Présidentielles 2007 : les français plébiscitent le social !
A ne pas vouloir occuper le terrain du social, les responsables et élus, se réclamant de la Droite Nationale, restent volontairement en dehors des rails menant au pouvoir. Leur manque de compassion, majoritaire dans leurs rangs, pour la souffrance ambiante du peuple de France et leur ignorance volontaire du dernier sondage BVA-Orange, des 19 et 20/02/07, le prouvent. Pourtant un homme averti (qui en vaut toujours deux… ) constaterait ce que tout le monde sait déjà : les Français placent le Social en tête de leurs espérances, pour l’élection présidentielle de 2007. Et surprise… bien avant l’insécurité, l’immigration et l’environnement ! En cela, nos compatriotes se font l’écho de l’inquiétude générale croissante et légitime, issue de la situation dramatique dans laquelle se trouve plongé notre pays - contre son gré - depuis plusieurs décennies ; et ce, à cause de la trahison de nos élites. En accueillant « toute la misère du monde » et en ne renouvelant pas la pyramide des âges, en acceptant aveuglément le jeu pervers de la mondialisation et de l’ultra-libéralisme, nos dirigeants inféodés aux lobbies ont hypothéqué notre avenir. Nos compatriotes commencent à réaliser que le choc entre la partie émergée de l’iceberg, nommé « crise organisée », et le bateau France est fatal. Nous coulons assurément. La disparition progressive du modèle social « à la française », entre autres brèches, entraîne curieusement, et seulement, qu’un début de contestation fébrile. Qu’en sera-t-il, quand une majorité de nos concitoyens subira de plein fouet - suite au réchauffement anti-social radical à venir - la remontée intégrale de cette faillite, jusqu’alors immergée en eaux nauséabondes ? Force est de constater que, si la politique française ne prend pas très rapidement un tournant à 180 degrés, on va inexorablement vers une guerre civile ; ce que personne ne souhaite.
Pauvreté et précarité dénoncées par la plèbe
Les résultats du sondage en question(*) parlent d’eux-mêmes, comparaison faite avec ceux de décembre 2006. 26% des interrogés mettent la pauvreté et la précarité en tête de leurs préoccupations ; malgré une légère baisse de 4%. A contrario, le pouvoir d’achat, bon deuxième, avec une hausse de 2%, passe à 25%. Ensuite, en troisième position, on trouve le chômage (qui perd 3%) ; ainsi que l’école et l’éducation, avec respectivement 23%. Puis, suivent dans l’ordre décroissant : l’assurance maladie et les retraites (20%) ; l’insécurité (17%) ; la croissance économique (15%) ; l’environnement (14%) ; les impôts et les taxes (11%) ; la dette publique de la France et l’immigration (chacune à 8%) ; et en dernier, trois catégories fourre-tout : « politique étrangère », « aucun/autres » et « NSP », à 2% l’une.
Ne baissons plus la tête ! Soyons social et national !
En conséquence de notre paralysie consentie, le futur vote des français reste, actuellement, favorable à nos adversaires de la sociale-démocratie. Aussi, il nous faut cesser, immédiatement, la masturbation intellectuelle et passer à l’acte militant gagnant. Le peuple réclame des gens couillus et honnêtes ? Nous pouvons répondre à ses attentes, si nous le voulons concrètement ! Faisons tout pour lui donner satisfaction et pour créer une formidable dynamique électorale et sociale, qui pourrait se doubler d’un Congrès d’Epinay d’Union de la Droite Nationale, et de la mise en place d’un programme commun de conquête de l’exécutif ; où chaque parti (des souverainistes aux nationalistes) trouvera sa place, derrière un homme fédérateur, dans le respect de toutes les tendances. En épousant la cause des plus humbles et en jouant la carte de l’Union Patriotique permanente, nous devenons majoritaires au sein d’une France redevenue conquérante et retrouvant ses valeurs. Quand on se vante d’aimer sa Patrie, on se doit de le prouver ; et surtout, on ne se dérobe point ! Qui aime notre nation millénaire reçoit en retour son affection indéfectible. Ceux qui se sacrifient pour la Mère Patrie, à l’image de Jeanne d’Arc, deviennent même immortels ! C’est cela « l’Esprit de Communauté » ! La question est désormais ouverte : voulons-nous arriver aux affaires ou bien nous contenterons-nous de faire de l’opposition non constructive éternellement par intérêts ? Nous nous devons de relever ce défi, pressément, nos descendants nous jugent déjà. Le pouvoir ne souriant qu’aux audacieux, quittons notre goulag mental et changeons radicalement le cours de l’Histoire. La VIème République nous appelle, sachons vaincre ou sachons périr !
(*) total général supérieur à 100 car plusieurs réponses possibles.
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