Au sujet de l’Italie, les économistes, de façon presque consensuelle, postulent une croissance de 1,6% en 2016. Celle-ci devrait quelque peu monter jusqu’à atteindre 1,4% en 2017.
La reprise, réelle semble t-il, serait le fait de l’augmentation de la consommation privée.
Quant à l’emploi, en lui-même, il se trouve en fait dans une situation qui n’a rien de valorisant. Demande insatisfaite et augmentation des revenus réels favorisent les dépensent des Italiens.
L’investissement monte progressivement en puissance, lui naguère en piètre situation, ce qui ne peut que stimuler la demande. Il n’empêche, cet investissement n’en est pas moins pénalisé par les pesanteurs s’exerçant sur le crédit bancaire qui freinent l’émergence d’une dynamique favorable à une réelle remontée de cet investissement.
Si le gouvernement italien s’est engagé à diminuer fortement l’importance des dépenses publiques, il semblerait qu’il ne soit pas décidé à l’effectuer rapidement, ce qui freine les résultats. On peut aussi souligner, comme dans la plupart des pays européens, l’Italie s’engage dans un processus de diminution de l’impôt, notamment indirect Cette politique implique, entre autres, l’augmentation de l’investissement public via la maîtrise budgétaire ainsi que de la diminution des dépenses publiques.
Concernant d’ailleurs le ratio dette publique/PIB, il y a pour l’instant stabilisation avec l’idée d’une diminution sensible dès 2017.
Doit aussi être pris en compte, suite à la crise économique de 2007/2008, la chute de l’investissement qui n’a donc pas favorisé la productivité du travail. Afin de remédier au problème, il faudra résoudre le problème des créances bancaires dont on sait que certaines sont douteuses. Mais aussi devront être effectués, aussi bien l’augmentation du rendement de l’administration publique que de valoriser via efforts l’innovation des entreprises.
Cette analyse est conforme à la pensée capitaliste ambiante, dont l’auteur de cet article n’est, nullement, un thuriféraire.