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Mardi, 18 Juillet 2006
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Contre le parti « des valeurs américaines », prenons le parti de Dieu
Christian Bouchet
Éditorial
Contre le parti « des valeurs américaines », prenons le parti de Dieu
Il y avait le 17 juillet, plusieurs milliers de personnes dans les rues de New York. Elles participaient à une manifestation de soutien à Israël.

A cette occasion Hillary Clinton, l'ancienne Première dame des Etats-Unis, a déclaré : « Nous nous tiendrons au côté d'Israël parce qu'Israël défend les valeurs américaines ».

Elle aurait pu ajouter que l’entité sioniste défendait ces « valeurs américaines » avec des armes américaines !

En effet, comme le relate Robert Fisk dans The Independent du 16 juillet, les missiles qui tuent des innocents au Liban proviennent de trois usines d’armement sises respectivement à Seattle, Duluth et Miami.

Cela écrit, il est bien difficile de se livrer à une analyse sûre de ce qui se passe à Gaza et au Liban.

Un éditorialiste d’el-Watan a bien résumé, le 17 juillet, une opinion qui tend à devenir assez commune : « La guerre totale déclarée par Tel-Aviv à la population libanaise depuis six jours risque de déborder et de s’étendre à la Syrie et à l’Iran, deux pays accusés par l’Etat hébreu d’armer et de « téléguider » le Hezbollah. L’éventualité d’un embrasement général dans la région ne paraît pas effrayer Tel-Aviv puisque celle-ci continue de multiplier les provocations en direction de Damas et de Téhéran. Les Israéliens maintiennent les accusations bien que l’Iran et la Syrie aient nié au début de la semaine toute implication dans le conflit. Dans l’absolu, rien ne permet d’exclure l’idée qu’Israël ne cherche pas à pousser à la faute ces deux capitales afin de disposer d’un argument pour étendre son champ des opérations. Bien entendu, Tel-Aviv verrait, dans une telle situation, une occasion pour régler de vieux comptes avec la Syrie et, surtout, mettre hors « d’état de nuire » le supposé programme nucléaire iranien. La guerre menée contre le Liban ne serait donc qu’une étape d’un plan israélien plus vaste, consistant à « casser » durablement la Syrie et l’Iran, les deux principaux pays encore capables de constituer, dans la région, un contrepoids à Israël. »

Si l’on en croît le correspondant du Temps à Tel Aviv, de nombreux israélien, donneraient raison à ce journaliste en étant convaincus qu’«une guerre avec la Syrie et l'Iran éclatera dans deux jours».

Si cela se révélait exact, la stratégie des néocons de recomposition totale du Proche et Moyen Orient entrerait alors dans une nouvelle phase.

Cela se peut.

Mais il y a le bourbier irakien. Il devrait quand même pousser à réfléchir tant les dirigeants d’Israël que des USA. Encore que, avec ceux-ci, on ne peux jamais désespérer de rien…

Quoiqu’il en soit, puisque de nombreux hommes et organisations politiques prennent actuellement, en France, le parti « des valeurs américaines » et, de Sarko au PS, soutiennent sans ambiguïté l’entité sioniste, il importe que nous montrions clairement pour notre part que nous avons pris le « parti de Dieu » (1).

Dieu des musulmans ou Dieu des chrétiens (car il importe de se souvenir que le Hezbollah est allié au Parlement libanais avec le groupe parlementaire du général Aoun) (2) contre le Dieu du dollar.

Même si cela peut sembler dérisoire par rapport à ce qui se passe là-bas, écrivons notre désaccord et notre inquiétude aux journaux et aux élus, et participons aux manifestations de soutien qui se déroulent dans toute la France (on en trouvera une liste régulièrement mise à jour sur www.geostrategie.com et sur www.aloufok.net).

notes

1 – Telle est la signification de Hezbollah (Hizb Allah).

2 - Au gouvernement libanais s'affrontent une majorité pro-américaine composée du premier ministre Foud Sinora, représentant de la famille Hariri, le phalangiste Samir Geagea (l’ami de Romain Marie !), le leader des droites chrétiennes Amin Gemayel et le leader druze Oualid Joumblatt. De l'autre côté se trouvent par contre la minorité (en réalité majoritaire dans le pays) constituée par les partis chiites Hezbollah et Amal, une partie de la communauté sunnite, le fameux général chrétien Michel Aoun - avec le plus important groupe chrétien représenté au Parlement - des leaders prosyriens comme Karamé et Franjieh, et laïques comme Selim el-Hoss.
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