La démocratie de masse : une fausse démocratie
Pour être vraie, la démocratie doit s’appliquer à une communauté organique authentique. Sinon la « démocratie » n’est qu’un attrape-nigaud.
Il n’y a pas de pire injustice que de traiter également des êtres inégaux.
(Aristote)
Si une chose n’est pas honteuse, elle le devient lorsqu’elle est applaudie par la multitude.
(Cicéron)
Les masses du peuple … seront enflées de vanité et flattées de tromperies démagogiques. Excitées et mises en mouvement, elles ne voudront plus persister dans l’obéissance ni rester dans les limites de la loi imposée par les patriciens. Après quoi la constitution aura le plus beau nom qui soit : liberté et démocratie. En fait, ce sera la pire possible, c’est-à-dire le règne des masses.
(Polybe, Histoires, VI)
Toute grandeur et toute sagesse sont l’apanage des minorités. Que la raison devienne jamais populaire, il n’y faut pas même songer. La passion et les sentiments, voilà ce qui peut être populaire, mais la raison sera toujours en possession de quelques rares personnages d’élite.
(Goethe)
La liberté n’est pas gratuite ; les hommes libres ne sont pas égaux ; et les hommes égaux ne sont pas libres.
(Richard Berkeley Cotten)
La culture intellectuelle cesse de monter dès qu’elle aspire à s’étendre.
(Ernest Renan)
Après la chute des Grands, qui protégea la foule contre la foule ?
(Goethe)
Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois.
(Gustave Flaubert)
La démocratie, c’est le droit des poux à dévorer les lions.
(Berthelot)
La démocratie semble être la règle du monde moderne, et … n’en est que la punition.
(Jules Barbey d’Aurevilly)
Le mot démocratie fait bien, il plaît au peuple : Démos aime toujours à être flatté. La chose est plus rare. Le gouvernement direct par le peuple, la seule vraie démocratie, n’est possible que dans un territoire très restreint, dont les affaires sont locales, et suppose une certaine aptitude de tous avec une grande égalité d’intérêts. Quand les affaires sont nombreuses, il n’y a plus de démocratie possible qu’entres aristocrates, comme à Athènes. Il faut alors une classe esclave qui travaille, pendant que l’homme libre vit sur la place publique. Aussi n’avons-nous guère chez les peuples modernes, sans esclaves et trop grands, que le nom de la démocratie. Dans le Referendum suisse, on en trouve une trace, mais je crois que le Referendum serait d’application difficile chez les nations plus grandes (…). Pour ne pas renoncer au mot, on baptise démocratie un régime qui n’a rien de commun avec la démocratie, sauf le nom. On entend souvent par là un régime où le pouvoir est censé exercé par la plèbe, ou pour la plèbe. En réalité la plèbe, pas plus que la classe instruite, ne joue un rôle actif dans le choix des représentants. Ceux-ci sont, en réalité, désignés par des oligarchies sans mandat, et gouvernent dans l’intérêt de coteries, mais surtout dans le leur.
(Vacher de Lapouge)
Les gouvernements soumis à la démocratie sont à la merci des intérêts financiers ou des intérêts de classe d’une part, et d’un électorat écœuré par les mensonges de la presse et des partis d’autre part. Diriger dans de telles conditions devient impossible ; on doit même devenir lâche et opportuniste pour durer ... Le plus égoïste doit-il avoir la liberté de piller le non-égoïste ? La classe la plus puissante doit-elle avoir la liberté d’exploiter la moins puissante ? La démocratie ne peut pas répondre à ces questions. C’est pourquoi la « liberté » démocratique est réclamée par de tels gens. (A.K. Chesterton)
Le public étant roi de nom, quiconque dirige l’opinion du public est le roi de fait.
(Charles Maurras)
La démocratie n’est pas un fait. La démocratie est une idée. Cette idée inspire des lois. Et ces lois et ces institutions se révèlent de jour en jour plus désastreuses, destructives et ruineuses, plus hostiles aux tendances naturelles des mœurs, au jeu spontané des intérêts et au développement du progrès. Pourquoi ? Parce que l’idée démocratique est fausse, en ce qu’elle est en désaccord avec la nature. Parce que l’idée démocratique est mauvaise en ce qu’elle soumet constamment le meilleur au pire, le supérieur à l’inférieur : au nombre la qualité, c’est-à-dire la compétence et l’aptitude.
(Charles Maurras)
Les foules accumulent non l’intelligence, mais la médiocrité.
