presentation proposer convergences abonnmentsite abonnmentresistance soutien
 
actualite
blank
blank
Éditorial
Politique
Étranger
Tribune libre
theoriciens
Yockey
Thiriart
Douguine
Evola
Autres
histoire
France
Italie
Espagne
Amérique latine
Allemagne
Pays anglo-saxons
Europe de l'Est
Autres
imperialisme
Entretiens
Antiaméricanisme
Antisionisme
Varia
spiritualites
Alternatives religieuses
Tradition
Varia
liste
liste
detail
sites nc
snc
accueil
recherche
recherchez
avancee
Samedi, 23 Décembre 2006
imprimer
mail
La peur fasciste du croissant chiite
Stéphane Bussard/Sayed Jalili
Étranger
La peur fasciste du croissant chiite
Le vice-ministre des Affaires étrangères détaille la position de l'Iran sur les dossiers qui fâchent.

Le Temps: Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, vient de subir une défaite électorale à Téhéran. Des étudiants se sont révoltés. Est-il allé trop loin?

Sayed Jalili: Que les partisans du président Ahmadinejad aient perdu des sièges n'est pas l'essentiel. Le plus important, c'est que la démocratie fonctionne. Plus de 60% des Iraniens ont voté, et plusieurs partis politiques se sont affrontés. Une preuve que l'Iran est un pays stable et libre.

La conférence sur l'Holocauste qui s'est tenue récemment à Téhéran a choqué l'Occident. La justifiez-vous?

Notre président s'est contenté de poser deux questions. Premièrement: où s'est déroulé l'Holocauste et qui l'a perpétré? Ce sont les fascistes, les nazis, en Europe. Pourquoi dès lors un autre peuple, les Palestiniens, sur un autre continent devrait-il payer pour les atrocités commises par Hitler? Les crimes contre l'humanité ne sont pas une question quantitative. Le Coran dit: si un homme est tué, c'est comme si tous les hommes l'avaient été. On ne peut donc pas dire: il y a un million de victimes ici, c'est important. Il y a un millier de victimes là, c'est négligeable. Cela dit, à la conférence sur l'Holocauste, il y avait aussi des juifs de New York.

Oui, mais il y avait aussi des négationnistes

Dans ce type de colloque, il y a toujours des avis différents. C'est la liberté d'expression. En Occident, on n'ose pas poser de questions sur l'Holocauste. Pourtant, il y a bien des gens qui nient Dieu. Ils n'ont peut-être pas raison, mais ils expriment simplement leur opinion.

Par rapport à l'Irak, le plan Baker (ex-secrétaire d'Etat américain) propose d'impliquer l'Iran dans la résolution du conflit. Qu'en pensez-vous?

C'est au peuple irakien de décider de son destin. L'unilatéralisme américain ne résoudra aucun problème. Kurdes, chiites et sunnites vivent ensemble en Irak depuis des siècles. L'unité de l'Irak doit être conservée. L'Iran a soutenu le projet de Constitution, la mise en place d'un parlement et d'un gouvernement.

Le plan Baker ne va-t-il pas dans la bonne direction?

Au début du conflit, la France et l'Allemagne se sont opposées à l'intervention américaine. L'Italie et l'Espagne se sont retirées par la suite. Même le peuple américain a sanctionné la politique de son gouvernement. Il y a un plan Baker, mais la Maison-Blanche a-t-elle envie de changer ses habitudes?

Vous activez toutefois tous les leviers possibles en Irak. Avez-vous la capacité de résoudre le conflit irakien?

Je le répète, c'est au peuple irakien de se déterminer sur son avenir. Cela dit, la sécurité de l'Irak, c'est aussi la nôtre. Nous partageons de longues frontières avec l'Irak.

Il y a quelques jours, la Cour européenne de justice a annulé le gel des fonds des Moudjahidin du Peuple, principale force d'opposition iranienne. Les Moudjahidin pourraient être rayés de la liste des organisations terroristes.

Cette décision montre le deux poids deux mesures de la communauté internationale. Elle montre aussi qu'elle n'est pas sérieuse dans sa lutte contre le terrorisme.

Mais les Moudjahidin ont désarmé.

Et Ben Laden désarmé, ce ne serait plus un terroriste? L'Occident fait décidément joujou avec le mot terroriste.

Le Liban traverse une grave crise politique. Comment en sortir?

Là aussi, il faut laisser le peuple libanais décider. Régler les problèmes par la force selon la méthode américaine, c'est un échec.

L'Iran fait pourtant de l'ingérence en finançant le Hezbollah, une création iranienne des Gardiens de la Révolution.

Je ne sais pas d'où vous tenez que les Gardiens de la Révolution ont créé le Hezbollah. Celui-ci est un parti politique légitime. Il est 100% libanais et a même le soutien du président chrétien Emile Lahoud.

L'Iran fait aussi peur car il est soupçonné de vouloir créer un croissant chiite.

Même si les chiites montent en puissance, ils le font dans un cadre démocratique. Cette peur n'a donc pas une base démocratique. Elle a des relents fascistes.

source

Le Temps :: lien
0
sujet activé par la rédaction :: 0 réponse[s]
depeches
Deuil national 30/12/06
Assassins 27/12/06
Sans commentaire 24/12/06
11/09 9/12/06
abonnes
Niveau 1 :: Jeune dissidence
Niveau 2 :: La Lettre du réseau
Niveau 3 :: Résistance Hors Serie
 
 
© 2002–05 :: v2.0
dernieres actualité
Meilleurs vœux :: 29/12/06
Noël en taule :: 25/12/06
La peur fasciste du croissant chiite :: 23/12/06
Silence, abrutis de Français ! :: 23/12/06
L'Allemagne n'a toujours pas ratifié le TCE :: 23/12/06