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Jeudi, 31 Janvier 2008
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La révolution d’après Kai Murros
Kai Murros
Théoriciens :: Autres
La révolution d’après Kai Murros
Kai Murros est un Finlandais, né en 1969 à Helsinki. Il est l’auteur de la brochure « La révolution et comment la faire dans une société moderne » (publiée pour la première fois en Finlande en 2001), dont une traduction française vient de paraître aux éditions Avatar.

Il a passé les années 1990-1999 à l’Université d’Helsinki, étudiant diverses matières, principalement l’histoire et les langues orientales. Dans sa thèse de maîtrise de Lettres, Murros a étudié l’Armée de Libération Populaire chinoise.

Dans ses nombreuses apparitions à la TV et à la Radio, Murros a provoqué un scandale national par ses idées radicales et son goût pour les mesures impitoyables. Murros menaça ouvertement les principaux PDG et politiciens finlandais en déclarant qu’après la révolution nationale ils seraient envoyés dans des camps de travail comme ennemis du peuple.

Aujourd’hui Murros mène une vie tranquille de libre penseur cultivant son jardin dans la banlieue nord de sa ville natale d’Helsinki.

Voici une sélection de citations tirées de sa brochure (disponible chez librad.com :: ici):

- Servez le peuple ! Celui qui sert le peuple triomphera.
- L’objectif de chaque section du Parti est de s’emparer de la direction réelle de la communauté locale où elle est active.
- Dans une société moderne, la révolution est basée sur la création d’une contre-société dans les zones de base qui sont sous le contrôle du Parti.
- La création d’une zone de base est une répétition avant la conquête de la société entière.
- Dans les zones de base, le Parti peut faire partie de la vie quotidienne du peuple. La création d’une zone de base est un défi au système libéral-capitaliste. C’est un défi qu’il ne peut affronter sans s’aliéner la population.
- Créer des zones de base est possible, parce que le système libéral-capitaliste a tourné le dos aux gens ordinaires et à leurs besoins. Pour le système libéral-capitaliste, les gens ne servent qu’à la production et à la consommation.
- Créer des zones de base est nécessaire, parce que la détérioration du système libéral-capitaliste créera un vide qui autrement serait rempli par le crime organisé.
- Les zones de base survivront, parce que le système libéral-capitaliste est en train de se détruire lui-même. Nous deviendrons plus forts derrière la façade du système croulant.
- Le Parti doit avoir des solutions concrètes pour les problèmes et les besoins quotidiens du peuple. Si nous échouons localement, nous ne serons pas non plus capables de diriger l’Etat.
- Le capital du Parti est le peuple, c’est pourquoi le Parti triomphera.
- Une révolution sera toujours par nécessité un processus violent. C’est pourquoi il est impératif depuis le début de s’habituer à l’idée d’utiliser tous les moyens nécessaires pour écraser nos ennemis.
- L’instauration des tribunaux du peuple sera un acte public de défi envers le système libéral-capitaliste décadent. Ce sera le signe que le système perd rapidement sa crédibilité lorsqu’il est confronté à une contre-société forte.
- Pour conserver sa crédibilité, le système devra nécessairement utiliser la force contre les tribunaux du peuple. Ainsi le système entrera en conflit ouvert avec le sens de la justice du peuple, incarné dans les tribunaux du peuple.
- « L’action directe » est typique des fractions élitistes qui se sont coupées du peuple ordinaire.
- Les fractions qui s’engagent dans « l’action directe » ne comprennent pas la dynamique de la révolution. Elles n’obtiennent pas le soutien du peuple, et c’est pourquoi elles tendent à devenir isolées et aigries et à se transformer en extrémistes irrationnels.
- La voie du Parti est la voie de la violence révolutionnaire.