(Gustave Le Bon)
[On voit] ainsi s’annoncer à travers la démocratie moderne une évolution des plus dangereuses qui cultive la ruse, l’esprit de combine affairiste, l’appât de gain sans scrupules ni préjugés, et qui récompense ces qualités par l’ascension sociale.
(Vilfredo Pareto)
Le qualificatif de souverain appliqué au peuple est une tragique plaisanterie.
(Benito Mussolini)
Partout les médiocres viennent pour devenir les maîtres… Une déclaration de guerre aux masses de la part des hommes supérieurs est nécessaire.
(William B. Yeats)
En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne.
(Louis Latzarus)
La démocratie parlementaire est mauvaise parce qu’elle ne peut porter au pouvoir que de fausses élites, des démagogues et non des conducteurs de peuple.
(Georges Valois)
Dans les élections, l’intriguant a l’avantage sur l’honnête homme, parce qu’il ne recule pas devant les moyens qu’un candidat honorable dédaigne … d’ailleurs, l’élection elle-même est une fiction absurde ; ou vous demandez que l’électeur dépose son vote d’après sa conviction personnelle, et c’est demander l’impossible ; ou vous voulez que l’électeur vote pour un candidat désigné par un comité électoral, et alors vous n’avez plus d’élection, mais une nomination opérée par une petite coterie.
(Benoît Malon)
La démocratie fabrique le peuple qu’elle consulte.
(Abel Bonnard)
Les démocraties ne peuvent pas plus se passer d’être hypocrites que les dictateurs d’être cyniques.
(Georges Bernanos)
… cette démocratie qui repose uniquement sur le truquage, sur le « viol des opinions », sur la falsification, sur la manœuvre de dernière heure, sur la perversité électorale, sur le mensonge.
(Robert Brasillach)
Qu’y a-t-il de plus grotesque que le système électoral démocratique ? On élève une personne dans certaines opinions rigoureuses, on lui donne ensuite le droit de vote, on la prétend affranchie et ‘libre’, elle vote (naturellement sous la pression d’ordres rigoureux de la presse) et elle le fait strictement selon les opinions qui lui ont été enseignées.
(Wyndham Lewis)
La démocratie, c’est l’art de diriger le cirque à partir de la cage des singes.
(H.L. Mencken)
La démocratie est la domination grégaire de l’intelligence et de l’énergie véritable par le nombre de la masse inerte.
(Adolf Hitler)
L’histoire du monde est faite par les minorités, chaque fois que les minorités de nombre incarnent la majorité de la volonté et de la décision.
(Adolf Hitler)
La démocratie est un poison qui détruit n’importe quelle entité nationale.
(Adolf Hitler)
Le peuple n’éprouve ni le besoin d’un certain droit de vote, ni celui d’une constitution soi-disant démocratique, aussi longtemps qu’il est pénétré de la conviction que ses dirigeants poursuivent une bonne et honnête politique.
(Joseph Goebbels)
Le principe démocratique a contribué à l’affaiblissement de la civilisation, en empêchant le développement de l’élite.
(Alexis Carrel)
L’idéologie démocratique …, à moins de se reconstruire sur une base scientifique, n’a pas plus de chance de survivre que l’idéologie marxiste.
(Alexis Carrel)
Le plus grand argument contre la démocratie est une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen.
(Churchill)
La démocratie, c’est l’élection du père de famille par les enfants.
(Léon Bloy)
L’avis de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence.
(René Guénon)
La grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même. C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le suffrage universel. (…) c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier.
(René Guénon)
Nos « démocraties » se prétendent bien différentes des dictatures communistes. Pourtant, comme elles, elles exigent qu’on soit dans la ligne. Ceux qui s’y refusent ne sont pas envoyés en Sibérie, ni même en prison, mais ils deviennent des citoyens de seconde zone. Les lois électorales les contournent et les réduisent à l’impuissance. (…) On ne les empêche pas de parler, mais on s’arrange pour qu’on n’entende pas leur voix. On ne les empêche pas de vivre, mais on s’arrange pour que leur vie soit inutile. On ne leur ferme ostensiblement aucune porte mais on les éconduit. On ne les persécute pas, mais on les ignore. Ils sont des pestiférés invisibles qu’on côtoie silencieusement. Ils ont une étoile jaune qu’on ne voit pas et ils la portent pendant toute leur vie.
