De Bethlehem était en ébullition mardi suite à l'exécution de Saddam Hussein. Trois cent personnes ont défilé dans les rues de la ville jusqu'à la Basilique de la Nativité et dans les camps du nord de la ville en son honneur. La manifestation était organisée par les forces nationales et islamiques du district de Bethlehem, et de nombreuses femmes ont participé à l'événement.

La procession s'est déroulée dans le calme. Plusieurs slogans ont été chantés contre les Etats-Unis, Israel, l'Iran et le gouvernement irakien actuel qualifié de "client des Etats-Unis". Les manifestants, brandissant des drapeaux irakiens, ont appelé au renforcement de la résistance qui doit "stopper les plans américains et ses collaborateurs dans la région".

Plusieurs discours ont été délivrés à Manger Square, devant la Basilique, pour rendre hommage à Saddam Hussein qualifié de "martyr de la nation arabe et islamique".

Un porte-parole des forces palestiniennes a déclaré: "Nous sommes aujourd'hui réunis pour enterrer un des géants arabes et musulmans les plus importants au monde. Saddam Hussein était un défenseur courageux et intrépide de la cause de l'arabisme. La perpétration de ce crime abominable au matin de l'Eid Al Adha est un affront délibéré à notre religion divine et à toutes les valeurs morales, coutumes et traditions arabes".

Le vice-secrétaire général du Front de libération arabe du parti arabe Baath a délivré un discours devant la Basilique de la Nativité. Il a dénoncé "le martyr du président Saddam Hussein, un homme qui a montré sa détermination et sa valeur en préservant la foi. Il a construit de manière unique le progrès et la protection de l'Irak et du monde arabe, promouvant le nationalisme et le panarabisme.

"C'est un triste jours pour les humains qui affrontent les impérialistes et les ennemis de la nations, les agresseurs de la nation arabe et de l'humanité. La répression et la tyrannie ne feront qu'intensifier les efforts de la résistance et de la lutte pour libérer l'Irak de la mainmise étrangère et délivrer l'humanité toute entière de l'oppression."l’accusation