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Mardi, 1 Mai 2007
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Pourquoi il faut voter pour Ségolène
Christian Bouchet
Éditorial
Pourquoi il faut voter pour Ségolène
Pierre Vial ayant, comme moi même, appelé à voter pour Ségolène Royal, il a été, comme moi même, largement critiqué. Pour répondre à ces détracteurs, il a émis le communiqué suivant dont je partage la tonalité générale :

« Certains préconisent l’abstention au second tour. C’est évidemment une solution plaisante, qui permet d’éviter de choisir entre la peste Royal et le choléra Sarkozy. Mais c’est aussi, du coup, choisir l’impuissance, qu’illustra en son temps un certain Ponce Pilate.

Un choix politique peut relever de l’engouement. Il peut relever aussi de la logique. Seule celle-ci intervient, évidemment, dans mon choix pour le vote Royal. Car ceux qui me reprochent de méconnaître les aspects les plus détestables de Ségolène Royal font erreur. Je sais, bien sûr, tout cela. Simplement, mon analyse repose sur une comparaison : comparaison entre la dangerosité de Royal et celle de Sarkozy compte tenu de leurs profils respectifs. Il me paraît évident que la dangerosité de Sarkozy est supérieure à celle de Royal. C’est cela, et cela seulement, qui explique mon choix. »

Cela étant écrit, il convient de s’attarder sur la dangerosité de celui que le site Tout sauf Sarkozy dénonce comme un futur « Bokassa blanc ».

L’universitaire belge Jean Bricmont dans une récente chronique a expliqué d’une manière fort claire que « les néo-conservateurs et leurs alliés ont perdu le soutien de l’électorat aux États-Unis, en Italie, en Espagne et en Angleterre- il ne leur reste qu’un seul espoir important : la France, avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Ils ne le soutiennent pas simplement comme ils soutiendraient n’importe quel candidat de droite, mais parce qu’il est le seul homme politique français important qui incarne leurs idées. Pour eux, c’est l’espoir d’en finir une fois pour toutes avec l’hydre à deux têtes constituée par ce qui reste de modèle social français et de la politique indépendante de la France. Aucun homme politique français, et certainement aucun candidat à la présidence de la République, n’a été aux États-Unis dire qu’il se sentait étranger dans son propre pays, dire qu’il est fier qu’on l’appelle Sarkozy l’américain et considère comme arrogant le discours d’un premier ministre français (de Villepin à l’ONU en 2003) qui a fait l’admiration du monde entier. Sa victoire représenterait une inféodation de la France à l’étranger comme il n’y en a jamais eu dans le passé, sauf suite à des défaites militaires. »

Ceux qui prônent l’indifférence, l’abstention ou le vote blanc devraient penser au message que son élection enverra dans le reste du monde, et surtout en Amérique Latine, au Proche-Orient, en Iran, etc. : si même la France ne peut pas résister à l’hégémonie américaine, alors qui alors pourra le faire ?

Sarkozy ou Ségolène ce n’est pas la même chose, pas plus que Schroeder ou Merkel n’étaient identiques.

La question n’est donc pas de savoir si on apprécie ou non Ségolène Royal, si on se reconnaît un petit peu ou pas du tout dans son programme, si au niveau national elle agira d’une manière différente du petit Nicolas. Non, c’est au niveau de la géopolitique – et uniquement à celui-ci – que tout change. Or, ici, le choix est simple : ou c'est l'axe atlantique à outrance avec Sarko ou tempéré, voire même corrigé (grâce par exemple à un Chevènement), avec Sego – qui admettons-le est aussi plus plaisante aux yeux que le nabot. Conclusion : il vaut donc mille fois mieux avoir une présidente issue de la gauche, qu’un commis fideï de l’étranger. Donc dimanche, sans état d’âme, il faut voter Ségolène
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