Vérité en-deçà de l’Oronte, erreur au-delà ?…
Le 20 janvier 2016 s’est tenu à Paris la réunion regroupant six ministres de la Défense des pays « les plus engagés contre Daech »1 (États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Australie et Pays-Bas), autour de Jean-Yves Le Drian et du US Secretary of Defense, Ashton Baldwin Ash Carter. Comme toujours ce happening fut l’occasion de martiales déclarations et de vœux, dont la piété et, surtout, l’efficacité n’ont pas été à la rencontre des attentes. Retex de Jacques Borde sur un (quasi) non-événement…
Que de décisif a-t-il bien pu se dire au cours de ce que nos éminents confrères du Figaro.vox ont astucieusement appelé un « narratif politico-militaire » ? À vrai dire, peu de choses. Même si nos confrère se demandent si « La campagne contre la terreur nazislamiste entrerait […] dans une nouvelle phase, avec les préparatifs d’une longue bataille dont l’objectif est la libération des villes de Raqqa et de Mossoul »2, les deux capitales du nazislamisme en Syrie et en Irak ?
Toujours selon Figaro.vox, « la cible serait également, de détruire toutes les ”métastases” [nazislamistes], où qu’elles surgissent »3.
Hôte et maître d’œuvre de cette rencontre – qui regroupait Ashton Carter pour les États-Unis, Marise A. Payne (Australie), Michael C. Fallon (Royaume-Uni), Roberta Pinotti (Italie), Ursula Von der Leyen (Allemagne) et Jeanine Hennis-Plasschaert (Pays-Bas)4 – notre ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’a pas manqué d’affirmer que « Nos efforts commencent à porter leurs fruits. On assiste à un recul de Daech ». Affirmation faite lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue Ashton Baldwin Ash Carter.
Un peu plus tôt, le Britannique, Michael C. Fallon, avait quantifié les revers territoriaux de Daech. À l’entendre l’organisation nazislamiste aurait perdu 25% du territoire qu’elle contrôlait en Irak et 10% en Syrie.
Quid de telles paroles verbales, pour reprendre l’expression populaires ?
Les limites de ces affirmations occidentales sont assez faciles à quantifier. Ainsi, alors que nous en sommes, en quelque sorte, à la 3ème Guerre du Golfe, lors de la 2ème du genre, le ratio était de 700 frappes quotidiennes, y compris du carpet bombing à l’aide de B-52H Stratofortress ; aujourd’hui – comprendre avant que les Américains décident de plus trop risquer leurs précieux avions de combat au-dessus de la Syrie – nous en étions à 107 sorties5 par jour; avec parfois une seule GBU larguée6 ! Cherchez l’erreur…
Par ailleurs, de l’aveu même du ministre français de la Défense :
Primo, « C’est le moment d’accroître nos efforts collectifs en mettant en œuvre une stratégie cohérente » ;
Secundo, Depuis « dimanche dernier », verbatim Le Drian, trois frappes (françaises) ont été effectuées à Mossoul avec des missiles Scalp sur des centres de commandement et de transmission de Daech.
Tertio, les « deux attentats (au Mali et au Burkina Faso, NdlR) montrent que l’action que nous devons mener au Sahel n’est pas achevée »7.
Que penser des propos du locataire de l’Hôtel de Brienne ? Reprenons les points évoqués dans l’ordre :
1- Que nos efforts, surtout nos frappes aériennes, méritent d’être portées à un niveau équivalent de celles des frappes russes, Moscou n’engageant, in fine, guère plus d’appareils que nous, sauf qu’ils sont regroupés en moins d’endroits que nous et que les Russes surexploitent médiatiquement cet engagement ;
2- Mettre « en œuvre une stratégie cohérente » ! Traduit en bon français, cela voudrait-il dire que celles qui ont précédé n’étaient pas un modèle de cohérence ? C’est honnête de le reconnaître, encore faudrait-il qu’une telle « stratégie cohérente » soit perceptibles dans les semaines à venir ;
3- Trois frappes ! À peine une par jour, en somme. Effectivement, on est abasourdi par l’âpreté du rouleau compresseur français face à Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (Daech)8. Là on voit bien où le bât blesse. À se demander même à quelle stratégie de la guerre aérienne rattacher des frappes aussi peu nombreuse et si espacées l’une de l’autre ?
4- Dernière évidence, notre guerre contre le terrorisme djihâdiste dans la Bande Sahélo-saharienne, pèche par l’absence cruelle de moyens humains et matériels.
Et, ici comment ne pas revenir sur ces six pays « les plus engagés contre Daech »9 ! Pris, dans l’ordre chronologique, à savoir, Allemagne, Australie, États-Unis, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni : lequel d’entre eux paye le prix du sang d’un véritable engagement au Sahel ? Ne cherchez pas : aucun. Comment dirait un vieil adjudant de la Coloniale, sorti d’un soutien logistique à dose homéopathique, les six bandent fichtrement mou.
