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Dimanche, 4 Septembre 2005
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Un GI’ dit : c’est moi qui ai donné le poison à Göring
Agences
Histoire :: Allemagne
Le mystère entourant le suicide du dirigeant nazi Hermann Göring qui a embrouillé les historiens pendant presque 60 ans pourrait avoir été résolu par un ex-GI pris de remords qui confesse avoir donné à Göring la capsule de cyanure que ce dernier utilisa pour se suicider le 15 octobre 1946.

« Je me sens très mal avec ça », a dit Herbert Lee Stivers au Los Angeles Times, ajoutant que tout était arrivé à cause d’un flirt avec une mystérieuse fille allemande. Stivers servait comme garde au procès de crimes de guerre de Nuremberg en 1946 où Göring, le N° 2 du régime nazi d’Hitler, était jugé en même temps que 21 autres chefs nazis.

D’après le Times, diverses théories ont été avancées selon lesquelles Göring aurait caché l’ampoule sur sa personne, sous une couronne dentaire en or, dans une dent creuse, sous des cheveux lissés en arrière, ou dans son nombril ou son rectum.

D’autres ont suggéré que quelqu’un lui avait glissé le poison peu avant sa mort – peut-être un officier de l’US Army que Göring aurait soudoyé avec une montre, ou le docteur allemand qui l’examinait régulièrement, ou un officier SS qui le lui aurait transmis dans une barre de savon américain, ou sa femme Emmy qui lui aurait transmis dans sa bouche au cours d’un « baiser de la mort » pendant sa dernière visite.

Mais Stivers dit que tout cela est faux. « Je le lui ai donné », a dit au Times le métallo à la retraite de 78 ans.

« Ça ne sonne pas comme quelque chose d’inventé », a dit Cornelius Schnauber, un professeur de l’USC qui est directeur de l’Institut Max Kade pour les Etudes Austro-germano-suisses.

« Ça sonne même plus crédible que l’histoire habituelle du poison caché dans la couronne dentaire ». Schnauber pense que quelqu’un a passé en fraude le poison que Göring a avalé deux heures avant d’être pendu. « C’aurait pu être ce soldat », dit-il.

Stivers, 78 ans, a dit au Times qu’il avait gardé le secret pendant presque 60 ans parce qu’il avait peur d’être poursuivi en justice par l’armée US. Maintenant, cependant, à la requête de sa fille, il a dit qu’il avait décidé de le rendre public.

D’après Stivers, un jour, en-dehors d’un hôtel abritant un club d’officiers, il fut approché par une beauté brune flirteuse qui dit s’appeler Mona.

« Elle m’a demandé ce que je faisais, et je lui ai dit que j’étais un garde », a-t-il raconté au journal. « Elle a dit, ‘pouvez-vous voir tous les prisonniers ?’. ‘Chaque jour’, j’ai dit. Elle a dit, ‘vous ne ressemblez pas à un garde’. J’ai dit ‘je peux le prouver’. J’ai obtenu un autographe de Baldur von Schirach, et je le lui ai montré.

« Elle a dit, ‘Oh, puis-je l’avoir ?’, et j’ai dit, ‘bien sûr’. Le jour suivant je gardais Göring et j’ai obtenu un autographe et je le lui ai transmis. Elle m’a dit qu’elle avait un ami qui voulait me rencontrer. Le jour d’après nous sommes allés le voir chez lui », là où Stivers dit qu’il fut présenté à deux hommes qui s’appelaient Erich et Mathias. Ils lui dirent que Göring était « un homme très malade » qui ne recevait pas le traitement dont il avait besoin en prison.

A deux reprises, dit-il, il a transmis à Göring des notes cachées par Erich dans un stylo-plume. La troisième fois, Erich plaça une capsule dans le stylo pour qu’il le donne au nazi.

« Il a dit que c’était un médicament, et que si ça marchait et que Göring se sentait mieux, ils lui en enverraient d’autres », dit Stivers. « Il a dit qu’ils lui donneraient deux semaines et que Mona me dirait s’ils voulaient lui envoyer d’autres médicaments ».

Après avoir transmis le « médicament » à Göring, dit Stivers, il rendit le stylo à la jeune femme.

« Je n’ai jamais revu Mona. Je devine qu’elle m’a utilisé », dit Stivers. « Je ne pensais pas au suicide quand je l’ai donné à Göring. Il n’était jamais d’humeur sombre. Il ne semblait pas suicidaire. Je n’aurais jamais transmis volontairement quelque chose si j’avais pensé que cela allait être utilisé pour aider quelqu’un à échapper à la potence ».

Deux semaines plus tard – le 15 octobre 1946 –, c’est justement ce que fit Göring, laissant une note où il se vantait d’avoir toujours eu le cyanure en sa possession. Une fouille ultérieure des affaires personnelles de Göring enfermées dans une salle de la prison permit de découvrir une autre capsule de cyanure – le modèle standard des chefs nazis – cachée dans ses bagages.

Son suicide rendit furieux les officiels alliés parce qu’il rehaussa considérablement sa réputation parmi ses compatriotes allemands, qui le saluèrent pour avoir échappé au nœud coulant de la main des Alliés victorieux. Ils commencèrent à parler de l’as et du héros de l’aviation de la première guerre mondiale en l’appelant « Unser Hermann » (notre Hermann).

Le récit de Stivers a révélé les surprenantes relations de copinage qui se développèrent entre les criminels de guerre nazis et leurs gardes, ces derniers obtenant des autographes de la main de leurs prisonniers, comme s’ils étaient des célébrités d’Hollywood dont les signatures pouvaient être échangées contre les faveurs des filles allemandes.

Stivers dit : « Göring était un type très agréable. Il parlait très bien l’anglais. Nous parlions de sport, de jeux de ballon. C’était un aviateur, et nous parlions de Lindbergh ».

« Je me sentais très mal après son suicide. J’avais une drôle d’impression ; je ne pensais pas qu’il avait pu le cacher sur lui d’une manière quelconque », a-t-il dit au Times.

Il a dit qu’il parlait maintenant parce que sa fille Linda Dadey, à qui il avait raconté son histoire sur le stylo-plume quinze ans auparavant, lui avait conseillé de révéler son rôle.

« J’ai dit, ‘Papa, tu fais partie de l’Histoire. Tu dois raconter cette histoire avant de disparaître’ », a dit Dadey, 46 ans, au Times. « Ça a été sur sa conscience pendant toute sa vie ».

Après avoir appris que la date de prescription était dépassée depuis longtemps, le préservant de toute poursuite judiciaire, il accepta de parler.

Son histoire « est assez dingue pour être vraie », a dit au Times Aaron Breitbart, chercheur au Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles. « Mais il n’y a aucun moyen au monde de la prouver. Personne ne sait vraiment qui l’a fait à part la personne qui l’a fait ».

Personne, c’est-à-dire à part Unser Hermann, et il est probablement trop occupé à rester au frais dans son actuel domicile surchauffé pour discuter de la question.

Sources :
newsmax : http://www.newsmax.com/
BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/
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