghettos répartis dans l’Europe, tout était uniforme : les interdits alimentaires, la morale dualiste talmudique, une pour les goyim et une autre pour les Juifs, le système juridique, les runes, les phylactères, les rituels, les sentiments. Son soufisme, sa secte hassidique, son kabbalisme, ses leaders religieux comme Baal Shem, ses Tsaddiks, étaient tous incompréhensibles pour les Occidentaux. Non seulement incompréhensibles, mais inintéressants. Les Occidentaux étaient absorbés dans les conflits intenses de leur propre Culture, et n’observaient pas, sauf dans leurs relations avec lui, la vie du Juif parmi eux.

La Culture Occidentale n’identifia pas le Juif en tant que phénomène Culturel avant le 20ème siècle extériorisé et sensible aux faits. A l’époque médiévale, jusqu’à la Réforme, il le vit comme un païen et un usurier, à l’époque de la Contre-Réforme comme un homme d’affaires habile, à l’époque des Lumières comme un homme civilisé, à l’Epoque du Rationalisme comme un combattant d’avant-garde de la libération intellectuelle d’avec les liens de la Culture et de ses traditions.

Le 20ème siècle vit pour la première fois qu’il avait sa propre vie publique, son propre monde avec tous ses détails. Il réalisa que l’étendue de sa vision était l’équivalent de la sienne en ampleur et en profondeur, et donc étrangère en un sens total qui n’avait jamais été suspecté auparavant. Dans ses siècles précédents, le point de vue de l’Occident envers le Juif était limité par son stade de développement à l’époque, mais avec le 20ème siècle et sa vision universelle, l’entièreté de ce qui a été appelé le « problème juif » fut aperçue pour la première fois. Ce n’est ni la race, ni la religion, ni la morale, ni la nationalité, ni l’allégeance politique, mais quelque chose qui inclut tout cela, qui sépare le Juif de la Culture Occidentale.

La Culture embrasse la totalité de la vision du monde : science, art, philosophie, religion, technique, économie, érotisme, lois, sociétés, politique.

Dans chaque branche de la Culture Occidentale, le Juif a développé ses propres goûts et préférences, et lorsqu’il intervient dans la vie publique des peuples occidentaux il se conduit d’une manière distincte, c’est-à-dire dans le style de la vie publique de l’Eglise-Etat-Nation-Peuple-Race juive. Jusqu’au 20ème siècle, cette vie publique fut invisible pour l’Occident replié sur lui-même.

Comme toutes les nations à la fin de leur Civilisation, par ex. les Hindous, les Chinois, les Arabes – la nation juive passa à un système de castes. Les brahmanes en Inde, les mandarins en Chine, le rabbinat dans la Juiverie, sont trois phénomènes correspondants. Les rabbins étaient les gardiens du Destin de l’unité juive. Lorsque des libres-penseurs apparurent parmi les Juifs, ce fut le devoir du rabbinat local d’empêcher un schisme. Dans le cas de Uriel da Costa, un Juif libre-penseur d’Amsterdam, la Synagogue locale l’emprisonna et le soumit à une telle persécution qu’il mit finalement fin à sa vie. Spinoza fut excommunié par la même Synagogue, et on attenta une fois à sa vie. De grosses sommes lui furent proposées pour revenir au judaïsme, et lorsqu’il refusa il fut maudit et prononcé anathème. En 1799, le leader hassidique de la Juiverie orientale, le doyen Salman, fut livré par le rabbinat au gouvernement des Romanov après un procès par son propre peuple, tout comme l’Inquisition occidentale livrait les hérétiques à la disposition de l’Etat.

L’Occident contemporain ne voyait même pas ces phénomènes, et ne les aurait pas compris s’il les avait vus. Il regardait tout ce qui était juif avec ses propres préjugés, tout comme les Juifs regardaient l’Occident selon ses termes de vision avancée.

Les Parsis en Inde sont un autre fragment de la Culture Arabe dispersée parmi les étrangers. Les Parsis possédaient vis-à-vis de leur environnement humain le même sens des affaires que le Juif dans l’Occident médiéval. Leur vie intérieure était entièrement séparée des étrangers autour d’eux. Leurs intérêts étaient différents en tout. Les Parsis ne participèrent jamais aux troubles et aux révoltes durant les siècles du Raj britannique.

De la même manière, la Guerre de Trente Ans, les guerres de Succession, le conflit des Bourbons et des Habsbourg, ne touchèrent le Juif d’aucune façon. Les différences entre phases de Culture créent un isolement spirituel complet. L’attitude du Juif envers les tensions occidentales était celle de Pilate au procès de Jésus. Pour Pilate, la question religieuse ici impliquée était totalement invisible – il appartenait à une Civilisation dans sa dernière phase, éloignée d’un millier années de l’excitation religieuse de sa propre Culture.

Avec l’agitation du Rationalisme en Occident, cependant, une césure apparut dans la vie collective de cette partie de la Juiverie isolée dans la Culture Occidentale.

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