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Dimanche, 6 Juillet 2003
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« Demain, Quelle Europe ? »
Tahir de la Nive
Théoriciens :: Autres
Intervention de Tahir de la Nive, du Conseil Islamique de Défense Européenne. Auteur de : « Les Croisés de l’Oncle Sam » Animateur de « Centurio » Le 29 juin 2003 à Paris, Salles « Les Berthelots »

Invité par Thierry à vous faire part de mes pensées sur ce que sera ou pourrait être l’Europe de demain, il se trouve que je viens de retaper un texte de conférence en vue d’en faire une bouquin : Guénon, Clausewitz et la doctrine islamique du Tawhid ; démontrant la convergence des doctrines clausewitzienne et guénonienne avec celle de l’Unité transcendantale, ou mieux comment les deux premières s’intègrent dans la troisième. Le colonel Trinquier a écrit que Clausewitz était le moins lu des auteurs le plus souvent cité – on pourrait de même dire que le Coran est de tous les livres les souvent cités celui qui a subi le plus de falsifications, ainsi que j’en ai fait la démonstration dans mon ouvrage « Les Croisés de l’Oncle Sam ».

Bonapartiste et adepte du concept d’Eurislamisme c’est donc à une analyse à la fois guénonienne et clausewitzienne de l’Histoire de notre Continent, à une vision de ce que sera ou pourrait être l’Europe de demain que je vais me livrer ici ce soir.

On qualifie l’homme de Droite de pessimiste, l’homme de Gauche d’optimiste. Paraphrasant Georges Valois, je dirai n’être ni de l’une ni de l’autre, mais aller de l’avant. Il est un verset 13/11 du Coran que j’aime citer : L’Unique ne change rien en un peuple, qu'il n'ait déjà changé en lui-même. Ce verset parle donc de « peuple », mettant l’accent sur la nature éminemment collective, populaire et nationale du fait islamique. C’est donc à chaque peuple à opérer sa propre révolution, au sens étymologique d’accomplissement de son cycle historique, à opérer son propre redressement. Certains peuples parviennent à accomplir cette révolution, à se recycler au sens propre du terme. D’autres n’en sont pas capables et disparaissent. Ce verset du Coran met donc l’accent sur l’aide divine au peuple qui fait preuve d’assez de courage pour opérer la révolution totale, intérieure, culturelle avant d’être politique et sociale.

La question qui se pose à nous, Européens, est donc de savoir si nous avons encore la force, le courage d’une telle révolution. Si, en dehors de slogans faciles, nous avons encore la volonté de survivre et, je dirai même, le droit de survivre. Car le droit de survivre d’un peuple est lié à sa mission historique. Un peuple inconscient de sa mission historique dépérit, cesse de croire à son propre avenir, et de ce fait, cesse d’avoir un avenir.

Je serais donc, moi aussi, tenté par le pessimisme ambiant. En fait, je vous donnerai ce soir trois visions de l’Europe de demain, la pessimiste, l’optimiste, la réaliste. L’opinion est aujourd’hui générale, en France en particulier, que les choses ne peuvent continuer longtemps de la sorte, que nos dirigeants conduisent nos pays d’Europe droit dans le mur. Ceci en ce qui concerne les problèmes économiques et sociaux immédiats, accessibles aux gens de la masse. Et puis, il y a des problèmes beaucoup plus vastes, des périls beaucoup radicaux, aux sources beaucoup plus profondes. Les premiers découlent en réalité des seconds. Nous touchons donc aujourd’hui à la fin d’un cycle pour nos peuples européens, avec, comme je le disais, une alternative radicale : nous serons, Européens, capables de nous recycler, ou bien nous disparaîtrons. On parle actuellement beaucoup du « devoir de mémoire » des peuples. Un peuple, pour prétendre à un avenir, devrait être conscient de son passé. C’est juste, mais encore faut-il qu’il soit capable d’analyser ce passé, et de l’analyser en prenant pour critères les principes permanents, traditionnels au sens que Julius Evola et René Guénon donnèrent à ce terme. La quarantaine de minutes que m’a allouée Thierry ne me permet pas une analyse qui prendrait plusieurs volumes et que les deux auteurs cités ont d’ailleurs faite bien mieux que je ne saurais le faire. Aussi prendrai-je des raccourcis, faisant remonter le processus de décadence des peuples européens à l’époque où, à en croire Cicéron, deux augures ne pouvaient se rencontrer sur le forum de Rome sans rire l’un de l’autre. Nous entrons là dans la phase de déclin de la spiritualité et de la Théocratie européenne. Dans la colonisabilité des peuples européens. Il s’agit ici du discrédit de la caste sacerdotale, des Brahmanes, si on se réfère, comme Guénon le fait, au système des castes de l’Hindouisme. A ce stade, l’unité est rompue entre la volonté divine et celle de l’Etat. Les tenants de la fonction pontificale qui constitue le lien entre les sphères célestes et la cité terrestre - voyez le lien étymologique entre « orbs » et « urbs » en Latin - , les Brahmanes, donc, n’en sont plus alors qu’à tenter, par des oracles de plus en plus bidon, de deviner - voyez le lien étymologique entre « devin » et « divin » - de deviner la volonté divine afin de la faire connaître à la caste des Kshatryas, la caste royale, à la fois militaire et politique. En ce qui nous concerne, nous autres, peuples européens, il importe de reconnaître que notre colonisabilité coïncide avec le moment où nous avons renié notre spiritualité, rejeté nos Druides et nos mages pour nous soumettre à une religion étrangère importée et imposée par le feu et par le fer, avec la montée sur le trône de César d’un faux pontifex prétendant qu’il fallait désormais rendre à César ce qui revenait à César et à Dieu ce qui était à Dieu, niant le caractère divin de l’Autorité impériale. C’est dans cette fameuse phrase qu’il faut retrouver la source de la double dichotomie qui affecte tout l’Occident. Et, malheureusement, le processus de décadence de nos peuples européens. Une dichotomie interne, celle entre le spirituel et le temporel d’une part, avec en un second temps la division de la Nation, du Peuple, de l’Etat, de l’Armée. Quand le lien de la transcendance qui unissait ces quatre éléments s’est rompu, ils ne pouvaient que rouler chacun sur sa propre pente, chuter de la sacralité originelle dans l’athéisme. Aujourd’hui, en Europe, c’est à qui trompera le mieux l’Etat. Les gens en sont fiers et ceux qui en donnent l’exemple sont ses premiers serviteurs ! Il y a même en France des gens dont c’est le métier de connaître toutes les astuces pour payer le moins possible d’impôt.

