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Les Kalash du Pakistan : descendants modernes d’Alexandre le Grand ? Héritage génétique et culturel blanc en Asie centrale
Matthew Downing |
Histoire :: Autres
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Loin à l’intérieur du terrain montagneux et accidenté entre l’Afghanistan et les zones tribales férocement indépendantes au nord-ouest du Pakistan se trouve la région de Chitral qui est le foyer d’un peuple unique et énigmatique. Cet obscur groupe ethnique, connu sous le nom de Kalash, bien que traité de « kafirs » – un mot arabe signifiant « non-croyants » – par ses voisins musulmans, est considéré comme étant formé des descendants vivants des colons grecs qui émigrèrent dans le sous-continent indien à l’époque d’Alexandre le Grand.
Avec une population d’environ 4.000 personnes, les Kalash se distinguent à la fois de la majorité musulmane et de l’importante minorité hindoue résidant dans le Pakistan d’aujourd’hui [1]. Leur langue natale, d’origine distinctement indo-européenne, comporte de forts éléments grecs et sanscrits [2]. Comme beaucoup d’autres groupes ethniques anciennement blancs habitant la vaste étendue géographique allant du Proche-Orient à l’Asie Centrale, ils ont largement succombé au métissage racial durant les nombreux siècles d’invasions turcophones, mongoles et arabes successives. Cependant, certains traits distinctement caucasiens [= blancs] présents dans la population kalash sont encore reconnaissables à divers degrés. Peau pâle, yeux bleus et cheveux clairs attestent de l’ascendance originelle de ces gens [3].
Leur croyances et pratiques religieuses, auxquelles certains sont demeurés fidèles malgré une longue histoire d’antagonisme musulman, partagent de fortes similarités avec le polythéisme de la Grèce antique. En effet, diverses déités locales ayant une forte ressemblance avec Zeus, Dionysos, Apollon et Aphrodite sont encore vénérés dans leurs rites et coutumes aujourd’hui [4]. Certains se sont demandés si ces pratiques n’étaient pas nées en Grèce et entrées pour la première fois dans la région durant la période de colonisation qui suivit sa conquête par Alexandre le Grand [5]. D’autres ont affirmé que leurs origines sont bien plus anciennes et que les similarités notables qui abondent entre les deux cultures proviennent d’une vision-du-monde religieuse indo-européenne commune qui prédominait jadis parmi tous les peuples apparentés avant les intrusions du christianisme et de l’islam [6].
D’autres vestiges de la culture kalash – allant des similarités dans le style des vêtements et des pratiques de vinification à la réalisation de statues funéraires en bois et de sculptures stylisées, qui n’existent nulle part ailleurs dans la région – ont aussi beaucoup d’affinités frappantes avec celles des anciens Grecs [7].
Durant les siècles précédents, les pratiques des Kalash païens étaient bien plus répandues qu’aujourd’hui dans la région entre l’Asie Centrale et le sous-continent indien. Les tribus du voisinage apparentées aux Kalash habitaient en grand nombre la région orientale de ce qui est maintenant l’Afghanistan, où elles vivaient comme un groupe ethno-religieux distinct et séparé de leurs voisins musulmans historiquement hostiles [8]. L’hostilité envers les autres religions, intrinsèque à la foi islamique, provoqua finalement un antagonisme encouragé par l’Etat envers les « kafirs » qui entraîna la fin de leur indépendance. Vers la fin du XIXe siècle, ils subirent une campagne de conquête violente et de conversions forcées, entreprise par le souverain afghan musulman Amir Abdul Rahman [9]. A la suite de ce bain de sang et de cette conversion par l’épée, leurs croyances furent éliminées, et les kafirs d’Afghanistan perdirent leur foi et leur liberté du fait de l’expansionnisme islamique.
Bien que les Kalash soient encore relativement peu connus, durant les années récentes l’intérêt envers eux a conduit à une vague de tourisme dans cette région lointaine du Pakistan, apportant des vagues de plus en plus grandes de visiteurs étrangers désireux d’avoir un aperçu des pratiques populaires de ce peuple ancien et unique. En particulier, de nombreux Grecs modernes cherchant à retrouver le contact avec leur héritage préchrétien se sont sentis attirés par cette région et son peuple. Les Kalash sont un témoignage vivant de l’empreinte historique des explorations, des conquêtes et de l’expansion de notre race à l’époque antique, aux extrémités de ce qui était alors le monde connu.
[1] Mark Corcoran, "Pakistan--Kalash of Cultures" [disponible sur : abc.net.au]
[2] "The People of Kalash-Pakistan" [disponible sur : misscanadapakistan.com]
[3] Certains segments des autres groupes ethniques de langue indo-européenne qui se répandirent dans la région – incluant les Tadjiks, les Iraniens perses, les Kurdes, les Indiens de haute caste, les Baloutches et les Pachtounes – présentent aussi à divers degrés des traces de leurs origines aryennes. Cela est vrai surtout pour ceux qui ont historiquement vécu dans un isolement géographique relatif.
[4] "Kalash: The Lost Tribe of Alexander the Great" [disponible sur : creternity.com]
[5] "The Kalash of North West Pakistan" [disponible sur : tomvater.com]
[6] "Kalash Literature" [disponible sur : indigenouspeople.net]
[7] Helen and Frank Schreider, "In the Footsteps of Alexander the Great", National Geographic, Vol. 133, No. 1, January, 1968, pp. 48-55
[8] "Ethnic Cleansing of the Kafirs in Pakistan" [disponible sur : gowanusbooks.com]
[9] "Amir Abdur Raman Khan" [disponible sur : gowanusbooks.com]
[Voir aussi l’article : « Au pays des derniers Aryens », dans Eléments N° 38, printemps 1981. NDT.] |
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