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Manifeste du Front de Libération Européen, 1999
Troy Southgate |
Impérialisme :: Varia
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LA NECESSITE D’UNE COLLABORATION PANEUROPEENNE
Nul ne peut raisonnablement contester le fait que – particulièrement à ce stade clé de l’Histoire – chaque nation européenne a besoin d’un mouvement dévoué à la lutte pour la Liberté Nationale et la Justice Sociale. Cependant, étant donné que beaucoup d’organisations Nationalistes Révolutionnaires peuvent être plutôt provinciales dans leurs attitudes concernant l’établissement de saines relations de travail avec les groupes en-dehors de leurs propres frontières, l’esprit de l’unité paneuropéenne s’est révélé difficile à éveiller. Cette question n’a certainement pas été aidée par l’étroitesse d’esprit des médias sionistes, qui, tout en étant pleinement conscients de l’immense contribution que la coopération internationale a apportée à leur propre programme, ont constamment cherché à encourager l’hostilité et la division entre les diverses tribus et cultures de notre Patrie Européenne. Les Anglais ont été attaqués pour être « arrogants », les Français dénigrés comme « Frogs », et les Allemands dénoncés comme des dictateurs potentiels qui nourrissent un secret désir de « s’emparer du monde ».
Malheureusement, ces ridicules images stéréotypées sont souvent acceptées par ceux qui affirment soutenir la cause du Nationalisme. Mais cette variété de Nationalisme, cependant, n’est pas basée sur l’amour de nos propres peuples et le respect des autres, mais est liée à une haine aveugle de tout ce qui est même de loin perçu comme « étranger ». Une telle négativité s’est toujours révélée être l’ennemi principal de tous ceux qui s’inquiètent vraiment de la triste situation de l’Europe, et en encourageant ceux qui se complaisent dans un comportement si banal nos adversaires s’assurent que le rideau final commencera bientôt à descendre sur la scène de notre héritage et de notre culture traditionnels. Selon les mots de Francis Parker Yockey (dont la vision de l’Europe sera discutée en temps utile) :
« Anglais, allemand, français, italien, espagnol : ce sont maintenant de simples noms géographiques et de simples variations linguistiques. Comme tous les autres riches produits de notre grande Culture, ils continueront à exister mais ils ne seront plus des termes politiques. Les cultures locales en Europe pourront être aussi diversifiées qu’elles le souhaitent, et elles jouiront d’une parfaite autonomie dans l’Empire européen, à présent que l’oppression du nationalisme vertical est mort. Quiconque cherche à perpétuer l’étatisme étroit ou le nationalisme à l’ancienne mode est l’ennemi interne de l’Europe. Il joue le jeu des forces extra-européennes, il divise l’Europe et commet une trahison. La trahison aujourd’hui n’a plus qu’une seule signification pour l’Europe : cela signifie servir des forces autres qu’européennes. Il n’existe plus qu’une seule trahison aujourd’hui : la trahison envers l’Europe. Les nations sont mortes, car l’Europe est née ».
Plus haut nous avons mentionné que les sionistes ont bénéficié de la collaboration internationale. En fait il est bien connu que les sionistes ont une vision cosmopolite de la vie, non moins que ceux qui se rallient à cette cause infâme n’ont aucune racine organique propre. Mais peut-être nous, qui sommes à l’avant-garde du salut de l’Europe, pouvons-nous apprendre de ces gens ? « Mais ces gens sont des internationalistes », me direz-vous, « ils sont prêts à tout sacrifier au nom de la mondialisation ». Bien sûr, mais pensez à ce que nous Nationaux-Révolutionnaires pourrions-nous accomplir si nous pouvions apprendre à travailler ensemble et à nous unir sous notre propre bannière inter-nationale ? Cette bannière est le Front de Libération Européen (ELF), et si vous aussi vous vous préoccupez de l’Europe alors vous devez en faire partie.