Une dichotomie interne donc, en même temps qu’une cassure externe, entre l’Europe devenue l’Occident idéologique et le reste du monde, les autres civilisations d’Afrique, d’Asie restée fidèles aux fondements traditionnels dont j’ai parlé, dans la mesure où elles mêmes n’ont pas été occidentalisées.

Le concept de colonisabilité a été développé par un très grand penseur algérien, Malek Bennabi : il décrit l’état d’une peuple qui a perdu la foi en lui-même, en sa mission, qui est prêt à accepter le joug politique de l’étranger, parce qu’il a déjà accepté ses valeurs culturelles ; un de ses compatriotes, Sahli, nous laissant une sentence à méditer : Il est plus facile de libérer le territoire que de libérer l’esprit. Aujourd’hui, le pôle de l’Occident idéologique est passé du Vatican à Wall Street et les chefs d’Etat européens ne doivent plus, comme Frédéric Barberousse, aller à Canossa, mais à Washington implorer la clémence de leur maître. L’unipolarité yankee a désormais remplacé l’unipolarité papale et on peut dire qu’entre 1792 et 2001, l’Europe aura connu différentes tentatives, différentes chances de sortir à jamais de cette dictature à l’échelle universelle de l’Occident idéologique ; que ces tentatives ont échoué, que ces chances ont été gâchées, et qu’en conséquence la société européenne d’après 2001 est retombée dans ce qu’elle était avant 1792, c’est-à-dire la féodalité.

Pourquoi ces deux années : 1792 et 2001 ? Parce qu’elles marquent dans l’Histoire de France l’instauration et la fin de la conscription militaire. En réalité, c’est en février 1793 que le Comité de Salut Public décréta la levée en masse de 300.000 hommes, environ 6 mois après la chute de la monarchie et de ce qu’il restait de féodalité. Vous verrez dans un instant toute l’importance de ce phénomène. Malheureusement, la grande majorité de nos compatriotes n’a pas saisi la signification profonde de la fin de la conscription, y voyant simplement une mesure d’adaptation, de réorganisation de nos forces armées, alors qu’il s’agit d’un facteur sociologique déterminant, d’une véritable rupture. Ainsi que le démontre Clausewitz, il y a une étroite interdépendance entre société civile et nature de l’armée. C’est une des choses sur lesquelles j’aimerais attirer votre attention ce soir.

Je parlais de féodalité. Qu’est-ce, en effet, que la féodalité ? C’est précisément le bris de la société en castes fermées. Mais alors que la féodalité d’avant 1792 avait quelques justifications historiques, la noblesse descendant à l’origine de la chevalerie médiévale, la nouvelle féodalité, celle dans laquelle nous entrons actuellement, ne se fonde que sur le plus bas matérialisme et la richesse amassée par l’Usurocratie.