À cela s’ajoute le fait que leurs bombardements en Irak sont à peu près aussi espacés dans le temps que les nôtres et que, concernant la Syrie, le déploiement des S-300 et 400 russes a vu la raréfaction extrême des raids occidentaux. En un mot comme en cent, la coalition occidentale est de moins en moins présente et effective en Syrie. Ça n’est pas elle qui marque de points et progresse, mais le quartet Moscou-Téhéran-Bagdad-Damas, auquel il convient d’ajouter la lutte que mène la petite et si courageuse armée libanaise contre l’hydre nazislamiste.
À noter que, concernant les États-Unis, chacun voyant légitimement midi à sa porte, l’administration Obama consacre énormément d’efforts à l’Afghanistan. Ainsi, selon un rapport du Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction (Sigar), datant de juillet 2015, Washington a investi 2,2 Md$US depuis 2010 pour le développement des capacités de frappes aéroportées afghanes, qu’il s’agisse de l’Afghan Melli-é Urdu10 ou de l’Afghan Hauai Quvah11. Dont 930 M$ dédiés aux achats d’équipements. Pour l’année fiscale 2015, le Pentagone avait réclamé 925 M$ supplémentaires, dont 21 M$ pour les équipements.
L’administration Obama se soucie-t-elle de ce qui se passe dans l’Afrique sub-saharienne ? Oui, dans la mesure où sans le soutien logistique de l’Air Force beaucoup de nos propres missions seraient compromises. Ira-t-elle au-delà ? À l’évidence, non, c’est Paris, et seulement Paris, qui décidé d’aller porter le fer de ses armées aussi loin au Sud…
En d’autres termes, les priorités des uns ne sont pas forcément celles des autres…
Prenons l’Italie, par exemple. À l’évidence Rome ne fait pas grand-chose à nos côtés. Le seul geste visible de son engagement est que l’Aeronautica Militare Italiana12 « a affecté temporairement quatre chasseurs AMX sur la Base de Trappani en Sicile. Ils participeront aux opération de surveillance en Méditerranée centrale »13. Pourquoi, Trappani et la Méditerranée centrale ? Parce que, à juste titre vu de Rome, la préoccupation majeure des Italiens est la Libye, pas la Syrie !
Quid alors de ces « efforts » qui « commencent à porter leurs fruits » et de ce « recul de Daech » ?
En fait, n’en déplaise à M. Le Drian, qui ne ménage pas sa peine, ces « efforts » qui « commencent à porter leurs fruits » et de ce « recul de Daech » sont, répétons-le, davantage à porter au crédit de Moscou, de Téhéran et de… Damas.
En effet, requinquée par le soutien logistique de Moscou, il est à noter que, ces dernières semaines la seule Al-Qūwāt al-Jawwīyä al-Arabiya as-Souriya 14 aura conduit plus de frappes que l’entièreté des coalisés occidentaux !
Quant à l’Irak – même s’il s’agit avant tout d’une posture géopolitique – le seul pays que le gouvernement irakien a tenu à remercier pour le soutien aéroporté à ses troupes au sol est… l’Iran. Les F4E Phantom II des Nirouy-é Havei-é Jomhouri-é Eslami-é Iran (armée de l’air islamique iranienne) ayant mis en place un mini Rolling Thunder pour tétaniser les Kamiz Brunes de Daech. Sans parler des troupes au sol (Iraniens et pro-Iraniens).
Comme il faut toujours, en de telles occasion, se défausser de ses propres faiblesses et se trouver un tête de turc, à Paris c’est la Russie qui a joué ce rôle. Ainsi, à écouter le US Secretary of Defense, Ashton Baldwin Ash Carter, « Les Russes sont sur la mauvaise voie stratégique » ! Jean-Yves Le Drian renchérissant dans ce registre du russian bashing en appelant Moscou à « concentrer ses efforts contre Daech et à cesser de frapper les groupes de l’insurrection qui eux-mêmes combattent Daech ».
L’éternelle ritournelle du « bon » et du « mauvais » terroriste…
Quant au front intérieur (du point de vue français, il s’entend) du djihâd, Paris, en la personne de notre Premier ministre, Manuel Valls, semble moins céder aux accommodements cosmétiques qu’Ash Carter. M. Valls, lors des célébrations du premier anniversaire du drame de l’Hyper Cacher, a eu ces mots auxquels tout patriote ne peut que souscrire : « Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c’est déjà un peu excuser ».
Serait-ce qu’il existe un double standard dans l’attitude de la France ?
