Brexit : Attention au coup de force !

Le lecteur s’y connaît-il bien en droit européen ? Moi, comme la majorité des Européens, pas du tout.

Si d’aventure vous achetez un ordinateur, avouant ne rien y connaître, vous serez ainsi à la merci du vendeur. D’où le danger. Comprenez bien qu’il ne s’agit nullement de ma part d’une forme quelconque de paranoïa. Je constate simplement les faits.

Je constate par exemple que les résultats montrant la victoire du « leave » se sont traduits par l’advenue d’une pétition dont la vocation est d’effacer les résultats du premier referendum par un second. Avouez que c’est là démarche bien peu démocratique…

Et puis, il y a eu aussi, presque de suite, les réactions françaises et italiennes : sanctionner très durement les britanniques au motif d’une part du « mauvais résultat » sorti des urnes, d’autre part de montrer ainsi aux autres peuples européens que ce n’est surtout pas la bonne voie à suivre : chantage !

Jean-Claude Trichet, éminence du fait argent, avait d’ailleurs fait remarquer naguère que les Européens avaient le droit de voter pour qui ils voulaient, à condition que le système économique global ne soit pas remis en cause : nous y voici !

Rappelons nous aussi du fait « traité de Lisbonne » refusé par voie referendaire par les Français, puis imposé via le Parlement de façon vicieuse et franchement illégale.

N’omettons pas non plus qu’en matière économique, Royaume-Uni et Allemagne s’entendent comme larrons en foire, cette dernière n’étant pas du tout prête à voir l’Angleterre partir….

Et que dire des départs possibles de l’Ecosse ou de l’Irlande du Royaume-Uni, de façon à rester en Europe ? Vous imaginez des réactions similaires dans des pays d’Europe que l’on peut qualifiés de pluriel – tendance donc à la sécession – comme c’est le cas par exemple en Belgique ? On imagine fort bien des Flandres européennes et une Wallonie waxit.

C’est donc toute l’Europe dans ces structures actuelles qui est mise en cause. Il faut donc s’attendre à des mesures antidémocratiques !

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