On a beaucoup parlé des fameux philosophes et encyclopédistes comme étant les fossoyeurs de l’ancienne féodalité ou, si on préfère, les idéologues de la Révolution Française. On ignore généralement le rôle de l’Armée dans cette remise en question. Paradoxalement diront certains, ce furent des officiers nobles – il fallait alors être noble pour être officier – qui lancèrent le mouvement. En France, un nom s’impose : celui de Guibert. Il y en eut beaucoup d’autres. Je pense en particulier au magnifique ouvrage du Chevalier d’Arcq : La noblesse militaire ou le Patriote Français. Comme le savent ceux d’entre-vous qui me connaissent, les questions militaires me tiennent particulièrement à cœur ; je ne vais pas m’y appesantir ici ce soir, mais je traite de ces questions dans la publication Centurio ainsi que dans certains écrits, comme celui que j’ai mentionné : Guénon, Clausewitz et la doctrine islamique du Tawhid. Même des généraux aussi attachés à la monarchie que Folard, Puységur, et le maréchal de Broglie devaient, dans les années 1780, admettre le malaise de l’Armée, cherchant au niveau tactique une révolution dans la conduite de la guerre qui ne pouvait venir que d’une révolution de la société, comme le virent Guibert, Servan, ministre de la guerre en 1792, et tant d’autres. En Allemagne, ce fut bien sûr, avec un temps de retard, celui de la durée des guerres de 1792 à 1815, Clausewitz et l’école des officiers réformateurs, Scharnhorst, Gneisenau, etc. Deux ouvrages parurent d’ailleurs à la même époque, vers 1830 : le Vom Kriege de Clausewitz et Servitude et Grandeur militaires d’Alfred de Vigny, deux livres si différents mais si complémentaires !

Deux ouvrages que nous pourrions reprendre aujourd’hui presque mot pour mot, à l’heure où dans toute l’Europe on assiste à un nouveau malaise de l’Armée, malaise qui n’est autre, comme en 1788, que le refus de la féodalité, plus précisément du mercenariat. Mais alors qu’en 1788, on s’apprêtait à en sortir, en l’an 2001 on y est retombé. Selon Clausewitz il importe donc d’observer la liaison étroite qu’il y a entre tel type d’armée, tel type de guerre et tel type de société. L’armée de métier, l’armée mercenaire, c’est l’armée de la guerre limitée, celle qu’avant la Révolution se livraient les princes, dans leurs seuls intérêts et non dans ceux de la Nation. Le concept de Nation n’existait d’ailleurs pratiquement pas à l’époque. Ou alors il était considéré comme hautement subversif. Rappelons qu’en août 1790, eut lieu à Nancy une mutinerie et qu’un des mutins, d’ailleurs un Suisse, périt supplicié sur la roue, au cri de Vive la Nation ! Le Nationalisme était alors considéré comme une idée de gauche, une idée subversive. Les militaires eux-mêmes sont, dans ce cadre, de purs techniciens, offrant leur service au prince qui paye le mieux. Peu leur importe le but de la guerre qu’ils mènent. Ils n’ont aucun lien avec le peuple, qui ne se reconnaît d’aucune manière dans l’armée et dans la politique qu’elle sert. La guerre a d’ailleurs un caractère tout à fait artificiel, celui d’un duel entre deux armées se faisant face, incapables et d’ailleurs peu désireuses d’en venir au combat véritable, les armes de destruction massive ayant pour résultat de fixer les fronts et d’empêcher une solution militaire au conflit. C’est le type de guerre qui profite uniquement aux capitalistes, aux marchands de canons et aux usuriers. Il est donc de l’intérêt de ces derniers qu’il y ait autant de guerres que possible et que ces conflits soient interminables, car plus ils durent, plus ils en profitent.

Or, c’est exactement ce que nous voyons aujourd’hui, avec la suppression de la conscription, le retour aux armées de professionnels. Il vous suffit de jeter un coup d’œil aux actuelles affiches de recrutement de l’Armée. Elles sont rédigées dans le style du 18e siècle, on y vante la bonne solde, la vie aventureuse. On n’y voit plus, comme au début du 20e siècle par exemple, des drapeaux et autres symboles du patriotisme. Peu importe contre qui on va se battre, peu importe les considérations morales et idéologiques, du moment que la solde est bonne, qu’il y aura des primes et qu’on a peu de chances d’y rester. Car, naturellement, c’est toute la notion de sacrifice qui est évacuée de la fonction militaire. On ne va pas se « sacrifier » pour l’oncle Bush, pour la démocratie, pour le pétrole, comme on se sacrifierait pour la Patrie, pour le droit de prospérer du Peuple. Je rappelle l’étymologie de « sacrifice » : porter au sacré, rendre sa vie sacrée en la portant devant l’autel de la Patrie. Ici, rien de semblable. Dans son livre sur la guerre moderne, le général Salvan racontait que la mère d’un soldat tué sous ses ordres l’avait insulté. En effet, il est dur pour une mère d’avoir son fils tué pour une cause à laquelle elle ne comprend rien, telle que l’était l’intervention française au Liban en 1983. On peut comparer cela avec la fierté des parents dont le fils était tombé en héros à Jemmapes, à Wagram, ou plus près de nous encore à Verdun, dans une guerre dont dépendait la grandeur ou même la survie de la Nation. Ainsi qu’à pu l’écrire l’historien Jacques Castelnau, comparant les armées de 1793 à celles de la féodalité défunte, les premières font la guerre, les secondes le métier de la guerre.

