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Jeudi, 6 Novembre 2008
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Oui, nous pouvons !
Stéphane Durbec
Tribune libre
"Yes, we can". Oui, nous pouvons. C'est le slogan qui a été repris en choeur par des millions d'électeurs de Barack Obama aux Etats Unis. C'est le même que je vous propose aujourd'hui, amis Provençaux, Alpins et Azuréens. Car, sans forfanterie aucune, le seul Obama de notre région, c'est moi et je salue la victore de celui qui m'apparaît comme un frère jumeau en politique.

Obama est un métis, issu d'un père noir et d'une mère blanche.Je suis un métis issu d'un père de couleur et d'une mère blanche, française de souche, qui se sont fugitivement connus dans l'effervescence des années post 68. Je suis né orphelin, abandonné de mes géniteurs, tel un paquet inutile et honteux. J'ai été recueilli par une famille française qui m'a éduqué dans le respect de valeurs simples comme la dignité, la charité, l'honneur, le patriotisme, l'amour de sa terre, de sa nation, de son histoire.

Comme Obama, j'ai lutté contre les préjugés qui traversent la société française avec autant de force que la société américaine, comme lui j'ai fait un livre : le mien s'intitule "bien dans ma peau" et je n'en ai vendu quelques milliers d'exemplaires alors que le livre d'Obama, édité en 95, "Les rêves de mon père", s'est vendu à des millions d'exemplaires et a été en tête des meilleures ventes durant 61 semaines...

J'admire l'allant, le dynamisme, la foi en l'avenir, du "mythe Obama" et j'ose le dire, je m'identifie totalement à lui. Moi aussi je veux incarner le changement réel de cette région, je veux rompre avec le système carriériste et clientéliste qui épuise nos finances publiques, creuse nos déficits et sape le moral des gens modestes qui ne croient plus en rien.

Certes, je ne me fais aucune illusion : le chemin sera long. J'ai trente huit ans et je constate que seulement neuf élus, en métropole, sur 30 000 communes sont originaires d'outre-mer. Je sais aussi que c'est Jean-Marie Le Pen qui a donné le premier l'exemple de la diversité en prenant comme 2ème de liste à l'assemblée le commandant antillais Roger Sauvage, puis en me faisant élire conseiller régional en Paca en 1996.

Les grands donneurs de leçons de morale, socialistes et sarkozyens, peuvent se donner
la main : ils cultivent leur pré-carré en maintenant le plus loin possible d'eux les métis et les gens de couleur sous prétexte qu'ils déplairaient à leur électorat traditionnel. Comme si le mérite des uns et des autres était une question de couleur de peau ! Comme si la discrimination dite positive n'était pas une insulte à l'origine et au talent de ceux qui en bénéficient !

Oui, n'en déplaise aux moralistes, je suis l'alter ego d'Obama en Provence Alpes Côte d'Azur et je me présenterai aux prochaines européennes et aux prochaines régionales. Parce que ma mère à moi, c'est la France. C'est elle qui m'a élevée, c'est elle qui m'a nourri de ses principes sacrés issus des droits de l'homme et du citoyen, c'est elle que j'ai servi en qualité de sous-officier d'infanterie de marine. C'est ma grande fierté à moi.

Oui, je suis Français et j'en suis fier. Et quand je vois que notre hymne national est sifflé dans certains stades, je désespère de l'intégration des jeunes issus de l'immigration qui sont pour moi des Français de papier et des Français allocataires.

Je ne suis pas dupe des difficultés qui attendent Obama : il a beaucoup promis et tiendra peu.

Il incarne un espoir immense et la déception risque dans quelques mois d'être d'une violence à la hauteur de l'engouement qu'il a suscité en Amérique et dans le monde.

Je ne suis pas dupe des nombreux soutiens financiers qui lui ont permis de faire une longue et coûteuse campagne : les financiers et enrepreneurs qui l'ont porté au pouvoir représentent tous de puissants lobbies qui vont réclamer leur dû un par un. "On t'a porté au pouvoir, tu dois à présent nous rendre la monnaie parce que tu es notre obligé". On connait la rengaine...

La marge de manoeuvre d'Obama sera donc extrêmement réduite. Mais ce qui ne s'effacera
jamais de nos mémoires, c'est son slogan, désormais mon slogan : "Oui nous pouvons..."

notes

Stéphane Durbec est Conseiller Régional de Provence Alpes Côte d’Azur, Membre du Comité Central du Front National.
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