- La différence entre « l’action directe » et la violence révolutionnaire se trouve dans l’élément de propagande inhérent à la violence révolutionnaire.
- Il est facile d’être radical – tout le monde en est capable – mais il est difficile d’être radical sans être trop radical. Seules quelques personnes en sont capables.
- La différence entre le Parti et les diverses fractions extrémistes réside dans le fait que le Parti respecte le peuple mais que les extrémistes le méprisent.
- Du fait de la nature dialectique de la révolution, le meilleur allié du mouvement révolutionnaire est la classe dirigeante.
- Quand nous évaluons l’état du système capitaliste libéral, nous ne devons pas prendre sa force apparente pour sa force réelle.
- C’est immédiatement avant sa destruction que le capitalisme semble être à son apogée.
- Le Capitaliste Moderne minimise ses coûts de production par l’automatisation, en déplaçant la production dans des pays avec de faibles coûts de travail, ou en amenant du travail bon marché en quantités massives dans les pays industrialisés, afin d’écraser le travail organisé et d’abaisser les salaires.
- L’Etat est l’instrument le plus important du Capitaliste Moderne, mais le Capitaliste Moderne est aussi dépendant de l’Etat.
- L’Etat ne sera pas renversé par des masses de travailleurs révolutionnaires, mais par les capitalistes eux-mêmes, aveuglés comme ils sont par leur avidité.
- Dans une société postindustrielle moderne, la révolution aura lieu quand la contre-société révolutionnaire des zones de base s’emparera du vide sans Etat créé par la frénésie autodestructrice du capitalisme.
- Pour les révolutionnaires, la plus haute forme de conspiration révolutionnaire consiste à travailler pour renforcer les tendances autodestructrices du système capitaliste.
- La provocation constante est la meilleure façon pour le Parti de faire voir aux masses la nature corrompue et oppressive du système.
- Nous ne devons pas avoir peur des crises économiques, en fait nous devons leur faire bon accueil.
- Une crise économique révèle toujours la vraie nature du système. Pendant une crise économique, les activités des capitalistes sont encore plus impitoyables que dans des temps normaux.
- Les crises économiques ont tendance à générer une conscience révolutionnaire. La dégradation de la situation économique de la classe ouvrière et sa colère subconsciente finiront par provoquer des explosions de violence spontanée. Cependant la chose importante est que l’effondrement économique renversera les tours d’ivoire de la suffisance de la classe moyenne.
- L’effondrement total du système économique et de l’Etat dans la dernière phase du capitalisme révélera que le pouvoir du capital apparemment éternel et permanent n’était finalement qu’une illusion.
- Quand la bulle des marchés boursiers éclatera, la seule force réelle restante sera le Parti.
- La classe moyenne est le plus important instrument de la révolution, mais aussi son plus grand obstacle.
- La classe moyenne est attirée et fascinée par la richesse et le statut social de la classe supérieure, tout comme les lucioles sont attirées par la lampe.
- L’exemple le plus pitoyable de la manière dont la classe moyenne suit les valeurs de la classe supérieure de la façon la plus servile est le fait qu’elle ait adopté le libéralisme cosmopolite comme idéologie.
- Le libéralisme cosmopolite fait partie intégrante de la stratégie de la classe capitaliste dans son ambition de mondialiser son pouvoir. Le libéralisme cosmopolite sert seulement les besoins de la classe capitaliste.
- Le libéralisme de droite et le libéralisme de gauche sont la thèse et l’antithèse, leur synthèse est mortelle.
- Les libéraux doivent être frappés chaque jour.
- Pour se transformer en une force révolutionnaire, la classe moyenne doit tout perdre – en particulier ses illusions.