Ce que je veux dire ici, c’est que l’Europe de demain sera donc celle du mercenariat intrinsèquement lié à la féodalité. Et si nous observons la société qui nous entoure, nous assistons à ce retour à la féodalité. Mais à la féodalité sans les trouvères et les chevaliers. Nous voyons s’effondrer le système social qui faisait la panacée de l’Occident prétendu progressiste. Nous voyons se généraliser le paupérisme, la mendicité, la précarité, l’insécurité. Nous voyons à nouveau apparaître des épidémies incurables, mais également se former des fortunes colossales, se créer une nouvelle caste de gabelous et d’administrateurs véreux. Nous avons une nouvelle Inquisition, une nouvelle Bastille, de nouvelles lois liberticides cependant que certains voudraient replonger la France et l’Europe dans de nouvelles guerres de religion, où les Musulmans remplaceraient les Huguenots d’antan – je dois dire qu’ils font là un très mauvais calcul, car l’Islam n’enseigne pas de tendre l’autre joue, mais que la guerre vaut mieux que l’oppression. Nous voyons surtout, lié comme je le disais il y a un instant, la montée de l’Usurocratie, avec l’esclavage le plus abject mais aussi le plus total dont sont victimes aussi bien les peuples que les individus.

Et c’est là un point extrêmement important sur lequel je voudrais attirer votre attention. La totale dépossession de l’individu. Je prends le cas de l’Angleterre où le phénomène du mortgage est très répandu. Vous voulez acheter une maison. Fort bien, dit la banque, vous avez un bon salaire, no problem ! Vous devrez la payer en 25 ou 35 ans, mais la payer 4, 5 ou 6 fois le prix réel ! C’est du vol, mais apparemment, tout le monde trouve ça normal. Si pour une raison ou pour une autre, vous ne pouvez plus continuer de payer, on vous retire la maison. Vous l’avez peut-être déjà payée 2 ou 3 fois le prix, mais ça ne fait rien. Tant que vous n’avez pas fini de payer les 5 ou 6 fois le prix, vous n’êtes pas propriétaire. C’est là une méthode de racket, de mafia, mais c’est admis le plus légalement. Il s’agit ici du domaine privé. C’est encore plus grave lorsqu’il s’agit de nations. Prenons le cas de l’endettement de pays sous-développés, d’Afrique par exemple, complètement à la botte de l’Occident capitaliste avec tout ce que cela engendre de misère – misère à laquelle ces peuples tentent d’échapper par l’émigration.

Parallèlement, on voit se développer les Grandes Peurs d’antan. La meilleure façon de prendre le contrôle des masses, c’est de les apeurer. Si on observe le déroulement de la Révolution Française par exemple, on se rend compte qu’en de multiples occasions, le peuple a été manipulé de façon occulte, notamment par la fameuse Grande Peur de l’été 1789. Aujourd’hui, la Grande Peur s’appelle le Terrorisme. Et on peut prévoir que ce phénomène n’ira qu’en croissant dans la mesure où il sert à justifier la transformation des pays d’Europe en Etats policiers. Il suffit de voir comment on est fouillé, filmé, fiché, suivi à tous bouts de champ, sous le prétexte de la lutte anti-Terrorisme. Et aussi contre la Drogue, puisqu’il est d’ailleurs évident que les deux phénomènes sont liés. J’ai parlé assez longuement je crois du phénomène du Terrorisme dans mon livre « Les croisés de l’Oncle Sam » , démontrant en termes rationnels, clausewitziens, l’impossibilité même d’existence du fameux terrorisme islamique dont on nous rebat les oreilles, et qui n’est qu’un montage des media et des services spéciaux occidentaux dans lesquels il faut naturellement inclure ceux de certains pays du Proche-Orient inféodés à l’Amérique et agissant pour elle. J’ai démontré par ailleurs de quelle façon des groupes terroristes paraissent et disparaissent comme les lapins d’un chapeau, selon les besoins d’une certaine géopolitique internationale… et bien sûr, comme je le disais, dans le cadre de l’édification de l’Etat policier où tout le pays sera fliqué, fiché, informatisé, etc. Je signale qu’à Menworth Hill en Angleterre, les yanks ont un centre d’écoutes de toutes les communications téléphoniques du monde, protégé par les soldats, par les mercenaires de Sa Majesté !

