09/07/02 14.10 t.u. Comité de soutien à Jacques Bompard

Communiqué de presse

Voici quinze jours, la mairie d'Orange annonçait son désabonnement de l'hebdomadaire Minute. Le directeur de la rédaction de ce journal, un certain Molitor, a cru utile de commenter cette décision dans un article finement
intitulé "Carton orange pour Jacques Bompard".

Visiblement, le patron de Minute (enfin le patron éditorial car le vrai propriétaire, celui qui tient le tiroir-caisse, est plus discret...) n'a pas compris nos motifs de désabonnement. Il écrit : "Voici maintenant que Jacques Bompard ayant perdu les élections , c'est la faute à Minute".

Tel n'était évidemment pas le sens de notre désabonnement. Il y a plus de 100 000 habitants dans la circoncription d'Orange, il n y a sans doute pas cinquante lecteurs de Minute. Nous n'avons donc jamais accusé Minute d'avoir fait perdre Jacques Bompard. Ce que nous avons reproché à ce journal qui fut autrefois la fierté de la presse nationaliste grâce à des journalistes connus et de talent, c'est tout simplement de cirer les mocassins d'un député chiraquien qui a toujours poursuivi de sa haine Jacques Bompard et le FN. C'est d'avoir également cité comme référence le journal Challenge au motif que celui-ci avait désigné Thierry Mariani, le deputé UPM en question, comme l'un des meilleurs de France.

Or, à qui appartient Challenge ? Au groupe Perdriel-Nouvel Observateur... Singulier journal patriote que ce Minute qui propose comme étalon de qualité les "enquêtes" d'un bimensuel de gauche... Bimensuel qui écrivait à propos de Mariani le 30 mai dernier : "Il s'est fait connaître au milieu des années 90, lorsqu'il a croisé le fer avec Jacques Bompard, le maire FN d'Orange. Farouche opposant de l'extrême-droite, il est entré à 18 ans au comité central du RPR".

Et c'est cet homme présenté comme pourfendeur du FN que Minute a porté aux nues dans deux articles avant et entre les deux tours des législatives (sans parler de nombreux autres articles favorables depuis deux ans)?

Non, décidément, ce Minute là n'est plus le vrai Minute.

On y chercherait d'ailleurs en vain les reportages qui firent la gloire de ce journal. Où sont passés aussi les Brigneau, les Devay, les ADG ? Au bas d'articles généralement pompés de dépêches d'agences de presse et réécrits dans un sens plus ou moins "national", on ne trouve plus que des noms qui sentent bon le pseudo... Seul le dessinateur Konk est digne de ce que fut Minute. Une page sur seize, c'est peu...

Alors, il semble évident que pour tout patriote, pour tout nationaliste, il ne peut être question de continuer à acheter un journal faux-cul (1), un journal dont on ne sait pas exactement à qui il appartient (2), un journal qui couche avec le RPR, un journal dont le directeur écrit que tout un chacun, même de gauche, "est le bienvenu à Minute"(3).

La presse nationale compte d'autres titres comme Présent, National Hebdo, Faits et Documents ou Rivarol, dirigés, eux, par des journalistes patriotes connus, éprouvés et de confiance. Ils méritent d'être soutenus.

Plus Minute.

Ce journal doit se persuader que nous ne ménagerons pas nos efforts pour en convaincre les patriotes de la France entière.

Le comité de soutien à Jacques Bompard

(1) Durant les années 2000 et 2001, Molitor et sa rédaction, n'ayant pas le courage de citer les communiqués de presse du Front national, les faisait paraitre en courrier des lecteurs, signés de deux initiales, QP, ne voulant évidemment rien signifier. Ca, c'est du grand journalisme !
(2) Le lecteur curieux qui ferait une recherche sur la société SACEN, propriétaire de Minute, RCS Paris B 439 218 694, s'apercevrait que SACEN veut dire Société d'Achat de Commerces et de Négoces. On est bien loin du journalisme. A noter également que le gérant de cette étrange société a le bel âge de 20 ans. Bien jeune pour de telles responsabilités ! Mais quelque chose nous dit que le dénommé Pierre Molitor (eh oui ! ça se passe en famille !) ne doit être terrassé de fatigue par son labeur acharné à ce poste de haute responsabilité...

(3) Ce n'est sans doute pas un hasard si le directeur de Minute n'a jamais été accepté comme membre du Clan de la Presse de Radio Courtoisie qui réunit les principaux directeurs de publications nationalistes...