20/08/02 14.43 t.u. Francois-Xavier Massa

Si négriers, d'ici et de là-bas, et entreprises occidentales demeurent les éternels gros profiteurs de l'immigration, il n'en est pas de même pour le continent africain, qui reste, à l'évidence, la principale victime de cette déperdition d'énergie.

Ça n'est pas nous qui le disons, donc ne cherchez de réminiscences identitaires dans ces lignes, mais plus prosaïquement le gouverneur de la Banque centrale... kenyane, Nahashon Nyahash, qui n'a pas craint d'affirmer que le « manque de mains d'œuvre qualifiée » et le ralentissement économique « entravent le développement »(1) de l'Afrique de l'Est.

Comme quoi, en matière d'arguments sérieux pour dénoncer les retombées néfastes de l'immigration, en tant que mode d'exploitation, il a plus à apprendre auprès des responsables africains que du racisme indélébile des malades mentaux du KKK.

Mais c'est fou comme beaucoup de ceux qui s'amusent à donner des leçons de patriotisme à autrui ne choisissent de se vautrer QUE dans des modèles étrangers, y compris non-européens, comme celui de l'Oncle Sam et de ses tares les plus glauques.

Qui se ressemble, s'assemble ? Qui sait ?

Mais qu'on me permette de laisser ces mercenaires à leurs amours états-uniennes contre-nature et qui ne dureront que le temps que mettront leurs mentors US à s'apercevoir qu'ils ne sont qu'une poignée d'étudiants attardés, sans avenir ni le plus petit intérêt pour l'impérialisme US, dont ils ont toujours été (en dépit de leurs grigris nazebroques) un des instruments...

Note

(1) Kenya Times (28 juin 02).