On peut donc résumer ainsi ce que sera l’Europe de demain dans le cadre du mondialisme, dans le cas où les Européens n’auraient ni la volonté ni le courage de la Révolution totale et radicale mentionnée dans le Coran. Le retour à la féodalité de nos peuples avec Washington comme nouveau Vatican, la disparition de nos pays devenus des banana-republics, en quelque sorte des Puerto-Rico… avec tous les maux que j’ai décrits, l’esclavage de l’Usurocratie et, finalement, la disparition de l’Européen aussi bien culturelle que biologique. Dans le même livre du général Salvan, l’auteur donne d’ailleurs des prévisions assez effrayantes sur la démographie de Europe. J’ajouterai à ceci le désastre écologique en préparation qui fait que vers 2015 la sécheresse frappera tout le pourtour de l’Europe, entraînant un véritable génocide et en conséquence des vagues de migration dont on n’a pas aujourd’hui la moindre idée et qui font que ce qu’il restera encore d’Européens vivants sera complètement submergé. Ce sera les fameux Boat-People multipliés par millions.

Donc, en effet, si aucun changement radical ne se produit dans le Monde et en Europe en particulier, si nos peuples européens ne sont pas capables, dans les 15 ou 20 années qui viennent, d’opérer la Révolution totale, le changement essentiel et interne dont parle le Coran, alors on peut présager de leur disparition totale et définitive, disparition aussi bien politique que culturelle et biologique. C’est la loi naturelle qui veut que le faible disparaisse pour laisser la place à un autre plus fort, plus jeune, plus vigoureux et surtout qui n’aura pas subi 2.000 ans de théologies dévirilisantes, qui n’aura pas tous les complexes de culpabilité que l’on a inoculés à l’Européen depuis des siècles…

Je vais maintenant être optimiste, extrêmement optimiste, et assumer que les Européens se sont réveillés, qu’ils ont saisi le message du Coran et opté pour la révolution qu’il propose et que je vais tenter de définir sous le concept d’Eurislamisme. Je suis tout à fait conscient de toute la difficulté que cela représente, ici même devant vous, compte tenu des clichés, des imbécillités véhiculés depuis 14 siècles sur l’Islam ici en Europe et dont nous tous, moi y compris, avons été abreuvés. Le fanatisme de l’Islam, son intolérance, etc… Nous avons tous, en Europe, été baignés dans cette atmosphère. Aujourd’hui plus que jamais, cette propagande est déchaînée dans la mesure où on assiste au réveil de l’Islam et où il convient en conséquence de maintenir les Européens dans la peur et la haine de l’Islam, leur présenter comme un danger ce qui pourrait être la voie de leur redressement et de leur survie. Cela fait en effet quatorze siècles que les propagandistes de l’Occident idéologique, hier chrétien, aujourd’hui capitaliste, sont obligés de maintenir les Européens dans la hantise, dans la panique de l’Orient en général. Le mythe de l’Orient maléfique et dangereux, celui des Huns, des Tartares, des Mongols, des Sarrazins, des Maures, etc. Et chaque peuple d’Europe a un voisin encore plus oriental que lui, si bien qu’à certaine époque pour les Français, l’Allemand était le Hun, alors que pour l’Allemand, c’était le Russe qui représentait l’éternel Gengis-Khan ! Je vous demande de réfléchir à cela, d’évaluer le montage psychologique dont les Européens sont les victimes depuis deux millénaires ! Ceci en conséquence de la rupture dont j’ai parlé, de l’aspect externe de la dichotomie dont j’ai parlé en entrée.

Aujourd’hui, plus que jamais, la même propagande s’est à nouveau déchaînée, il y a peu contre la race jaune, aujourd’hui contre l’Islam. Pourquoi contre l’Islam, c’est facile à comprendre, parce que l’Islam ne peut d’aucune manière transiger avec l’Occident capitaliste. Le grand métaphysicien indien Mohammed Iqbal a pu écrire : Qu’est-ce que le Coran ? C’est une sentence de mort pour le Capitalisme. Il n’y a là aucune exagération, car c’est Dieu lui-même qui dans le Coran déclare la guerre à qui se nourrit de l’Usure. Il n’y a donc aucun terrain d’entente, aucune trêve possible entre l’Islam et le capitalisme qui, comme je l’ai dit, est basé sur l’Usure, sur l’esclavage, aussi bien des peuples que des individus. C’est ici quelque chose d’essentiel. Celui qui n’aura pas constamment ceci en mémoire ne pourra rien comprendre aux grands événements de demain. On peut le dire, les années à venir verront la lutte au finish entre l’Islam et le Capitalisme, entre l’Islam et la machine à écraser les peuples, les cultures et les individus que représente le Capitalisme. Alors, à nouveau, les agents de l’Occident tenteront d’aveugler les Européens en ayant recours aux clichés bi-millénaires de la défense de l’Occident chrétien et civilisé contre l’Orient barbaresque. On nous dira, on nous dit déjà que nous devons être solidaires de l’Amérique, car après tout les Américains sont blancs comme nous, ils lisent la Bible, ils ont, paraît-il, les mêmes valeurs. Ils sont un peu brutaux quand ils bombardent Dresde et Tokyo au phosphore, quand ils rasent Rouen et Le Havre sous prétexte que s’y sont repliés les blindés de la Waffen SS. Quand ils passent Hiroshima à l’atome sous prétexte que c’est la seule façon d’en finir avec les soldats du Soleil Levant. Il y a même un numéro de Life, paru juste après, dont la couverture montre le soleil barré d’une croix. Saisissons tout le symbolisme, le sens profond de cette image du Sol Victus et de l’obscurantisme de Wall Street se répandant sur la Planète. Ils sont un peu brutaux donc, mais ce sont quand même des gens comme nous… ou presque… alors que l’Islam, c’est les Arabes, les Turcs, les Perses, des gens bizarres, étranges et qui ont toujours voulu nous envahir, qui le font aujourd’hui avec l’immigration. Or, j’ai démontré dans mon bouquin la stupidité de cette thèse d’ailleurs liée à celle du fameux terrorisme islamique qui n’existe que dans l’imagination des média et dans la manipulation des services spéciaux. Je l’ai démontré de façon rationnelle, je dirai même scientifique, m’appuyant sur la logique clausewitzienne.