LE ELF : PARTIE D’UNE TRADITION VIVANTE
L’idée même que les différents groupes Nationaux-Révolutionnaires de l’Est et de l’Ouest devraient former ensemble un front paneuropéen contre le sionisme, le capitalisme et le Nouvel Ordre Mondial n’est certainement pas un concept nouveau. Au contraire, le Front de Libération Européen (ELF) n’est pas le résultat d’une vaine fantaisie, mais une partie d’une tradition organique, vivante. Dans le passé, cette tradition a été principalement propagée par des hommes comme Francis Parker Yockey, Otto Strasser et Jean Thiriart.
En 1949 Yockey publia un document intitulé La Proclamation de Londres du Front de Libération Européen, un bref résumé des idées les plus cruciales qui avaient déjà été présentées dans son livre de 600 pages, Imperium. Ces idées étaient en rapport avec des questions historiques clés comme l’Unité de la Culture Occidentale, l’Age du Matérialisme, la Lutte des Classes, la Dégénérescence Sociale, et la Destruction de l’Unité Politique de l’Europe. La vision de Yockey d’un Continent unifié débordait d’énergie et de perception pures, et il faisait souvent allusion au rôle sinistre de l’étranger, symbolisé par ces mystérieuses forces extra-européennes qui avaient depuis longtemps conspiré pour décimer et saper la solidarité qui unissait autrefois les différentes branches de l’Homme Occidental. Au milieu des suites désillusionnées de la Seconde Guerre Mondiale, des hommes comme Yockey prenaient rapidement conscience du fait que l’Europe était maintenant dominée par une cabale secrète de gangsters matérialistes qui cherchaient à piller notre terre historique pour leurs propres fins. Selon les propres paroles de Yockey, ces conspirateurs voyaient l’Europe comme une « source de butin pour les forces extra-européennes ; l’Europe, réservoir de main d’œuvre à la disposition de l’employeur américain ; l’Europe, marché d’emprunts pour le financier de New York ; l’Europe, colonie de mendiants attendant des miettes de la table de la riche Amérique ; l’Europe, site historique pour les colons de passage, un endroit où se passaient autrefois de grands événements ; l’Europe comme musée, comme mausolée ; l’Europe, collection moribonde de petits Etats et de peuples querelleurs ; l’Europe, entreprise en folie où chaque petite unité est opposée à toutes les autres ; l’Europe, population arriérée attendant d’être rééduquée par le clown mondial américain et le Juif sadique; l’Europe, laboratoire pour les gigantesques expérimentations sociales de Moscou et les expériences génocidaires de New York et Tel-Aviv ; l’Europe, Messe Noire de procès à grand spectacle, de persécution rétrograde, de trahison, de terreur, de désespoir et de suicide ».
A cette image triste et désolée s’oppose l’Europe des temps anciens, une Europe bénie par les accomplissements spirituels et culturels des Celtes, des Vikings, des Suèves, des Goths, des Romains, des Grecs, des Anglo-Saxons, des Vandales, des Bretons et autres. La seule manière de préserver l’identité organique de l’Europe était – et est toujours – de promulguer une atmosphère d’unité et de coopération. Ces mesures fondamentalement civilisées et nécessaires doivent indubitablement être prises si nous voulons repousser nos adversaires libéraux-démocrates et les chasser hors de nos frontières. Ainsi, lorsque Yockey créa le tout premier Front de Libération Européen il dit très clairement que la Proclamation de Londres était conçue pour agir comme une « Déclaration de guerre » en bonne et due forme.
Une autre grande figure qui partagea le rêve de Yockey d’une collaboration paneuropéenne était Otto Strasser. Après une guerre pendant laquelle il était devenu l’ennemi suprême de la Gestapo après avoir quitté le NSDAP en 1930 pour protester contre la capitulation d’Adolf Hitler devant la Haute Finance, l’exilé Strasser reçut finalement l’autorisation de quitter le Canada et de retourner dans sa patrie allemande bien-aimée en 1955. En conséquence, juste un an après il créa la Deutsche Soziale Union [Union Sociale Allemande] et rendit public un programme paneuropéen innovant pas très différent de celui qui avait été publié par Yockey juste sept ans plus tôt. Le nouveau Parti se déclara « indépendant de Wall Street et du Kremlin » et publia un journal intitulé Deutsche Freiheit [Liberté allemande]. De manière révélatrice cependant, Strasser fut cruellement critiqué dans la presse libérale-démocrate pour être un ancien compagnon d’armes de Hitler, et sa nécrologie dans le London Times du 29 août 1974 suggère que dans la mesure où la DSU était concernée, « le passé nazi de Strasser empêcha ses progrès. Sa prétention de retrouver une respectabilité politique était quelque peu suspecte ». Etant donné la nature de ce pilier littéraire de l’Establishment sioniste, il semble que Strasser était un adversaire sérieux pour ces forces notoirement extra-européennes.
