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Jeudi, 11 Septembre 2014
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Au sujet de la question palestinienne (Partie I)
Alain Rebours
Éditorial
Au sujet de la question palestinienne (Partie I)
Sur la question palestinienne, il a beaucoup été écrit ces dernières semaines. Le point de vue très majoritaire au sein de la mouvance consiste à refuser de faire un choix entre les deux protagonistes. Peut être en raison de l'individualisme étendu à l'ensemble d'une communauté bien frileuse. C'est ainsi que le conflit israelo-palestinien ne devrait pas nous préoccuper au motif que la Palestine n'est pas contrée européenne. C'est là oublier l'évolution technique qui a permis l'invention de missiles intercontinentaux tout comme la vitesse que permet aujourd'hui les voies de déplacement. C'est croire aussi qu'un conflit local ne peut jamais se propager. Après tout, Athènes est géographiquement très proche de Gaza. Après tout, c'est aussi oublier que les pays arabes, musulmans, sont autrement plus instables que voici quelques années.

On a de par le passé, refusé de « Mourir pour Dantzig » : cela n'a pas empêché une guerre mondiale de se déclencher par la suite, puis de nous atteindre et de nous blesser. Retenons donc la leçon.

Ni l'Europe, ni la France ne sont protégées par l'intermédiaire d'un globe de pendule. C'est tant vrai que les problèmes majeurs qui touchent la France et les Français ne sont nullement endogènes. L'hyperviolence de la délinquance, la fin de l'esprit chevaleresque, l'immigration massive ou le chômage, pour ne citer qu'eux, sont le lot commun des pays occidentaux. La France subit ses fléaux d'importation américaine et cela de plus en plus.

La France mais aussi l'Europe, de par leur passé glorieux, n'ont pas vocation à la neutralité. Considérer que l'une et l'autre doivent être des puissances majeures, ce que chacun au sein de la mouvance souhaite, c'est dès lors postuler qu'elles doivent acquérir une dimension planétaire. A se recentrer sur le terroir des origines en abandonnant ce qui fut un empire (Algérie, Indochine), la France est devenue un simple hexagone d'un petit demi million de kilomètres carrés. D'où le fait que sa voix n'est plus écoutée. D'où son impossibilité aussi de freiner ou d'accélérer des processus qui ont cours à l'échelle mondiale qui pourtant, fatalement, finissent par nous toucher. Et ce n'est certainement pas en se taisant que l'on sera écouté.
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