(Maurice Bardèche)
Loin de se diriger vers l’idéal futur de la société humaine, les idées démocratiques ne représentent probablement qu’une brève époque de romantisme politique qui mènera le monde à de grands désordres. Les idéologies sociales et politiques de l’Occident moderne paraîtront probablement enfantines et absurdes à nos descendants …
(Alain Daniélou)
L’égalisation théorique d’éléments inégaux et différents est la plus sûre méthode d’établir l’injustice de fait, et notre ignorance volontaire de la hiérarchie naturelle du créé risque d’entraîner l’humanité vers un échec général parce qu’aucun rouage humain n’est plus à sa place dans le plan d’ensemble de l’espèce.
(Alain Daniélou)
Les régimes de type parlementaire ou présidentiel se targuent d’être « démocratiques ». En fait, ils consacrent le pouvoir absolu de l’argent en système capitaliste et sont le règne des coteries et des comités formés de banquiers et de gros industriels, c’est-à-dire des élites à rebours. Depuis l’Ecclésia athénienne et mis à part des assemblées populaires de quelques cantons suisses qui approchaient ou approchent d’une véritable démocratie, tous les autres régimes issus de la Constitution américaine ou des « Immortels principes de 1789 » se sont servis du mot magique pour cacher le pouvoir de puissances occultes qui n’avaient en vue que leur propre intérêt, même si celui-ci semblait correspondre parfois avec celui de la patrie et du peuple. Ces régimes ploutocratiques ont défiguré le visage de la démocratie et l’ont transformé, pour employer un langage marxiste, en « superstructure d’oppression ».
(Michel Schneider)
La « liberté » [démocratique] ressemble à celle d’un jeune homme, élevé depuis l’enfance dans l’ambiance d’un pensionnat jésuite, auquel on dirait : « Tu es maintenant majeur. Tu es libre de pratiquer la religion qui te plaît ».
(Savitri Devi)
Privées de toute base culturelle, les démocraties modernes ne sont que des systèmes qui permettent à la canaille finaude de réduire à l’impuissance les gens honnêtes et intelligents en manipulant la force des imbéciles.
(Robert Dun)
Les masses n’absorbent pas à leur profit. Elles absorbent pour dissoudre. La surinformation n’a pas plus aidé à l’éducation des masses que les maisons de la culture ou l’enseignement obligatoire n’ont favorisé le bon goût ou provoqué l’élévation du quotient intellectuel.
(Alain de Benoist)
L’intérêt de la démocratie de masse réside dans le fait que dans presque tous les pays du monde actuel, le nombre de gens incapables de penser par eux-mêmes est considérablement plus grand que celui de ceux qui sont capables de prendre des décisions indépendantes. Ceux qui sont incapables de penser par eux-mêmes ont leur opinion faite par les gens qui contrôlent les médias. Ce qui revient à dire que la démocratie de masse est le système préféré [par les manipulateurs] parce qu’il donne le pouvoir politique aux gens qui possèdent ou qui contrôlent les médias, et qu'en même temps il leur permet de rester cachés derrière la scène et d’échapper aux responsabilités. Et plus la démocratie est massifiée – ce qui veut dire : plus il y aura de crétins qui auront le droit de vote – plus le contrôle du processus politique par les maîtres des médias sera fort.
(William Pierce)
(…) la nature véritable du régime parlementaire [c’est le] règne des marchands dissimulé sous l’attrape-nigauds du racolage électoral.
(Jean-Paul Lippi)
La démocratie, c’est seulement le masque de la dictature capitaliste. Même si ce n’était pas le cas, la démocratie est de plus un système de gouvernement par les foules ignorantes, les démagogues et les intérêts particuliers.
(Keith Preston, militant libertaire américain)
Pour qui vous votez n’a guère d’importance, vous votez toujours pour un tenant du Nouvel Ordre Mondial.
(Robert Taylor)
(…) le Système démocratique … a ouvert les portes à l’immigration de masse et … entretient sciemment cette menace sur notre sol dans le but d’affaiblir la résistance des peuples blancs et de tenter d’instaurer une république universelle. (…) Nous combattons la démocratie parlementaire parce que ce régime de mort a réussi l’exploit de faire entrer sur notre sol des centaines de milliers, des millions d’immigrés africains en quelques années et que ses représentants entendent bien, manifestement, en faire entrer quelques millions de plus. Nous combattons ce régime par delà nos frontières, parce que partout où il s’est imposé, il détruit les peuples par immigration et métissage, et que ce sont les peuples de souche européenne qui ont le plus à en pâtir aujourd’hui.
(François Ryssen)