Je me dois en ces derniers jours de l’année 2006 de présenter mes meilleurs vœux à tous les lecteurs, réguliers ou non, de cette chronique hebdomadaire.

Vœux traditionnels, de bonne santé et de bonheur, mais surtout de bonne fortune politique.

Je n’ai jamais été quelqu’un de particulièrement optimiste, mais en cette fin décembre je suis moins pessimiste qu’en temps normal.

De nombreux évènements récents, à défaut de me faire croire à une victoire en 2007, me prouvent cependant que nos idées progressent ici et maintenant, au niveau national comme à l’international.

Trois d’entre eux auront été dans les mois passés de « divines surprises ». Je pense bien sûr à la venue de Dieudonné aux BBR, au ralliement de Soral au FN et à la dernière campagne d’affiches de celui-ci. C’est comme si, avec plus de dix années de retard, la ligne des « nouvelles convergences », dont nous faisions la promotion à Nouvelle résistance, devenait réalité.

Par ailleurs, ici et là des initiatives voient le jour où des camarades sûrs s’engagent dans l’humanitaire (1) ou la défense des prisonniers (2).

En ces périodes de cadeaux, de dons et d’étrennes, je ne saurais trop conseiller de les soutenir.

Au niveau international, je ne peux que me réjouir des résultats électoraux, tant en Amérique latine qu’en Europe centrale - même si les urnes n’ont pas toujours données la victoire aux « nôtres », elles ont montré qu’ils pesaient d’un grand poids – et de la situation au Proche et Moyen-Orient où l’Empire du mal recule et où s’amorcent des alliances prometteuses qui remettent totalement en cause la thèse du choc des civilisations (3).

Demain nous appartiendrait-il ?

Sans doute si nous savons nous en donner les moyens, si nous savons nous tenir au côté des révoltés contre l’ordre des bigots et des marchands, si nous nous donnons comme mot d’ordre pour l’année à venir : « Sois radical, aie des principes, sois absolu, sois ce que les bourgeois appellent un extrémiste : donne-toi sans compter ni calculer, n’accepte pas ce que l’on appelle « la réalité de la vie » et fais en sorte que tu ne sois pas accepté par cette « vie », n’abandonne jamais le principe du combat. »