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Mercredi, 24 Février 2016
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La Théorie du genre : un aperçu historique [2/2]
Docteur Bernard Plouvier
Impérialisme :: Varia
Lire ici la première partie


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Un autre personnage ambigu, infiniment plus pervers d’ailleurs, entre en scène : Sigismond Freud, devenu « Sigmund » par l’effet d’un enthousiasme bientôt renié pour les opéras wagnériens.

Amoureux de sa maman, fort ambigu dans son attitude vis-à-vis de son père, un honorable négociant en laines qui imposait des fellations à ses enfants,( cf. les lettres des 2 et 11 février 1897, de Freud à Fliess), le grand Freud passera sa vie à combattre son homosexualité et à tenter de calmer une anxiété existentielle par la cocaïne et l’abus considérable du tabac. Tout le génie de Freud aura été d’attribuer généreusement au reste de l’humanité son amour incestueux, devenu le complexe d’Œdipe, ses pulsions de « meurtre du père » et sa bisexualité, considérée par lui comme une des rares constantes sociales, à laquelle ne semble échapper que l’asexué.

Les thèses psychanalytiques freudiennes furent conçues en une période d’excitation mentale induite par la cocaïne très régulièrement consommée du printemps de 1884 à l’année 1912, voire plus longtemps encore. Il n’est pas inintéressant de le préciser.

Dès la révision de 1915 de sa Théorie de la sexualité, Freud attribue une composante mixte, hétéro- et homosexuelle à tout enfant, quel que soit son sexe apparent : il devient le théoricien de la « pansexualité » (du moins dans l’acception psychanalytique du terme). L’homosexualité active qui se perpétue à la fin de l’adolescence est liée, pour Freud, « à la non-résolution du complexe d’Œdipe », si l’on préfère à un « complexe de castration inconscient ». Et l’on ne peut que s’apitoyer sur ce qu’a dû être l’enfance et l’adolescence du « génial Freud », ses phobies, ses doutes, ses pleurs et ses gémissements. Fallait-t-il, toutefois, faire généreusement don de ces caractéristiques au reste de l’humanité ? Toute la question est là.

Sa fille Anna a ,de son côté, insisté sur la bénignité des expériences homosexuelles du début de l’adolescence. Selon elle, ces expériences sont presque une généralité… ce qui fait naître un sentiment d’immaturité, voire une angoisse existentielle profonde chez son lecteur hétérosexuel exclusif, prêt à se reprocher de n’avoir pas ressenti ces troubles émois, de n’avoir pas connu ces expériences initiatiques quasi générales. Puis, le lecteur se rend compte, au fil de lectures et de discussions, qu’elle a beaucoup exagéré, faisant manifestement dans le plaidoyer pro domo.

Dans le texte fondateur de la théorie freudienne sur la genèse de l’homosexualité masculine, Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (rédigé en 1909 et publié en 1910), Freud transpose allègrement l’un de ses propres souvenirs traumatisants et modifie singulièrement ce qu’avait écrit le peintre italien. Leonardo se souvenait que, lorsqu’il était un petit enfant allongé dans un couffin à l’extérieur du domicile paternel, la queue d’un milan volant bas lui avait effleuré les lèvres. Freud, qui a lu quelque part que l’on vénérait dans certains nomes de l’Égypte antique une déesse à tête de vautour (Mout, plus souvent représentée d’ailleurs sous la forme d’une reine coiffée de plumes de vautour), en fait le symbole de l’androgyne : il prétend que la déesse vautour est représentée munie de seins… et, pour les besoins de sa démonstration (malhonnête), d’un phallus (faisant bonne mesure, il ajoute : « en érection »). Dans l’écrit de Freud, le milan devient un vautour.

Le souvenir d’enfance de Léonardo ainsi trafiqué est transformé en rêve prémonitoire de son homosexualité par le futur peintre et ingénieur : l’effleurement des lèvres de l’enfant par la queue du « vautour » (symbole androgyne, selon Freud) devient un désir de fellation et, pour l’heure, celui d’avoir « la bouche écrasée par les innombrables baisers » de sa mère Caterina abandonnée par son père… en réalité, Leonardo a dès l’âge d’un an été éduqué et choyé par son père et les deux premières femmes de celui-ci. Mais, la théorie freudienne était née qui faisait de l’homosexualité masculine la conséquence d’un attachement excessif du petit garçon à sa mère.