Le problème de notre stratégie est qu’elle doit, désormais, faire face à un ennemi de l’extérieur – Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (Daech)15, Jabhat an-Nusrah li-Ahl ash-Chām16 & co, en Syrie, principalement où les morts ne sont pas Français – et de l’intérieur – les 5èmes colonnes nazislamistes17 où les morts sont Français –. Le premier danger étant lointain il autoriserait un certaine souplesse dans le traitement. Le second touchant à la sanctuarisation même du territoire national, il explique les positions plus tranchées du Premier ministre français, Manuel Valls. Vérité en-deçà de l’Oronte, erreur au-delà, pourrait-on dire, ce qui se passe au Levant n’ayant pas la même amertume et étant perçu de manière sensiblement différente des tragédies survenus directement sur le sol national.
Pour revenir a ce « narratif politico-militaire » dont il était question au début de ce texte, on y notera, sauf manque d’information de ma part, l’absence de toute critique de l’engagement iranien en Syrie, pourtant à peu près aussi massif que celui des Russes et visant strictement les mêmes supposés modérés (sic). Quant à l’Irak, même si Bagdad a reconnu que les frappes russes contribuaient à l’affaiblissement de Daech, côté irakien, là encore pas un mot de travers sur la guerre conduite par Téhéran aux côtés de Bagdad. Il est vrai que la période et les circonstances ne s’y prêtent guère tant les membres de l’acoalition occidentale fantasment sur les milliards de dollars de la normalisation avec Téhéran18.
Narratif politico-militaire parisien encore : autre acteur, et non des moindres, à s’y faire remonter les bretelles : Ankara.
La Turquie « peut faire davantage » dans le cadre de la coalition internationale contre Daech, a estimé Ashton Carter, lors d’une allocution à l’École militaire.
« Je pense que la Turquie peut faire davantage et le plan de campagne dont je discutais avec les autres ministres », réunis à Paris, « serait grandement amélioré grâce à un effort plus sérieux de la Turquie (…). Une chose vraiment importante serait un meilleur contrôle de sa frontière » avec la Syrie, a ajouté Carter, tout en reconnaissant que c’était une frontière « longue et difficile ».
« La frontière turque est un endroit où les combattants de Daech sont capables d’aller et venir, et où la logistique de Daech peut être assurée (…) Comme je demande à tous au sein de notre coalition d’en faire davantage, comme l’armée américaine en fait davantage, j’aimerais voir la Turquie en faire plus également ».
En faire davantage ? Certes, mais alors pourquoi, seuls les appareils russes et syriens s’en prennent-ils à « la logistique de Daech » ?
Quant aux présents à Paris, Ashton Baldwin Ash Carter à demandé à tous d’être « prêts à discuter de nouvelles contributions», soulignant « …que nous devons tous faire plus ». Mais en oubliant de mentionner que les États-Unis ont interrompu leurs propres frappes au-dessus de la Syrie. La distraction sans doute.
En revanche est à souligner la part prépondérante des États-Unis aux opérations de ravitaillement en vol, sans lesquelles les appareils coalisés serait de facto cloués au sol. Comme l’a écrit Emmanuel Huberdeau, « En 2015, une soixantaine de ravitailleurs KC-135 ont opéré (En rotation) depuis la base aérienne Al-Udeid au Qatar. Ces avions ont totalisé plus de 100 000 heures de vol en plus de 14 700 sorties »19.
Quitte à parler de coalisés peu motivés, quid de l’Ost lancé par roi d’Arabie Séoudite, Salmān Ibn-ʻAbd al-ʻAzīz Āl-Séʻūd, dont Carter n’a pu que souligner le manque d’entrain à combattre Daech ?
Et quant à la volonté réelle de la maison Séʻūd à combattre les Kamiz brunes du nazislamise, beaucoup en doutent. À commencer par Alexandre del Valle, pour qui « …trouver des combattants qui vont vouloir aller se battre contre Daech est quasi impossible alors qu’aujourd’hui les principaux ennemis de Daech sont les Chî’îtes contre lesquels ils luttent au Yémen en particulier. Aujourd’hui, je crains que l’Arabie Séoudite ne fasse comme la Turquie. On fait croire qu’on veut anéantir Daech. On fait comme par hasard une coalition composée de pays sunnites qui exclut l’axe chî’îte Irak-Iran. Cette seule exclusion rend la coalition suspecte et prouve qu’elle n’est là que pour défendre les intérêts des sunnites. Quand on veut vraiment lutter contre Daech, on inclut aussi les ennemis de Daech. Comme la Turquie d’Erdogan, cette coalition risque de frapper de temps en temps Daech mais surtout de se réunir contre les chî’îtes. L’Arabie Séoudite comme la Turquie est un pays tiraillé. Et on ne peut se fier à des États foncièrement divisés »20.
