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Mardi, 22 Août 2006
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De la nationalité québécoise. Différence dans la ressemblance.
Jean Rodrigue
Étranger
De la nationalité québécoise. Différence dans la ressemblance.
Le genre humain dans ses diversités.

Dans ce texte, je vais essayer de démontrer que le nationalisme n’est pas un phénomène de citoyenneté, mais une quête existentielle fondée sur la communauté linguistique et ethnique. Donc, un rapport entre la langue et le sol natal.

Il faut le dire: ceux qui ont intérêt à la destruction des nations se sont les capitalistes apatrides avec leur politique réactionnaire sur le plan social et économique. Le peuple québécois représente une épine dans le pied pour ces mondialistes apatrides qui veulent noyer notre peuple par un flot d’immigration non francophone et loin de nos coutumes nationales.

L’intégration des immigrants passe par une éducation nationale. Ils doivent connaître notre culture, notre histoire, nos combats et notre âme commune. Si nous avons des origines françaises, irlandaises, allemandes, écossaises et autochtones, nous constituons un peuple à part entière. Le drapeau des Patriotes de 1837-1838 par ses couleurs en est un exemple marquant. Le vert symbolise les irlandais, le blanc les canadien-français et le rouge les écossais et les anglais rebelles contre la couronne britannique. Nous sommes un peuple jeune qui doit continuer à vivre et se donner une plaine autonomie nationale pour se perpétuer de générations en générations.

Notre identité passe par l’unilinguisme, donc le français.

Sans notre langue nous sommes morts!

L’idée d’un nationalisme fondé sur la citoyenneté conduit à l’avènement de la domination de l’anglais sur le français. Après-tout, l’anglais se veut la langue des affaires! M. André Boisclaire, le chef du Parti québécois qui se targue d’être un « nationaliste civique » est rien de moins qu’un libéral déguisé. Un petit Pierre Eliot Trudeau de la souveraineté. 1.

Il nous faut un Québec unilingue français et socialiste. Il faut un nationalisme à chaque peuple et un socialisme pour notre nation. Le dialogue Nord-Sud passe par les identités nationales. Au Québec, il manque un parti révolutionnaire capable de bouleverser les structures sociales et nationales.

Jean Rodrigue.

Citoyenneté contre nationalité.

Être méprisé par d’autres est plus sensible à l’homme que de l’être par soi-même.

Friedrich Nietzsche. Humain, trop humain.

Dans les livres « Portrait du colonisé précédé de Portrait du colonisateur » d’Albert Memmi, de « Le canadien-français et son double » de Jean Bouthillette, «  La dépossession du monde » de Jacques Berque, «  Les damnés de la terre et Peau noir, masques blancs » de Franz Fanon, il est question de réflexions sur la quête existentialiste et identitaire du moi nationalement comme membre d’une communauté de langue, de culture et du sol. Ce moi c’est rien de moins, que le moi dans sont éland vital de vivre et de survivre avec un point de repaire incarné par l’identité nationale. Faute d’avoir perdu notre identité canadienne à cause de sa récupération par les anglais du Canada, on s’est donné une identité québécoise. Nos Pères disaient des anglais du Canada qu’ils étaient des blocks. Eux, ils se considéraient comme des canadiens-français tandis que les anglais se considéraient comme des citoyens britanniques. C’est après la guerre de 39-45 que les anglais ont véritablement commencés à se donner une identité canadienne.

Les canadiens anglais n’avaient pas une origine à eux se sont empressés à nous prendre notre identité ethnique canadienne. Depuis les années soixante, notre identité s’est transportée vers un moi nouveau, un moi québécois. Évidement, on ne peut se limiter à tendre à un nationalisme purement du territoire et du passeport. Il y a nous et les autres! Les néo-québécois sont ces immigrants qui doivent être acceptés par la communauté nationale québécoise, mais ils doivent aussi vouloir s’intégrer à notre communauté. Le concept de Pierre Eliot Trudeau portant sur la citoyenneté qui est encore pratiqué par le Gouvernement Canadien est une façon de détourner les immigrants de l’intégration nationale. Car, pour ce gouvernement centralisateur, le peuple québécois n’est pas un peuple distinct et ne constitue pas véritablement une nation. Donc, on est considéré par les fédéralistes canadiens comme des citoyens du monde de seconde zone et par nos colonisés, comme de bons naïfs. Il ne faut pas oublier que le Canada est une république universelle en miniature. La vision communautariste distinct des québécois rentre en conflit avec la vision individualiste des fédéralistes québécois et des canadiens-anglais.

La notion de citoyenneté entre en conflit avec celle de la nationalité. Le concept de citoyenneté est libéral et individualiste, le concept de nationalité est communautaire et fait primer le bien commun avant le bien individuel.

Comme l’explique Jean Bouthillette : « La Constitution de 1867 est ambivalente. La distinction réelle que la langue fonde entre nos deux peuples, la loi, d’un premier regard, l’abolit : nous devenons tous deux simples citoyens canadiens, égaux et sans distinction devant la loi. La citoyenneté non seulement individualise mais est principe d’impersonnalisation des Canadiens puisqu’elle fait abstraction de la langue. Elle définit en assimilant, là ou la langue définit en distinguant. Infrastructure abstraite, la citoyenneté fonde une relation anonyme entre individus essentiellement semblables. Elle rend l’identité canadienne non seulement commune mais uniforme : un Canadien devient nombre interchangeable. La langue est à ses yeux d’aveugle pure accident de l’individu anonyme ». 2.

