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Les 15 contre les sanctions

28/06/02 6.38 t.u.
Robert Steuckers

Les Quinze n'ont pas accepté les propositions espagnoles d'imposer des sanctions économiques contre les pays d'origine de l'immigration illégale. Aznar avait, pour ce projet, le soutien de l'Italie de Berlusconi et de la Grande-Bretagne de Blair. Face à tous les autres, animés par le crétinisme doloriste, dont la "pensée unique" se gargarise depuis toujours. Ces crétins doloristes veulent, disent-ils, une "approche plus positive" : encourager les pays qui luttent contre les flux d'immigration illégale vers l'Europe. Certes, en théorie, cette "approche positive" n'est nullement condamnable en soi. Mais le temps presse. Sur les plages d'Andalousie et dans l'archipel des Canaries, sur les côtés du Détroit d'Otrante, à Sangatte face à Douvres et Folkestone, le flot est là, qui butte aux frontières de l'Europe. C'est le "Camp des Saints", annoncé voici près de 30 ans par Jean Raspail. Espagnols, Italiens et Britanniques sont conscients du danger, car ils le perçoivent clairement. La décision des Quinze est une demie mesure : il faut sanctionner les pays qui forcent leurs citoyens à émigrer ET il faut encourager ceux qui permettent l'éclosion de structures industrielles ou agro-alimentaires viables, qui permettent aux jeunes de trouver du travail chez eux. Il faut contraindre les pays d'où viennent les immigrés clandestins à monter la garde sur leurs propres frontières et à payer le rapatriement de tous leurs ressortissants arrêtés en Europe; de toutes les façons, les rapatriements doivent être facturés et déduits du montant des aides financées par l'Europe. De même, ces pays doivent contribuer à financer l'entretien de leurs citoyens chômeurs en Europe. En revanche, il est tout aussi exact que les pays qui développent des infrastructures viables doivent recevoir de vifs encouragements, ainsi que la priorité dans les aides européennes.

La bonne politique pour les "Quinze" n'est donc pas d'adopter une position plutôt que l'autre, mais d'adopter les deux positions. Or cela pose problème : le Maroc, l'Algérie et la Turquie sont incapables de garder leurs citoyens au pays, tant la corruption, le système fiscal archaïque ou le poids prépondérant de la chose militaire dans la gestion économique du pays provoquent une telle quantité de dysfonctionnements que les secteurs civils ne peuvent connaître aucun envol. L'Europe doit donc relâcher ses liens avec ces pays, exiger des dédommagements pour les maux qu'ils font subir à l'Europe à cause de leurs politiques aberrantes, sanctionner durement tous les débordements de ces immigrants, adopter une ligne diplomatique dure, et, à titre de compensation, ouvrir des relations amicales avec les pays qui parviennent à garder leur population et à accueillir des immigrants issus de l'aire arabo-islamique. Par exemple : la Libye, qui vient de construire le plus grand réseau hydrographique du monde, c'est-à-dire la "Grande Rivière" artificielle qui permet de faire pousser du blé dans le Sahara (cf.: Sylvie ROUAT, " La Grande Rivière artificielle - Un miracle dans le désert ", in : Sciences et Avenir, décembre 2001, pp. 78-80). La Libye jette un défi considérable : elle est prête à refaire de l'Afrique du Nord un grenier à blé pour l'Europe, comme aux temps des Romains. En plus, l'industrie fruitière connaîtra également un développement considérable.

Cette politique intelligente braque évidemment les Etats-Unis, qui ne veulent pas d'une zone de production de blés et d'agrumes soustraite à leur contrôle. Tel est le motif principal de la campagne haineuse menée contre la Libye depuis des décennies : on ne veut pas que Khadafi réalise les projets concoctés par le tandem germano-italien dans les années 40. L'Europe doit pouvoir passer outre, ne pas tenir compte de cette propagande aussi haineuse qu'intéressée. Ses intérêts la portent vers une solidarité trans-méditerranéenne avec les régimes intelligents, vers une politique de fermeté face à ceux qui continuent à mener leurs pays à la ruine et leurs citoyens à la misère.

En Espagne, Verhofstadt, l'inénarrable bricoleur de la coalition "arc-en-ciel", a dit qu'il fallait lutter contre les réseaux de négriers qui drainent les candidats réfugiés illégaux vers l'Europe. Bien. Tout à fait d'accord. Mais envisage-t-il de s'attaquer, par exemple, à la mafia turque, qui est la partie constituante d'un binôme, dont le second pilier est l'armée, inféodée à l'OTAN et aux Etats-Unis ? On s'en doute. Ses bons conseils resteront donc pure phraséologie, lettre morte.

Verhofstadt a également évoqué les sondages qui constatent que 14% de la population européenne serait "xénophobe", raison pour laquelle, il faut lutter contre ces "négriers", alliés objectifs du FN, du Vlaams Blok, des populistes danois, de Haider, etc. On sait pourtant que ce type de sondage n'est jamais pertinent. Le Danois Anders Fogh Rasmussen a rebondi sur cette remarque et ajouté qu'il fallait que les autorités européennes tiennent compte des préoccupations des citoyens, y compris de ces 14% de "xénophobes". Disons-le une fois pour toutes : il n'y a ni racisme ni xénophobie en Europe (sauf dans des marges extrêmement ténues qui ne franchissent même pas le simple pour cent). Il y a 14% de gens qui sont simplement hostiles à la violence et à la délinquance. Il y a nuanceŠ Dans un monde où les flots de miséreux cesseront d'errer en quête de stabilité, il n'y aura plus de xénophobie et de racisme et la violence et la délinquance seront réduites à une portion vraiment congrue. Pour cela, il ne faut pas de paroles, pas d'inquisition traquant un racisme imaginaire, pas de fausse démocratie fonctionnant par l'établissement acrimonieux de "cordons sanitaires" en tous genres, il faut des travaux d'aménagement territorial, de bons projets positifs. Or, les crétins doloristes, auxquels nous faisions allusion tout à l'heure, sont viscéralement incapables d'élaborer de bons projets. Ils sont donc les seuls responsables de nos misères, que nous soyons Européens, Arabes ou Africains.

 
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