Dès 1913, Freud l’a écrit, qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper : « La seule manière de guérir un homosexuel est de rétablir en lui la bisexualité » (et au cas où le lecteur serait distrait ou idiot, le demi-dieu fait dans le pléonasme, écrivant « bisexualité complète »). Ce faisant, le génie oublie que les homosexuels exclusifs ne veulent en aucun cas de relation sexuelle avec un représentant de l’autre sexe : en d’autres termes, ils ne veulent pas « guérir » ! Une fois encore, Freud, le bisexuel potentiel, fait dans la généralisation abusive, à partir de son cas personnel.

À Vienne, Sigmund et ses nombreux élèves étaient concurrencés par une romancière socialiste, fort laide comme en témoignent ses nombreuses photographies, pacifiste et féministe enragée : Rosa Mayreder, née Obermayer, qui menait le combat pour « la synthèse du masculin et du féminin chez les individus libérés de leurs caractéristiques sexuelles » (in son chef d’œuvre de 1923, Geschlecht und Kultur, soit : Sexe et civilisation)… sans que ce génie de genre indéterminé ait donné à la postérité la recette pour obtenir une telle libération, hors castration, bien sûr.

Pour un psychanalyste, l’homosexualité féminine est, comme la masculine, exclusivement induite par l’environnement familial ou éducatif. Pour expliquer le lesbianisme, Alfred Adler a beaucoup disserté sur « le pénis envié » et, à sa suite, Jacques Lacan a multiplié les pages, aussi passionnantes (au moins pour l’insomniaque) que celles consacrées à l’homosexualité masculine. C’était une variante, tout le monde l’aura compris, du fameux complexe d’infériorité qui fit la gloire d’Adler. Et nos « psy » de disserter sur le schéma familial du père faible ou absent et de la mère dominatrice, un schéma qui est rarement exact d’après les données d’interrogatoire des homosexuelles… mais la confrontation à la réalité n’est pas la priorité des « psy ».

Freud, vexé que l’on ait disserté sur le pénis sans avoir au préalable sollicité son avis, a pour sa part fait de l’homosexualité féminine une « peur de la castration », soit une reprise de l’hypothèse envisagée pour l’homosexualité mâle, avec une différence de taille : si la peur de la castration peut être facilement appréhendée par un être dont les organes génitaux sont extériorisés, cette crainte est moins évidente pour la petite fille et l’adolescente.

Mélanie Klein, l’élève de Karl Abraham (tantôt ami, tantôt ennemi de Freud, théoricien du conduit auditif externe envisagé comme une zone érogène accessoire et mort prématurément en 1925), estimait que, dès sa plus tendre enfance, l’homosexuelle voulait « prendre la place du père dans les relations avec la mère ». Edmund Bergler, un « psy » new-yorkais, né à Vienne (c’est en soi tout un programme !), a fait de l’homosexualité féminine la résultante d’une « relation masochiste entre mère et fille ».
Ces élucubrations, géniales ou ridicules au gré de chacun, ont servi de références théoriques à l’endocrinologue Eugen Steinach, de Vienne, pour proposer de 1920 à l’Anschluss (puis en Suisse, jusqu’à sa mort survenue en 1944) ses implants de greffes de testicules et d’ovaires (d’origine porcine, donc vouées à une totale inefficacité… mais on ne s’en est aperçu que bien plus tard) pour rajeunir ses riches clients et corriger leurs anomalies du comportement sexuel. En Allemagne, on reprit ses âneries, en se contentant d’user de broyats d’organes, dans le cadre de l’opothérapie, ancêtre de l’hormonothérapie.

Née d’une conception bizarre, la GT a sombré dans le ridicule avant et durant la Seconde Guerre mondiale, pour être (inutilement) ressuscitée à l’ère globalo-mondialiste, où tout est bon pour faire marcher le commerce.

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