La troisième personnalité dans le développement de l’unité Continentale fut Jean Thiriart, un Belge qui devint un adversaire acharné du mode de vie américain et de la menace qu’il posait de plus en plus à la civilisation européenne. Il eut ces mots à propos de la lutte d’influence entre l’Europe et les Etats-Unis : « Nous serons nos propres maîtres dans notre maison. Des relations amicales ou sérieuses sont possibles, aussi longtemps que nous tiendrons notre destin dans nos mains. Pour les Etats-Unis, l’unification réelle de l’Europe serait un désastre, parce qu’un énorme rival apparaîtrait ».
Il est clair que Yockey, Strasser et Thiriart partageaient une vision et un but : celui de la libération européenne.
NOS BUTS ET NOS OBJECTIFS
Les affilés du Front de Libération Européen ont chacun leur propre programme spécifique, mais nous sommes d’accord sur le programme minimaliste suivant :
UNITE EUROPEENNE
Si nous acceptons pleinement que des pays comme l’Italie, l’Espagne, la France, etc., aient tous leur propre héritage et tradition, nous pensons aussi que l’Europe a une destinée commune et que ses peuples sont renforcés et enrichis par les liens historiques et culturels qui existent entre nos nations respectives. A cet égard nous soutenons une politique d’unité européenne.
RACE ET CULTURE
Les sociétés multiraciales détruisent la race, la culture et les traditions de tous les peuples européens et nous appelons au rétablissement de foyers mono-raciaux en Europe.
SIONISME
Nous soutenons la lutte pour libérer la Palestine des chaînes du sionisme international et nous nous opposons à l’impérialisme politique et économique du sionisme dans le monde.
PROPRIETE ET ECONOMIE
La propriété de la maison, des fermes et des usines doit être distribuée aussi largement que possible par le moyen de l’autonomie et de l’autodétermination économiques.
ENVIRONNEMENT
Nous pensons que l’homme et la nature doivent vivre en harmonie, pas en conflit. Par conséquent les forces matérialistes responsables de la destruction de l’environnement – à savoir le capitalisme et le marxisme – doivent être éradiquées. La vie rurale doit aussi avoir la priorité sur les tendances actuelles vers la vie urbaine.
REVOLUTION
Ces changements ne peuvent surgir que d’une Révolution Nationale. Cela doit commencer dans les cœurs des individus et se diffuser par leur exemple pour impliquer des communautés entières dans des structures révolutionnaires comme des conseils alternatifs et des écoles, des patrouilles de voisinage et des groupes d’entraide. Dès que nous cesserons de dépendre des institutions de l’Ordre Ancien, il sera balayé.
LA STRUCTURE DU ELF
Lors de son inauguration officielle à Paris, le 19 septembre 1998, le Front de Libération Européen décida de se rencontrer dans divers endroits du Continent, tous les six mois. Chaque groupe fut d’accord pour échanger des idées et des ressources, ainsi que pour publier des rapports réguliers sur les développements à l’intérieur du ELF lui-même et pour encourager et développer des relations avec les groupes en-dehors d’Europe. De tels contacts sont faits par la voie du Comité de Liaison pour le Nationalisme Révolutionnaire (LCRN). Les affiliés du ELF ou du LCRN peuvent soit envoyer des délégués aux réunions ou, au minimum, apporter une contribution en envoyant une déclaration préparée ou une liste de recommandations.
European Liberation Front
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Niveau 2 :: La Lettre « Les Nôtres »
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Niveau 3 :: Résistance Hors Serie
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