Donc, la citoyenneté est bien un phénomène abstrait qui tend à déstabiliser l’élément identitaire de nationalité. Nous assistons à l’avènement d’un monde désordonné par l’universalisme abstrait du libéralisme et du capitalisme. Les porteurs de la bonne nouvelle universaliste sont de droites et de gauches. Comme le disait l’illustre philosophe allemand Friedrich Nietzsche : « L’homme des époques de décomposition et de métissage désordonné porte dans sa chair l’héritage d’une ascendance hybride, c’est-à-dire des instincts et des normes de valeur contradictoires, perpétuellement en lutte , et qui ne lui laissent que rarement le repos ».3.

Il faut continuellement que le mouvement national au Québec tende à une primauté de l’idée de nationalité pour barrer la route au concept de citoyenneté qui tue notre dimension distincte du reste du Canada. Le président du Parti Québécois André Boisclaire est à mon avis, un Trudeau déguisé. Il est contre la nationalité au nom de la citoyenneté et d’une forte immigration. Pour lui, le passé historique des québécois doit être mis au rancart. Pour lui, la nationalité fait appel à l’identité ethnique et tend à l’exclusion. Premièrement, il n’y a pas de nationalisme et de patriotisme sans la communauté de base du sol, de la terre et des morts. Si on n’a pas de point de repère pour nous guider, on se condamne. Le projet national et indépendantiste québécois est plus qu’une réalité politique, c’est un idéal d’une communauté du destin à atteindre. Il nous faut prôner un homme nouveau québécois.

M. André Boisclaire est un libéral déguisé et un agent universaliste. Il est souverainiste sans le contenu nationaliste. Donc, il devrait à mon avis rejoindre les fédéralistes qui sont plus près de lui. Après tout, il vient d’une famille libérale!

Qu’est-ce qu’une nation?

La nation, c’est avant tout une communauté, une communauté déterminée d’individus. Cette communauté n’est pas de race ni de tribu. L’actuelle nation italienne a été formée de Romains, de Germains, d’Etrusques, de Grecs, d’Arabes, etc. Ainsi la nation n’est pas une communauté de race ni de tribu, mais une communauté humaine historiquement constituée. Elle n’est pas un agglomérat accidentel ni éphémère, mais une communauté humaine stable. La communauté de langue est l’un des traits caractéristiques de la nation. La communauté de territoire est aussi l’un des traits caractéristiques de la nation. Le développement dans le domaine culturel, économique et social est aussi indispensable et primordiale à une nation. Donc, La communauté, la langue, le territoire et les facteurs sociaux-économiques et culturels sont des indices de ce que c’est une nation.

Il faut rajouter à cela, une psychologie commune dans les comportements et les habitudes. Cette communauté a généralement plusieurs siècles d’histoire. L’exemple de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Serbie et de la Russie le démontre.

Pour qu’une nation puisse être fondée sur un pouvoir populaire, il faut que ce pouvoir soit fondé sur les ouvriers. Car une nation bourgeoise est constituée de classes et les intérêts sont entre les mains de la classe dominante. Nous avons nos capitalistes au Québec, mais cela ne doit pas nous amener à être contre le projet national et indépendantiste. Il ne faut pas tomber dans le panneau de l’anti-nationalisme d’une gaugauche apatride.

Conclusion.

Il y a deux formes de racisme. La première forme est fondée sur l’idée qu’il y a des races et des peuples supérieures et inférieures. Que les premières dominent les l’autres. Donc, les uns ont besoin des l’autres pour exister dans leur pouvoir de domination. L’autre forme est fondée sur la volonté de faire disparaître les différences culturelles au nom d’un humanisme abstrait qui tend à tout niveler et uniformiser. Il faut être conscient que cet humanisme n’est rien de moins que le grand capital et le mercantilisme qui vont avec les droits de la personne. Ce racisme est plus subtil et dangereux que l’autre. Car, il dissous toutes formes de communautés contrairement à l’autre qui entraîne un réveil des identités. Voir les luttes de libération en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe de l’Ouest, de l’Est et en Amérique latine sans oublier la cause des latino-américains, des noirs, des autochtones et des franco-américains des Etats-Unis, du Canada sans oublier la cause du peuple Québécois, la notre.

Avoir une identité nationale c’est un droit! Tous les peuples ont le droit de se séparer ou de tendre à une autodétermination.

Je dis non à la citoyenneté universaliste et cosmopolite. Je dis oui à la nationalité et aux identités nationales.

Non, messieurs les mondialistes et alter-mondialistes les nations ne disparaîtront jamais!

notes

1.-André Boisclaire a été élu chef du Parti québécois le 16 novembre 2005.

Le Parti québécois est un parti social-démocrate et nationaliste fondé en 1968, par la fusion du Mouvement Souveraineté-Association (MSA) de René Lévesque avec le Ralliement national (RN) de Gilles Grégoire et le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) d’André d’Allemagne et Pierre Bourgeault.
Pierre Eliot Trudeau a dirigé le Canada comme premier ministre et chef du Parti libéral de 1968 à 1984. Il a été un des instigateurs d’un fédéralisme dur.

2.-Jean Bouthillette, Le canadien-français et son double, Éditions L’Hexagone, 1979, page 35.

3.- Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Cinquième partie: Contribution a une histoire naturelle de la morale, Éditions Union générale d’éditions, coll 10-18, 1970, page 124.
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