Au XVIIIe siècle, lorsque de doctes penseurs se penchèrent sur l’économie, pour en faire la théorie – soit passer d’un usage évident pour tout être humain à d’obscures réflexions et à de dangereuses vaticinations –, l’on créa un terme : l’adjectif « fongible », soit l’attribut d’une chose (ou d’un être) quantifiable et consommable. Le Droit, puis la sociologie firent la fortune du substantif : Fongibilité, introduisant les notions de pluralité et de standardisation. Est fongible tout pion remplaçable, n’étant ni unique ni indispensable.
Notre société d’hyperconsommation et d’obsolescence dirigée (ce qui exige qu’une nouveauté remplace immédiatement la précédente, dès que les ventes commencent à stagner), où seul compte le profit à court et moyen termes (soit : l’année en cours et le lustre suivant), est le triomphe de la fongibilité.
Même nos brillants « chefs » viennent de se rendre compte que « l’effet Charlie » se tasse et que, pour assurer leur maintien aux sinécures dorées de notre belle République lors de la prochaine échéance électorale, il va leur falloir sacrifier de nouveaux pions pour inaugurer dignement de nouveaux chrysanthèmes. Reconnaissons à notre merveilleux Président le don de « préscience » : il a prévu de nouveaux attentats.
Plus exactement, il a eu la naïveté de nous faire comprendre qu’après le pitoyable échec de sa politique économique, la ridicule prestation d’une armée aéronavale dépourvue de réserves en munitions, les dramatiques conséquences de la nullité des services de renseignements, incapables de repérer puis de neutraliser des terroristes signalés de diverses sources, l’explosion de haine antifrançaise des très nombreux rejetons pourris de l’immigration africaine et moyen-orientale, il ne lui restait plus qu’à déplorer « dignement » l’inévitable survenue de nouvelles conséquences de l’immigration-invasion, couplée au renouveau de l’islam conquérant, toutes choses qu’il est forcé d’accepter n’étant lui-même que le pion des maîtres de la globalisation-mondialisation.
Face aux tout-puissants patrons des multinationales de l’énergie, de l’informatique, de la grande distribution, notre distingué Président, ses ministres et ses parlementaires sont d’une remarquable fongibilité.
À dire vrai, leur éviction des sinécures dorées (ou celle de leurs concurrents tout aussi ineptes et incapables d’agir) ne fera pas verser une larme à l’honnête citoyen français de souche européenne. En revanche, cet administré blanc (car il est peut-être bon de le rappeler : la France est sise en Europe, continent de la race blanche depuis la nuit des temps préhistoriques) peut avoir une pensée émue pour les 89 soldats français morts stupidement en Afghanistan – parce que les multinationales pétrolières arabo-US voulaient y implanter d’énormes oléoducs pour relier la péninsule arabique au sous-continent indien ; en raison de la stupidité du peuple le plus arriéré de l’Asie du Sud-Ouest, les oléoducs ont été construits dans les Républiques touraniennes de l’ex-URSS… voilà pourquoi sont morts, sans intérêt pour la Nation française de bons et braves soldats de notre armée.
De même sont morts 156 soldats français pour tenter de conserver à la France l’exploitation des gisements d’uranium au Tchad. Nos morts du Mali, d’Irak ou de Côte d’Ivoire sont autant de vies françaises dépensées en pure perte pour la Nation, qui n’a aucun intérêt à se mêler des affaires internes de ces bourbiers, qui resteront autant de boulets économiques pour les pays civilisés, tant que les haines tribales ou ethniques et l’islam conquérant perturberont la vie de leurs autochtones.
Puisque tout être humain est réputé fongible par les théoriciens de l’économie de marché, les Nations ont au moins le droit de choisir les objectifs pour lesquels leurs membres veulent vivre, voire mourir le cas échéant. Pour un soldat français, il n’est qu’une guerre à préparer : celle de la libération de notre territoire national envahi d’intrus incultes, vandales et trop souvent criminels (violeurs, assassins, terroristes). De ce fait, il est indispensable de se séparer au plus tôt de la 5e colonne islamique qui prolifère dans les rangs de nos forces de police et de gendarmerie, du personnel pénitentiaire et – c’est beaucoup plus grave – dans les rangs de notre armée.