Qui plus est, la coalition ad usum Saudi bat passablement de l’aile. En effet, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a affirmé que son pays ne fera pas partie d’« aucune alliance » hostile à l’Iran. Asif a assuré, le 20 janvier 2016 devant le parlement que son « pays compte la plus grande communauté musulmane chî’îte après celle de l’Iran, raison pour laquelle son pays ne pensera jamais à faire partie d’une coalition hostile aux musulmans chî’îtes ».
Et d’ajouter que « le Pakistan refuse de recourir à l’option militaire contre n’importe quel État islamique ».
Des précisions intervenant au moment ou Islamabad a fait part de son adhésion à la « coalition séoudienne de lutte contre le terrorisme ». Le Pakistan se gardant toutefois de fournir des détails sur le niveau de sa participation ou sur les spécificités de son adhésion.
Décidément, que ce soit sous la bannière de Barack H. Obama ou de Salmān Ibn-ʻAbd al-ʻAzīz Āl-Séʻūd, les coalitions levées contre al-Baghdadi et ses Kamiz brunes ont du mal à convaincre. Celle à laquelle nous sommes partie prenante valait-elle cette messe sous les ors de notre Pentagone à la française ? Peut-être…
Notes
1. http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/20/01003-20160120ARTFIG00366-le-monde-confronte-a-la-contagion-djihadiste.php?m_i=pNSpQNsGRx1bh7NV%2BmfacOAjkZtrv578ElZPCbZ4BaTrn3_FgvxTq9ys21k%2BQHMhjH6rzigwJu9W6GTqNMtA1YcXwyR%2Bu&a2=20160121103535&a3=763-948924-885183#xtor=EPR-300-[actualites]-20160121.
2. http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/20/01003-20160120ARTFIG00366-le-monde-confronte-a-la-contagion-djihadiste.php?m_i=pNSpQNsGRx1bh7NV%2BmfacOAjkZtrv578ElZPCbZ4BaTrn3_FgvxTq9ys21k%2BQHMhjH6rzigwJu9W6GTqNMtA1YcXwyR%2Bu&a2=20160121103535&a3=763-948924-885183#xtor=EPR-300-[actualites]-20160121.
3. http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/20/01003-20160120ARTFIG00366-le-monde-confronte-a-la-contagion-djihadiste.php?m_i=pNSpQNsGRx1bh7NV%2BmfacOAjkZtrv578ElZPCbZ4BaTrn3_FgvxTq9ys21k%2BQHMhjH6rzigwJu9W6GTqNMtA1YcXwyR%2Bu&a2=20160121103535&a3=763-948924-885183#xtor=EPR-300-[actualites]-20160121.
4. À noter l’absence des Canadiens. Apparemment non conviés…
5. Une sortie ne signifiant pas systématiquement un engagement armé.
6. Un tir effectué n’impliquant pas davantage une cible détruite.
7. http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/20/01003-20160120ARTFIG00366-le-monde-confronte-a-la-contagion-djihadiste.php?m_i=pNSpQNsGRx1bh7NV%2BmfacOAjkZtrv578ElZPCbZ4BaTrn3_FgvxTq9ys21k%2BQHMhjH6rzigwJu9W6GTqNMtA1YcXwyR%2Bu&a2=20160121103535&a3=763-948924-885183#xtor=EPR-300-[actualites]-20160121.
8. Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
9. http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/20/01003-20160120ARTFIG00366-le-monde-confronte-a-la-contagion-djihadiste.php?m_i=pNSpQNsGRx1bh7NV%2BmfacOAjkZtrv578ElZPCbZ4BaTrn3_FgvxTq9ys21k%2BQHMhjH6rzigwJu9W6GTqNMtA1YcXwyR%2Bu&a2=20160121103535&a3=763-948924-885183#xtor=EPR-300-[actualites]-20160121.
10. Afghan National Army, Air Corps, ANAAC.
11. Armée de l’air afghane.
12. AMI, armée de l’air italienne.
13. Air & Cosmos n°2484 (22 janvier 2016).
14. Force aérienne arabe syrienne.
15. Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
16. Ou Front pour la victoire du peuple du Levant, ou de manière abrégée Front al-Nosra.
17. Qui sont souvent autant celles d’Al-Qaïda, dont nous jugeons l’opposition modérée (par ses franchises locales) à Damas comme supportable géostratégiquement.
18. Le président iranien, le Dr. Hassan Feridon Rohani, étant supposé venir nous passer commandes de 114 Airbus.
19. http://www.air-cosmos.com/levant-rythme-intense-pour-les-ravitailleurs-americains-60975.
20. http://www.atlantico.fr/decryptage/tres-gros-detail-que-arabie-Séoudite-oublie-dans-construction-coalition-contre-État-islamique-alexandre-del-valle-2495553.html#yKcySY9ilBUYCpqy.99.