Je ne vais pas ici m’étendre sur l’Islam en tant qu’idéologie ou théologie. Je dirai simplement ici que l’Islam n’est d’aucune manière, comme cela est représenté, la « religion des Arabes ». Si c’était le cas, moi qui ne suis pas arabe, je ne serais pas musulman. Le Coran est en effet écrit en Arabe – il faut bien qu’il le soit en une langue particulière – celle de l’homme, un Arabe en effet, qui en a été le réceptacle puis le Messager. Mais le Coran insiste sur le fait que Mohammed n’est que le dernier en date des Messagers de l’Unique, qu’avant lui ils furent plusieurs centaines et que tous enseignèrent une seule et même doctrine, dans la langue de leur peuple. Il enseigne aussi qu’il n’est aucun peuple sur terre qui n’ait reçu un ou plusieurs de ces messages divins dont le Coran n’est que le dernier en date, même s’il a il est vrai un caractère correcteur et récapitulatif. Ceci implique donc l’existence d’un Islam indo-européen anté-coranique. Ainsi donc l’Islam s’identifie-t-il à ce que Guénon, Evola et d’autres grands ésotériciens nomment la Tradition Primordiale. C’est l’Ordre par lequel l’Etre Suprême construisit l’Univers et cela même avant l’apparition de l’Homme, si bien qu’on peut dire que l’Islam, loin d’être la religion d’une race en particulier, n’est pas davantage celle d’une espèce vivante particulière, mais qu’il embrasse tout ce qui vit, du microcosme au macrocosme, du minéral aux êtres invisibles et subtils, qui tous vivent et prospèrent, animés par l’esprit divin. Je pense que les amis païens présents dans cette salle auront le sentiment d’entendre parler l’un d’entre eux ! Ils reconnaîtront simplement le fait que l’Islam, mot arabe qui a sa traduction en Grec : Théocratie, n’est pas une doctrine étrangère, de peuples sémitiques, du désert, etc… comme cela a été dit, mais celle de nos lointains ancêtres indo-européens à l’âge d’or de leur spiritualité.

Je n’irai donc pas plus loin sans également préciser combien il serait inutile de m’opposer des arguments du genre : voyez ce qui se passe aujourd’hui dans tel pays arabe, la situation de la femme afghane, l’intolérance des Séoudiens… etc., etc. et de me citer les Wahabites comme exemple d’islamisme, alors qu’ils en sont exactement l’inverse, une secte créée puis favorisée par l’Occident pour miner l’Islam à l’intérieur et en donner la caricature la plus repoussante à l’extérieur. Non seulement je n’ai strictement rien à voir avec tout cela, mais en plus je le combats ! Le programme eurislamiste est un programme européen, pour des Européens, par des Européens et ayant du Coran une application essentiellement européenne.

Je vais donc tâcher d’utiliser le petit _ d’heure qu’il me reste, à esquisser l’empire Eurislamiste de demain. Il se base en premier lieu sur le fait national. La Nation n’est pas le fruit du hasard, mais la symbiose d’éléments divins que sont le sol et le peuple. Je rappelle le verset 49/13 du Coran sur l’origine divine des peuples. Je dirai simplement ceci pour nous Français : tous les peuples ont eu des grands rois et des génies. Nous Français avons à une certaine époque de notre Histoire donné notre sang sans compter, des Pyramides au Kremlin, pour unifier et libérer le continent Grand Européen, avec ses projections eurasiatiques et eurafricaines. Ce fut là, selon les mots du général Spillmann, le génie particulier de la France, incarné par la politique islamique de l’Empereur. Une Europe qui reconnaît aussi les particularités régionales et ethniques. Comme je me souviens l’avoir dit dans un interview du magazine Vouloir, nous autres Européens appartenons à différentes nations mais aux mêmes tribus ! Une Europe donc identitaire, identitaire à l’intérieur comme à l’extérieur ; capable donc d’apprécier et de reconnaître les identités de ses peuples voisins. S’il est un impératif absolu, c’est celui de libérer à jamais les Européens de tous les complexes aussi bien de supériorité que d’infériorité, de culpabilité en particulier, vis à vis des peuples voisins. Il n’est plus ici question de colonialisme ou d’anticolonialisme. Tout ceci appartient à l’Histoire. Il est aujourd’hui question de rétablir l’harmonie Nord-Sud et d’abattre à jamais le mur entre Orient et Occident. Il faut en effet que crève l’Occident pour que revive l’Europe, que l’Européen sorte de ce cauchemar bimillénaire pendant lequel on lui a inculqué qu’il devait civiliser le reste du monde tout en se défiant de lui. La vraie civilisation européenne n’est ni meilleure ni pire que les autres, en réalité elle est, comme celle de la Chine ou de l’Arabie, de l’Egypte ancienne ou des Amérindiens, composée de la même essence : la Tradition Primordiale.

