Accueil ACTU Économie Le barème des APL a changé ce vendredi: Votre aide au logement sera-t-elle réduite?

Le barème des APL a changé ce vendredi: Votre aide au logement sera-t-elle réduite?

ALLOCATIONS 78.000 foyers ont perdu ce vendredi une partie ou la totalité de leur allocation logement…

Le 5 de chaque mois correspond, pour les 6,5 millions de personnes touchant les APL, au versement de l’allocation logement. Demi-surprise pour 78.000 foyers ce vendredi, qui ont noté une baisse de leur aide, voire un non-versement (un courrier les avait normalement prévenus en juin). C’est la conséquence des nouveaux barèmes prévus par un décret de la loi Finances daté d’il y a un mois, le 5 juillet.

Ces nouveaux critères sont compilés dans ce tableau de l’Agence national pour l’information sur le logement. La zone 1 correspond à Paris et sa petite couronne, la zone 2 englobe les grandes agglomérations et la zone 3 toutes les autres communes (la répartition précise est disponible ici). Au-delà du seuil de dégressivité, l’allocation commence à baisser. Si le loyer est supérieur au seuil de suppression, alors l’aide disparaît.

A noter que ces nouveaux barèmes ne s’appliquent pas pour les personnes touchant l’allocation adulte handicapé (AAH) ou l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), ni pour celles résidant en foyer, en centre de long séjour ou en maison de retraite. Enfin, pour les colocations, les plafonds sont minorés de 25 % et pour les chambres chez l’habitant, de 10 %.
Une mesure contre-productive pour la CNL

Mais parmi les presque 80.000 familles concernées, nombre indiqué par la Confédération nationale du logement (CNL), 80 % verront leur aide baisser de 70 euros en moyenne, et les 20 % restants n’auront plus d’allocation du tout. Le secrétaire national de CNL Alain Gaulon a expliqué à L’Express que « Paris, sa banlieue et les grandes villes sont les plus impactées » par la mesure.

L’objectif était de faire des économies d’une part, mais aussi de lutter contre l’inflation des loyers, surtout dans les agglomérations où ils sont les plus élevés, car certains propriétaires profitent du fait que les locataires touchent l’aide au logement pour augmenter leur loyer en conséquence. « Une famille qui cherche du travail, qui est à Paris et qui n’a pas d’autres moyens que d’aller dans le privé pour se loger et payer plus de 1000, 1200 euros, comment voulez-vous qu’elle fasse ? Ce n’est pas de sa faute », a dit à France Info Serge Incerti-Formentini, président d’honneur de la CNL.

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