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Lundi, 9 Juin 2014
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Plus grave que la crise économique : la crise de sens
Eli Veugnol
Théoriciens :: Autres
Plus grave que la crise économique : la crise de sens
Non ! François Hollande ne sera jamais de Gaulle ou Mendès-France, et non ! il n’incarnera jamais la France.

Il a entendu la colère exprimée lors des municipales et des européennes. Il a même livré son analyse : le chômage, les hausses d’impôts, la baisse du pouvoir d’achat… Autant de raisons qui ont poussé tant de Français à se jeter dans les bras de Marine Le Pen. Une fois de plus, il a tout ramené à l’économie. Une fois de plus, il a oublié l’essentiel : la perte des valeurs, des repères, de l’identité. En deux mots : du sens commun.

Sans doute ne s’en est-il même pas rendu compte, coupé qu’il est de la France réelle. Et de son Histoire. Il n’en a retenu que la Révolution, la République, Ferry, Jaurès, Clémenceau, Léon Blum, Mendès France et Mitterrand. Le reste, il l’a enfoui dans sa mémoire : la monarchie chrétienne, les deux Empires, les colonies… De tout cela, il s’excuse dès que possible à la face du monde, dans l’espoir que sa contrition le rendra aimable à certains. Il n’a pas compris qu’à mettre la France à genoux, lui, son premier représentant, se mettait à genoux lui-même. Qu’il ne s’agissait pas là d’humilité, mais de faiblesse.

Il n’est pas même conscient d’être l’aboutissement d’une œuvre de déracinement de près d’un demi-siècle : grandes figures de l’Histoire nationale effacées des programmes scolaires, langue française toujours moins maîtrisée, service militaire supprimé, autorité des parents, du professeur, du juge et du policier sapée, prélude de la disparition de celle du président de la République.

Il n’a pas compris la portée des votes jumeaux de la France et du Royaume-Uni, deux nations qui ont dominé le monde à un moment de leur Histoire, et ont porté en tête des élections continentales des partis eurosceptiques. Un Royaume-Uni où l’emploi et le pouvoir d’achat se portent bien mieux qu’en France, preuve que les données économiques cachent les raisons profondes du discrédit des partis de gouvernement : la trahison de l’héritage historique, culturel, religieux ; le bradage de la souveraineté.

Face au rejet massif de cette Europe-là, qu’a-t-il proposé ? Une fusion des régions, avec un PIB plancher. L’économie, toujours l’économie. Exit l’histoire des territoires, comme le prouvent les cas de la Bretagne, de l’Alsace, des Flandres et autres. Il n’a pas compris que ce sentiment d’appartenance à une région comme à une Nation était l’une des conditions de sa réussite. Qu’il n’était pas plus patriote qu’un Américain moyen, tandis que l’Europe de Bruxelles restait pour un Français moyen une construction froide, lointaine. Et qu’elle ne pourrait se substituer à l’absence de projet national, à l’absence de sens au plus haut sommet de l’État.

Il n’a pas compris qu’à déraciner les Français, il les privait d’un destin commun, et favorisait par là-même les desseins communautaires, pour ne pas dire communautaristes. Pire : il les encourage depuis deux ans ! Minorités religieuses ou ethniques, personnes homosexuelles, femmes… : il a découpé la France en tranches électorales, et drague ces segments marketing au détail, allant jusqu’à leur créer des lois, voire des ministères ad hoc. Renonçant de fait à l’idéal d’égalité qu’il prétendait servir.

Sous ses airs bonhommes, après avoir découragé le travail individuel, mis à mal la famille, il a abîmé l’idée de Nation, cette famille à l’échelle du pays. Et il voudrait l’incarner, lui qui la défait chaque jour davantage ? Non ! François Hollande ne sera jamais de Gaulle ou Mendès-France, et non ! il n’incarnera jamais la France. Ce pourrait être affaire de nom de famille. C’est affaire de sens commun.

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