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Mardi, 24 Avril 2007
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Des « nationalistes pour Le Pen » aux « nationalistes pour Ségolène »
Christian Bouchet
Éditorial
Des « nationalistes pour Le Pen » aux « nationalistes pour Ségolène »
Le score de dimanche n’a pas été celui que nous espérions.

Le fait est là, d’autres, plus compétents que moi, en feront les analyses politiques nécessaires.

Pour ma part, je ne retiendrai que trois faits :

Tout d’abord, cette réflexion d’un camarade de combat, européen d’origine arabe, qui s’interrogeait de combien aurait été le recul de JMLP, si lui même et ses amis des « quartiers » ne lui avaient pas amené leurs voix.

Ensuite, la venue de Dieudonné à la salle Equinoxe. Il n’avait rien à y gagner, il l’a fait, il a ainsi montré qu’il était bien plus un homme d’honneur que de nombreux (ex)nationaux – très fiers de la blancheur de leur peau - déshonorés par leurs ralliements ou leurs critiques.

Enfin, puisque j’évoque les « ralliés », je n’ai pu m’empêcher de me réjouir en pensant à la déconvenue des Guillaume Peltier, des Jacques Bompard et de tous les nationaux-sionistes - prétendument identitaires - colleurs d’affiches du vicomte vendéen… Ils voulaient sortir du «groupuscularisme », ils sont en plein dedans.

Tout cela étant écrit, il faut maintenant se déterminer pour le second tour. Pour ma part, sans hésitation, ce sera Ségolène.

On assiste d'ailleurs à ce propos actuellement à un intéressant « partage des eaux ». Comme on le lira par ailleurs sur ce site, Pierre Vial a fait le même choix que moi. Dans un communiqué il déclare : « Je n’aurai pas la naïveté d’oublier qu’il y a dans l’entourage de Ségolène Royal des gens qui sont nos ennemis acharnés (le cas de Julien Dray, fondateur de SOS-Racisme, est emblématique). Mais avec Sarkozy, c’est pire (Simone Veil est, elle aussi, emblématique). Des électeurs de Jean-Marie Le Pen vont sans doute se faire piéger, au deuxième tour (mais certains l’ont été déjà au premier), par le discours de Sarkozy sur l’identité nationale et la perspective d’un pouvoir à poigne promis par l’ex-ministre de l’Intérieur. A la différence des gogos de droite, toujours volontaires pour se faire cocufier, nous savons, nous qui avons une conscience politique, que Sarkozy c’est l’homme de l’alignement de la France sur l’axe Washington-Tel-Aviv. Nous savons aussi, et surtout, qu’il veut appliquer la « discrimination positive » (c’est à dire, il faut le rappeler sans cesse, la préférence donnée systématiquement, dans tous les domaines, aux gens qui, ayant ou non une carte d’identité française dans la poche, sont et resteront toujours pour nous des intrus, qui ne peuvent appartenir ni de près ni de loin à notre peuple). C’est pourquoi, sans hésitation ni état d’âme, je voterai Ségolène Royal. »

A l’opposé, les ringards de la droite nationale se rangent déjà, comme un seul homme, derrière le gnome de Neuilly. Ainsi, Jean-Gilles Malliarakis, ex-Duce néo-fasciste reconverti dans le libéralisme néo-con - option extrême-droite - qui proclame : « Aucune bassesse, aucune manœuvre, aucune désinformation n'aura été épargnée au cours la campagne du premier tour pour affaiblir artificiellement le principal candidat des droites et pour les diviser en vue du second tour. (…) Si ses concurrents du premier tour avaient le moindre sens de l'opportunité, ne parlons même pas de démocratie, ils s'efforceraient de défendre bec et ongles la solidarité de cette majorité exceptionnelle de 61 % des voix, elle aussi historique, afin de pouvoir permettre vraiment et sans entraves, dès cet été, les réformes nécessaires au Pays. Pour confirmer la volonté populaire de faire avancer la France, pour pouvoir demain imposer à l'UMP d'être fidèle à ses promesses de rupture, il faut que le moins possible de voix de droite, et peut-être même aucune ne manque au second tour face à la gauche et à l'extrême gauche, qui, elles, font bloc. ». Ainsi Romain Marie/Bernard Antony qui, avec un peu plus de retenu, invite ses « amis [à voter] selon leur intuition politique et leur conscience, jamais en tout cas pour la marxiste Ségolène Royal. »…

Des « nationalistes pour Le Pen » aux « nationalistes pour Ségolène », il y a bien une logique - celle de la désignation de l’ennemi - et l’on peux espérer que d’un mal ressorte un bien : la refondation d’un Front national épuré de ses éléments réactionnaires, libéraux et droitiers, qui se désignent actuellement par leurs choix.
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