L’harmonie avec les autres peuples et civilisations, le rétablissement de l’équilibre Nord-Sud notamment, auront pour effet de créer dans les pays en voie de développement des conditions de vie honorables pour leurs peuples et donc de mettre fin aux flux migratoires. Il conviendra en particulier de mettre en vigueur le système monétaire, économique et social islamique excluant totalement l’Usure et le prêt à intérêt, mais fonctionnant selon les principes de solidarité, de co-prospérité et du partage des risques tout autant que des gains. Ainsi abattrons-nous à jamais le système capitaliste basé sur le profit au mépris des gens, des nations, des lois naturelles. Il s’agira alors de donner à tous l’égalité absolue des chances en matière d’éducation, de santé, de développement et d’accès à la culture.

En matière de Défense, de créer une véritable force européenne, non seulement libérée, mais tournée contre l’Atlantisme. Selon la définition clausewitzienne, l’ennemi, c’est celui qui veut nous contraindre à sa volonté. Aujourd’hui, cet ennemi n’est ni la Chine, ni l’Iran, ni le Pérou, qui n’ont ni la volonté ni les moyens d’un tel projet, ni je ne sais quel péril jaune ou autre ânerie ; mais la puissance d’Outre-Atlantique qui entend aujourd’hui confisquer le monopole mondial de la puissance. Quiconque se pique en Europe de géopolitique, de stratégie et refuse de voir cette évidence est un aveugle ou un traître. Nous rétablirons donc la primauté de la fonction militaire. Certes, la conscription telle que nous l’avons connue récemment avait sombré dans la caricature du bidasse. Mais nous rejetons systématiquement le mercenariat, l’armée coupée du peuple, pire, l’armée contre le peuple. Nous prônons une armée à trois échelons : une armée de métier, constamment maintenue sur pied de guerre, formée d’unités d’élite sur le modèle britannique, en même temps qu’elle fournit l’encadrement de l’échelon suivant. L’échelon suivant, c’est la Garde Nationale, l’Armée populaire sur le modèle suisse. C’est le soldat citoyen, des régiments à recrutement local. Les lecteurs de Centurio se souviendront sans doute des théories de l’Italien Marazzi, de l’Allemand Von der Goltz et bien sûr de Guibert, Servan, etc. qui tous ont prôné l’armée populaire, l’armée citoyenne. Non pas, je m’empresse de le dire, une quelconque milice de pépères bedonnants qui participent à des pique-niques en uniforme pendant le week-end, mais l’expression du peuple en armes, prêt à défendre son sol ainsi que les acquis de la révolution qu’il aura accomplie. Et puis vient le troisième échelon, où la Gendarmerie jouera un rôle primordial, un organisme de vigilance contre les forces de la subversion, formé aux bonnes théories du Français Trinquier, de l’Espagnol Diaz de Villegas, du Suisse Dach et autres théoriciens de la lutte anti-subversive. Il est intolérable qu’existe en Europe un dispositif de déstabilisation activable de l’étranger et soumettant nos peuples et nos dirigeants aux méthodes de la mafia. Je rappelle ou signale qu’en 1919, un autre général allemand, Erich von Ludendorff, dans son ouvrage Der totale Krieg, renversa, sans pour autant en changer le sens profond, la maxime la plus connue de Clausewitz en écrivant : La politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens.