- Le Parti grandira à partir de la classe moyenne déclassée.
- Le Parti combattra sur deux fronts : il combattra à la fois contre la classe capitaliste qui à ce moment détient le pouvoir politique et économique, et contre les fractions extrémistes.
- L’approbation silencieuse de la classe moyenne donnera au Parti les mains libres dans sa lutte contre ses ennemis.
- La plus grande erreur en construisant le socialisme consiste à tenter de créer un socialisme cosmopolite inorganique manquant de racines dans l’histoire concrète du peuple ordinaire.
- Un vrai socialisme ne peut être bâti que sur une base nationale guidée par l’expérience historique du peuple et de la nation.
- Le socialisme cosmopolite et le capitalisme cosmopolite sont fondamentalement les mêmes. Ils tomberont, parce qu’ils n’ont pas de racines dans la vie réelle et qu’ils manquent de cohésion organique.
- Le développement de la technologie de l’information signifie que le lien entre le travail, la production et le capital a été brisé.
- Avec le développement de la technologie de l’information et avec la mondialisation, le cercle vicieux de l’appauvrissement a finalement commencé.
- Dans une économie globale ouverte, le niveau de vie de la classe ouvrière dans les pays industrialisés se rapprochera de plus en plus de celui des pays en voie de développement.
- Puisque la production et le capital continueront à se déplacer d’une façon incontrôlable autour du monde, les états-nations ne pourront financer leur déficit toujours plus grand que par des taxes croissantes sur la forme la plus lente du capital, c’est-à-dire le travail.
- Après l’évasion de la production et du capital, l’Etat ne pourra taxer que ceux qui sont sans défense.
- Avec le développement de la technologie de l’information et la mondialisation, une conséquence du renforcement de la taxe sur le travail est que travailler est de moins en moins rentable. C’est la principale cause du chômage de masse dans le monde occidental.
- En réalité le travail a simplement été rendu non-rentable à cause des besoins du capital spéculatif.
- La technologie de l’information renforce d’une manière sans précédent les tendances autodestructrices du capitalisme.
- La seule forme réelle du capital est le travail. C’est pourquoi la chute de la valeur du capital imaginaire constitue le prélude de la révolution moderne et est sa condition nécessaire.
- L’histoire consiste en une lutte entre les masses et l’élite, et entre les différentes cliques à l’intérieur de l’élite.
- Le Parti dirigera l’Etat sans être l’Etat.
- Pour protéger le Parti de la corruption, son autorité doit être avant tout morale, pas juridique.
- En adoptant le libéralisme bourgeois et en liant son sort à celui du capitalisme international, la partie libérale du mouvement écologique a signé sa propre sentence de mort.
- Depuis que le capital a domestiqué le courant principal du mouvement écologique et l’a rendu « respectable », le mouvement est devenu un nid pour les opportunistes politiques et un bastion de l’idéologie réactionnaire.
- La seconde forme de fausse conscience politique affectant le mouvement écologique est la mentalité anti-étatique anarchoïde et le nihilisme national prévalant à l’extrême gauche.
- Le radicalisme sain de la partie la plus valable du mouvement écologique est gaspillé à cause de ce déviationnisme de gauche.
- On ne peut ni échapper aux forces du capital, ni leur tourner le dos. On doit simplement les affronter et les vaincre.
- La fragmentation par le retrait dans des communes ne peut pas être une stratégie viable pour la révolution écologique. On ne peut pas changer le monde en le fuyant.
- La frénésie consumériste maniaque est un résultat du capitalisme, pas sa cause, et elle prendra fin seulement quand le système capitaliste lui-même aura été détruit. Aussi longtemps que le capitalisme règnera, la plupart des gens continueront à suivre leur mode de vie consumériste.
- Le libéralisme bourgeois et le déviationnisme de gauche empêchent tous deux le mouvement écologique de réaliser ce qui serait la condition préalable indispensable pour accomplir ses buts futurs – le pouvoir politique total.
- Seul le pouvoir politique et idéologique total entre les mains d’une avant-garde révolutionnaire peut briser le pouvoir du capitalisme international.
- La tâche la plus difficile est de mobiliser les masses, mais quand leur inertie aura été vaincue leur élan renversera le système.
- Les cadres doivent servir le peuple et non pas l’inverse.
- Une révolution écologique dans un pays conduira finalement à des révolutions écologiques dans d’autres pays. La révolution écologique peut être qualifiée tout aussi justement de nationale et d’internationale.
- La nation n’est pas une abstraction ; elle est réelle. Elle peut être observée partout : dans le peuple, dans son pays, dans sa culture, dans ses coutumes populaires et sa langue, dans les fruits de son dur travail et dans ses souvenirs communs.
- La nation ne doit pas être mythifiée comme la bourgeoisie réactionnaire le fait souvent.
- Les réactionnaires tendent à mythifier la nation, parce qu’ils veulent utiliser l’Etat comme instrument pour leur politique et leur oppression réactionnaires de classe.
- On doit comprendre la nation comme un produit de forces matérielles dans l’histoire – c’est la pierre angulaire du nationalisme progressiste et du socialisme progressiste.
- Les classes supérieures, qu’elles soient féodales ou capitalistes, ont toujours été cosmopolites par nature.
- Traditionnellement, les plus fervents partisans du nihilisme national ont été les pseudo-intellectuels de la déviation de gauche, les rejetons dorlotés de la bourgeoisie.
- La véritable essence d’une nation peut être observée dans ses grandes masses – que ce soient les paysans ou les ouvriers.
- En fin de compte, c’est seulement la classe qui ne possède pas de capital et qui ne nourrit aucune illusion qui est entièrement liée aux fortunes de la nation et de l’état-nation – je veux parler de la classe ouvrière.
- La classe ouvrière est la véritable incarnation de la nation !
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