La doctrine islamique du Tawhid rétablira l’Unité de Temporel et du Spirituel, l’Unité primordiale dont parle Guénon et qui unissait Brahmanes et Kshatryas. Il n’est pas question d’imposer aux Européens une théologie particulière, mais de fournir à tous le cadre matériel et social de l’authentique éveil spirituel, qui ne relève pas de la croyance particulière, qui pour moi n’a strictement aucun intérêt, mais de l’accès à la science sacrée, à la Métaphysique. Ceci afin qu’aussi bien les drapeaux de nos régiments que les symboles de l’Etat procèdent de la Métaphysique de la Nation, cependant que le Peuple retrouvera conscience de sa mission historique. Vous me direz : je parle en Musulman. Certes ! Mais nos ancêtres Celtes, dont les Druides étaient à la fois guides spirituels, guérisseurs, chefs de guerre, nos ancêtres Romains, dont les Légions conservaient leurs Enseignes dans le Temple de Janus, les Germains et leur Walhalla, les Grecs qu’Homère définissait comme les Serviteurs de Jupiter – ce qui correspond exactement à la traduction du mot Musulman – tous donc vivaient selon les mêmes principes. Le concept d’Eurislamisme ne conduit donc pas à l’adoption d’une « religion étrangère » en lui donnant un vernissage couleur locale, mais c’est au contraire l’accomplissement du Cycle, le retour de nos peuples à leurs origines les plus pures. Ceci, non pas dans un quelconque folklore désuet et stérile, mais avec toute la force de l’Islamisme qui, n’en doutez pas, marquera – il l’a déjà marqué – l’aube de ce nouveau millénaire.

Je vais donc à présent, pendant les quelques secondes qui me restent, ayant été tour à tour pessimiste et optimiste, de Droite et de Gauche, aller de l’avant et être réaliste. Les événements de ce printemps, je veux dire l’agression yankee contre le peuple irakien, se sont déjà soldés par une défaite de l’Oncle Sam. Que les Yanks finiraient par entrer dans Bagdad, ça, tout le monde le savait. Ce que Bush, le boucher de peuples, n’avait pas prévu, c’est le tollé mondial et l’opposition des gouvernements français, allemand, russe… On a donc vu, grâce à Mr Bush, se profiler l’axe Paris-Berlin-Moscou qui fut celui de la politique napoléonienne, cependant que le voyage de Jacques Chirac à Alger prolongeait cet axe par ce qui doit être la relation privilégiée entre la France et l’Algérie. On a dit que cette politique française avait été dictée par le désir de plaire à l’électorat musulman français. Personnellement, je crois qu’il y a des raisons plus profondes. Mais si c’était vrai, cela confirmerait le poids croissant du facteur islamique en Europe et que ce facteur joue, tout au moins objectivement, dans le sens de l’Européisme, même si, paradoxalement, la composante ethnique de ce facteur est souvent d’origine extra-européenne. Ayant à nouveau recours à la doctrine clausewitzienne, je dirai que le mouvement eurislamique naissant est destiné à constituer l’élément politique de l’équation de la conduite de la politique et de la guerre, autrement dit, d’être le partenaire des Forces Armées dans la défense du Peuple et de la Nation, de notre continent tout entier. Le contraire montrerait seulement, soit la carence idéologique de ce mouvement, soit le passage de nos armées au mercenariat, et de l’ensemble de notre société à la féodalité.

Le tir au but d’un char yankee sur l’hôtel des journalistes internationaux à Bagdad, de façon délibérée, sans aucun excuse, marque bien toute l’arrogance de l’Oncle Sam. Le sheriff de la Planète a droit à quelques bavures exterminatrices ! Tous les droits, y compris et surtout celui du plus fort ! Eh bien, les peuples du monde ont compris. Le masque de l’Oncle Sam est à jamais tombé, découvrant sa gueule de monstre sanguinaire et de mafioso international. J’ai parlé tout à l’heure de sa brutalité, évoqué quelques-uns de ses chefs d’œuvres civilisateurs. Pourtant à Hiroshima, il mourut encore moins de monde qu’à Dresde et à Tokyo du fait des bombes au phosphore. Les Yanks savaient que Tokyo était alors bâti essentiellement en bois, que la ville flamberait comme une boîte d’allumettes. On peut parler à la fois de sadisme et de la Schadenfreude du Dr Freud : il n’y a plus de porcelaine à Dresde, ni de Bouddhas en Afghanistan, depuis que les Talibans payés et armés par Washington les ont dynamités, ni de musée à Bagdad. La doctrine militaire yankee se résume dans la formule : If you can’t beat them, bomb them ! Si vous n’êtes pas capables de vous battre en soldats contre leurs soldats, bombardez au napalm ou à l’atome leurs femmes et leurs enfants pour les contraindre à se rendre. En Irak comme jadis en Somalie, pour ne pas parler bien sûr de l’offensive des Ardennes ou des combats dans le Pacifique, ou encore de Cuba en 1898, on a bien vu que le Yankee se débalonne dès qu’il a face à lui des gens décidés à vaincre ou à mourir. En Somalie, les patriotes avaient abattu deux hélicoptères : ça a suffi à ce que les cow-boys plient bagage !

Je vais donc conclure par un slogan que l’on pouvait lire sur les murs de Paris, à l’époque où le peuple français adressait son oraison nationale à l’Etre Suprême.

Les Grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux !

Au nom de l’Unique, levons-nous ! Revendiquons devant Lui comme devant le reste de l’Humanité le droit des peuples d’Europe à vivre, à prospérer et s’il le faut à vaincre !

Tahir de la Nive
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